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A la découverte des Saints Bretons. Le 24 août, c’est la Saint Bertele

Nous vous proposons dans cette rubrique de découvrir l’histoire des Saints Bretons. Les saints bretons désignent des personnalités bretonnes vénérées pour le caractère exemplaire de leur vie d’un point de vue chrétien. Peu d’entre elles ont été reconnues saintes par la procédure de canonisation de l’Église catholique (mise en place plusieurs siècles après leur mort), mais ont été désignées par le peuple, leur existence même n’étant pas toujours historiquement attestée. La plupart des vitae de saints bretons qui nous sont parvenues datent en effet des ixe et xe siècles ou ont été réécrites dans le contexte de la réforme grégorienne qui induit parfois les clercs à remodeler les documents hagiographiques, issus de traditions orales transmises aussi bien dans le vieux fond populaire que dans le milieu savant, dans leur intérêt (légitimation de la figure épiscopale, du bien-fondé d’une réforme d’une communauté monastique). Le développement du culte de ces saints se développe au Moyen Âge tardif lorsque plusieurs familles de l’aristocratie bretonne s’approprient les légendes hagiographiques en justifiant par des arguments généalogiques, de la protection particulière d’un saint ou de son adoption comme ancêtre de substitution dans leurs lignages.

Les historiens actuels éprouvent encore beaucoup de difficultés pour distinguer entre imaginaire et réalité. L’historicité des épisodes de la vie de ces saints reste ainsi souvent douteuse car ces épisodes se retrouvent dans l’hagiographie tels qu’ils apparaissent dans les coutumes ou dans le folklore. La structure même du récit des vitae se rencontre dans d’autres Vies de saints dont les auteurs reprennent généralement des « conventions littéraires d’un modèle biblique qui façonnait leurs modes de pensée et d’expression ».

En 2022, environ 170 saints bretons sont représentés, chacun par une statue, à la Vallée des Saints, en Carnoët.

Le 24 août, c’est la Saint Bertele

 Originaire de Cana en Galilée, il est aussi le Nathanaël, ami de saint Philippe, qui vint l’évangéliser. Il est, selon la parole du Seigneur : »un vrai fils d’Israël ». Que s’était-il passé sous le figuier ? cela restera un secret entre le Christ et lui. La tradition veut qu’il ait évangélisé l’Inde. Toutefois son nom et sa fête sont surtout attachés dans la mémoire des français au massacre des protestants par les souverains catholiques pour des raisons plus politiques que religieuses lors du massacre de la Saint-Barthélemy.

Le Massacre de la Saint-Barthélemy est le massacre perpétré à Paris par les catholiques sur les protestants le 24 août 1572, jour de la Saint-Barthélemy. Ce massacre qui s’est prolongé dans la capitale pendant plusieurs jours, s’est étendu les semaines suivantes à plus d’une vingtaine de villes de province.

Cet épisode tragique des guerres de Religion résulte d’un enchevêtrement complexe de facteurs multiples, aussi bien religieux et politiques que sociaux. Il est la conséquence d’une accumulation de mépris et de rancune entre nobles catholiques et protestants qui se sont affrontés pendant plusieurs années sur les champs de bataille. Il reflète les tensions internationales entre les royaumes de France et d’Espagne, avivées par l’insurrection aux Pays Bas. Il constitue également l’impact majeur de la rivalité entre le clan des Guise et celui des Montmorency. Enfin, il est le résultat d’une sauvage insurrection populaire réfractaire à la politique royale d’apaisement.

Pendant longtemps, une schématisation historiographique du massacre a rendu le roi Charles IX et sa mère Catherine de Médicis responsables de cette tragédie. Si, faute de sources, les historiens se partagent encore sur le rôle exact de la couronne, il est généralement reconnu aujourd’hui que le roi et la reine mère subirent davantage cet événement qu’ils n’en furent acteurs.

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2022, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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Une réponse à “A la découverte des Saints Bretons. Le 24 août, c’est la Saint Bertele”

  1. Gaï de Ropraz dit :

    24 Août la Saint Barthélémy ?

    Ben oui ! Mais c’est aussi la Saint Gaï dans le calendrier cyrillique Orthodoxe. Car si je suis Breton de coeur, je suis aussi Russe et slave d’origine !

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