Nous vous proposons dans cette rubrique de découvrir l’histoire des Saints Bretons. Les saints bretons désignent des personnalités bretonnes vénérées pour le caractère exemplaire de leur vie d’un point de vue chrétien. Peu d’entre elles ont été reconnues saintes par la procédure de canonisation de l’Église catholique (mise en place plusieurs siècles après leur mort), mais ont été désignées par le peuple, leur existence même n’étant pas toujours historiquement attestée. La plupart des vitae de saints bretons qui nous sont parvenues datent en effet des ixe et xe siècles ou ont été réécrites dans le contexte de la réforme grégorienne qui induit parfois les clercs à remodeler les documents hagiographiques, issus de traditions orales transmises aussi bien dans le vieux fond populaire que dans le milieu savant, dans leur intérêt (légitimation de la figure épiscopale, du bien-fondé d’une réforme d’une communauté monastique). Le développement du culte de ces saints se développe au Moyen Âge tardif lorsque plusieurs familles de l’aristocratie bretonne s’approprient les légendes hagiographiques en justifiant par des arguments généalogiques, de la protection particulière d’un saint ou de son adoption comme ancêtre de substitution dans leurs lignages.
Les historiens actuels éprouvent encore beaucoup de difficultés pour distinguer entre imaginaire et réalité. L’historicité des épisodes de la vie de ces saints reste ainsi souvent douteuse car ces épisodes se retrouvent dans l’hagiographie tels qu’ils apparaissent dans les coutumes ou dans le folklore. La structure même du récit des vitae se rencontre dans d’autres Vies de saints dont les auteurs reprennent généralement des « conventions littéraires d’un modèle biblique qui façonnait leurs modes de pensée et d’expression ».
En 2022, environ 170 saints bretons sont représentés, chacun par une statue, à la Vallée des Saints, en Carnoët.
Le 1er septembre, c’est la Saint Jili (Gilles)
Saint Gilles n’est pas originaire de Bretagne mais il est le saint patron de Saint-Gilles (35), de Saint-Gilles-du-Méné, de Saint-Gilles-Vieux (Marché (22).
Autrefois, il y avait une chapelle qui l’honorait à Saint-Gilli, près de Plomodiern.
Saint Gilles est né à Athènes en 640. Son éducation est brillante, comme elle doit l’être pour un jeune homme de race royale. On lui attribue de remarquables ouvrages de médecine et de poésie.
Un jour qu’il se rend à l’église, il rencontre un mendiant malade, qui lui demande l’aumône. Emu, il se dépouille de sa riche tunique pour l’offrir au malheureux, qui recouvre immédiatement la santé.
Le jeune homme comprend, à ce miracle, combien l’aumône est agréable à Dieu. Peu de temps après, à la mort de ses parents, il distribue tous ses biens aux moins nantis et se voue lui-même à la pauvreté, à la souffrance et à l’humilité.
Les miracles se multiplient tellement sur son passage qu’il s’effraye de sa popularité et se résoud à quitter son pays. Après avoir calmé, par ses prières, une épouvantable tempête, il embarque pour le sud de la France.
Il lui faut la solitude; il la trouve dans une grotte sauvage, dans une forêt de Provence, entre Nîmes et la Camargue. Dégagé de toute préoccupation terrestre, il ne vit que pour Dieu, dans l’adoration et la contemplation. Il jeûne quotidiennement, ne se nourrissant que d’eau, d’herbes et du lait d’une biche que la providence lui a envoyée pour satisfaire à sa subsistance.
Un jour, le duc de Provence et sa suite prennent cette biche en chasse, et l’animal trouve refuge près de l’ermite, que blesse une flèche. Gilles obtient du prince bouleversé la construction d’une abbaye dont il devient l’abbé.
Ce monastère fondé à la fin du VIIème siècle devient rapidement un haut lieu de pèlerinage, après Rome et Compostelle. Il donnera naissance à la municipalité de Saint-Gilles du Gard (Provence), connue pour son église abbatiale:
Crédit photo : Wikipedia (cc)
[cc] Breizh-info.com, 2022, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
4 réponses à “A la découverte des Saints Bretons. Le 1er septembre, c’est la Saint Jili (Gilles)”
bonne fête et si vous êtss plus doué que moi ce jour je souhaite une bonne fête au MAIRE D’AGDE
GILLES et je lui souhaite une bonne capacité a veiller sur notre littoral bordé par les deux frères
bonne journée que LUI SEUL A QUI TOUT EST POSSIBLE ENTENDE NOTRE SOUFFRANCE ET NOUS SOYONS SAGE ENTENDONS LES CONSEILS DE PAIX !!!
amitiés
Peoc’h Fifi ! Ne vez komprenet netra !
Merci de m’apprendre que Gilles, Rose de Lima, Fiacre, Mona, Barthélémy, Philibert, Hélène, Claire d’Assise, Germain l’Auxerrois, Christophe etc étaient des saints bretons !
J’ignorais aussi que Dahud était une sainte !
Bretagne est univers. Certes ! Mais la réciproque n’est peut-être pas vraie…
A-du bras gant Herri!
Parlons un peu du Cap d’Agde…cette commune est devenue un repaire de boites de nuit que d’aucuns qualifient de clubs de cul ! Nous en avons une à Vannes, Rennes 3 , Dinan etc…alors souhaiter une bonne fête à ce Gilles révèle un sérieux courant d’air dans la calebasse! Bientôt la tempête Pornae!