Ces derniers jours, une vague de bannissements massifs s’est abattue sur Instagram et Facebook, plateformes gérées par l’entreprise mondiale META, frappant sans distinction des comptes identifiés de droite : médias, instituts de formation, groupes militants, associations et personnalités publiques, tous respectueux de la loi et profondément engagés dans le débat public.
Cette censure brutale, dépourvue de justification claire et de recours équitable, révèle une crise alarmante qui menace des principes fondamentaux au cœur de nos sociétés démocratiques.
La liberté d’expression, inscrite dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, est aujourd’hui gravement menacée.
Ces bannissements s’inscrivent dans une tendance liberticide croissante, où des opinions sont arbitrairement réduites au silence, sapant ainsi le pluralisme des idées, un pilier essentiel de notre démocratie.
Ce qui est encore plus préoccupant, c’est que cette vague de bannissements semble coïncider avec l’application du Digital Services Act (DSA), une législation européenne censée encadrer les contenus en ligne. Si cette loi, censée protéger, est détournée pour museler des opinions légitimes, alors nous faisons face à une dérive autoritaire qui bafoue non seulement la liberté d’expression, mais aussi le droit à un recours équitable et la proportionnalité des sanctions.
Nous lançons un appel à la mobilisation collective : décideurs, institutions, citoyens, l’heure est venue d’agir. Ce qui nous frappe aujourd’hui pourrait demain réduire au silence toute autre voix.
Nous exigeons des gouvernements nationaux qu’ils légifèrent pour garantir une modération en ligne qui respecte les droits fondamentaux.
Nous appelons l’Union européenne et ses institutions à clarifier et adapter leurs réglementations, comme le Digital Services Act, pour prévenir toute dérive autoritaire.
Les plateformes numériques telles que Meta doivent adopter des politiques transparentes et des processus d’appel équitables.
Nous demandons également aux organismes de régulation d’agir avec une impartialité stricte, afin de corriger ce qui peut être perçu comme des abus de pouvoir.
Enfin, nous sollicitons de la part des organisations internationales qu’elles fixent des normes mondiales pour protéger la liberté d’expression en ligne.
La transparence et la responsabilité des plateformes numériques doivent être renforcées pour garantir que les droits fondamentaux ne soient pas sacrifiés au nom d’une modération idéologique.
Ne restons pas muets face à cette tentative de nous faire taire. Ensemble, défendons notre droit inaliénable à la liberté d’expression.
Cette tribune est soutenue par près de 50 élus et personnalités, qui partagent notre engagement pour la liberté d’expression.
Gilles-William Goldnadel – Avocat
Marion Maréchal – Députée européenne
Eric Zemmour – Président de Reconquête
Virginie Joron – Députée européenne RN
Julie Rechagneux – Députée européenne RN
Nicolas Bay – Député européen
Ivan Rioufol – Journaliste et essayiste
Laurence Trochu – Député européenne
Eddy Casterman – Député RN
Stéphane Ravier – Sénateur
Pierre Gentillet – Avocat
Agnès Marion – Chef de cabinet de Marion Maréchal
Anne Sicard – Députée RN
Guillaume Peltier – Député européen
Sarah Knafo – Députée européenne Reconquête
Thibaut Monnier – Député RN
Marguerite Stern – Ecrivaine
Aymeric Durox – Sénateur RN
Frédéric Pichon – Avocat
Mathilde Androuët – Députée européenne RN
Philippe Vardon – Conseiller régional, Conseiller municipal et métropolitain de Nice
Julien Rochedy – Écrivain
Pierre-Alexandre Bouclay – Président de Radio Courtoisie
Gilbert Collard – Avocat
Jordan Florentin – Journaliste
Stanislas Rigault – Président de Génération Z
François Bousquet – Rédacteur en chef d’Éléments
Axelle Theillier – Présidente de l’Institut pour la Justice
Samuel Lafont – Conseiller politique Reconquête
Isabelle Surply – Conseillère régionale
Paul-Marie Coûteaux – Ancien député européen
Jean-Yves Le Gallou – Président de Polémia
Marie-Christine Parolin – Conseillère régionale
Pierre Marie Sève – Directeur de l’Institut pour la Justice
Franck Manogil – Conseiller régional
Lucas Chancerelle – Journaliste
Tristan de Closmadeuc – Conseiller municipal
Damien Rieu – Lanceur d’alerte
Martial Bild – Journaliste
Arthur de Watrigant – Directeur de la rédaction du magazine l’Incorrect
Philippe Milliau – Président de TV Libertés
Romain Petitjean – Directeur du développement et de la coordination de l’Institut Iliade
Grégory Roose – Écrivain
Erga – Chanteuse et humoriste
Thomas Whyte – Fondateur du Rucher patriote
Jonathan Sturel – Auteur, éditeur
Élise Blaise – Journaliste
Philippe Pringent – Avocat
Jorys Bovet – Député RN
Thibault Mercier – Avocat
Yann Vallerie – rédacteur en chef de breizh-info.com
Photo d’illustration : DR
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3 réponses à “Plus de 50 élus et personnalités s’engagent en faveur de la liberté d’expression”
META est une entreprise privée, pas un service public. Pourquoi ne pourrait-elle avoir ses opinions, quitte à ce qu’elles lui coûtent cher si ses clients vont voir ailleurs ? Mais comme vous l’envisagez, il est fort possible que ces censures ne témoignent pas de la liberté de META, bien au contraire ! L’hypothèse DSA n’est pas absurde (à vrai dire, ce qui n’est pas impossible non plus est que des idéologues infiltrés profitent du DSA pour imposer leurs vues à leur entreprise). Et faire appel aux Etats et aux institutions supranationales pour assurer la liberté d’expression paraît plutôt illusoire : il est dans leur nature profonde de lutter contre l’expression des idées qui les dérange. Ils auront beau affirmer un principe de liberté, ils y ajouteront toujours une réserve du genre « sauf bien sûr apologie de ceci ou de cela, sauf contestation de ceci ou de cela », etc.
Bien entendu, pas de centriste ou socialiste ni une quelconque voix à gauche ne s’associe à cette liste. La liberté d’expression vu de gauche et du centre c’est comme une diode dans un circuit électrique, le courant ne peut passer que dans un sens. Pour en revenir à cette liste d’élus et de personnalités diverses, elle fait pâle figure au regard de ceux que la censure devraient inquiéter. Avec le record d’élus que nous avons dans ce pays il est étonnant que si peux de gents soient mobilisés pour défendre un des droits les plus fondamental et un des plus bafoué dans le monde. 1984, 2024, Georges Orwell c’est quand même planté de 40 ans pour le titre de son livre.
J’ai une piste : Les auteurs de ces fermetures de réseaux sociaux et de comptes bancaires ont voulu trop en faire en fermant l’association de défense des statuts. Depuis quelques années les laïcards
agissent pour supprimer les statuts religieuses dans le domaine public. Autrement dit ce sont les
francs-maçons qui en sont les auteurs, éternels ennemis de la droite et de la chrétienté grâce à leurs
affidés présents dans les banques et chez Méta.