Du wokisme en matière de ressources humaines : le formulaire de recrutement pour des postes au sein de la campagne de Kamala Harris n’a pas manqué de déclencher une polémique aux États-Unis.
Le site web de la vice-présidente américaine permet en effet aux demandeurs d’emploi de choisir parmi neuf pronoms différents lorsqu’ils postulent pour un poste au sein de sa campagne.
Les candidats peuvent choisir parmi les pronoms plus courants « he/him », « she/her » et « they/them » ou choisir des options moins conventionnelles, notamment « xe/xem », « ze/hir », « ey/em » et « hir/hir ».
Les pronoms « Hu/hu », qui indiquent qu’une personne souhaite mettre l’accent sur son humanité plutôt que sur son genre, et « Fae/faer », qui indique qu’une personne est fluide entre plusieurs genres, mais pas entre les genres masculins, sont également présentés comme des options.
Les candidats à l’embauche peuvent également utiliser des pronoms « personnalisés » ou choisir de se faire appeler « nom seulement » lorsqu’ils remplissent un formulaire de candidature sur le portail de la campagne Harris.
En outre, le formulaire de candidature invite les postulants à expliquer comment ils pourraient « contribuer à la construction d’une culture diversifiée » et propose une enquête sur la diversité, incluant la question : « Vous identifiez-vous comme un membre de la communauté LGBTQIA+ ? »
Cette longue liste de pronoms possibles a suscité interrogations et railleries chez bon nombre d’internautes américains sur les réseaux sociaux, beaucoup d’entre eux concédant ne pas connaître la majorité des options présentées. D’autres ont critiqué le contraste entre cette longue liste et la section politique du site, jugée moins fournie, notant par exemple que Kamala Harris se souciait davantage de ses pronoms que de l’économie américaine ou de l’immigration illégale à la frontière mexicaine.
Au début de ce mois d’août, la chaîne de télévision américaine Fox News a rappelé les propos tenus dans un clip en 2017 par Kamala Harris : ce dernière appelait « tout le monde » à être « woke », soit « éveillé » en français :
Kamala: « Everybody needs to be woke »
The ads write themselves these days.
— End Wokeness (@EndWokeness) August 5, 2024
Kamala Harris avait réitéré le message sur le réseau social X (alors nommé Twitter) le lendemain : « Nous devons rester actifs. Nous devons rester éveillés ».
We have to stay active. We have to stay woke. #codecon
— Vice President Kamala Harris (@VP) June 1, 2017
Enfin, outre cette liste illimitée de pronoms, les candidatures de la campagne Harris comprennent une enquête « facultative » sur la diversité, qui, selon la campagne, permet d’« évaluer nos efforts en matière de diversité et d’inclusion ». L’enquête demande aux candidats d’indiquer à nouveau leurs pronoms préférés ainsi que leur identité de genre.
Crédit photo : capture YouTube (photo d’illustration)
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7 réponses à “États-Unis. Wokisme : Kamala Harris ne lésine pas sur les pronoms délirants pour recruter [Vidéo]”
A moins que le document n’ait pas été montré en totalité, il semblerait que l’équipe de Kamala Harris distingue plus d’identités de genre que de groupes raciaux aux États-Unis. Et les Amérindiens, alors ?
Ils veulent echanger un vieux sénile, contre une Mythomane LGBT avec un Q.I DE 70 , et encore lorsqu’elle est assise dessus !! c’est l’enfant non reconnue de SOROS et SCHWAB….. BON COURAGE LES COUSINS ….
A la folle lachez les chiens
Avec un outil pareil les amerlocks ne sont pas sortis de la m…..
Elle oublie les gens qui se définissent comme animaux (réels ou mythiques) ou végétaux.
https://www.facebook.com/upsoclpositif/videos/le-changement-radical-de-cet-ex-soldat-marin-pour-devenir-un-tigre/760588731461115/
Elle reconnait « en même temps » l’existence de races. Encore qu’hispanique ou latino soit une appartenance plus culturelle que raciale.
They serait pour les gens ayant le don d’ubiquité ?
Le Grand Remplacement est passé par là puisque les ‘Natives’ (Amérindiens) sont purement et simplement oubliés. Quant au reste – la soumission aux codes LGBT -, c’est pur vernis électoral auquel il faut se soumettre dans le camp démocrate. Comme Obama, Harris est de cette caste grand-bourgeoise qui n’améliora pas la condition des afro-américains sous Obama, au contraire semble-t-il, et qui ne s’en souciera pas davantage si Harris passe. Quant aux manies LGBT, la réalité pourrait leur infliger quelques déconvenues de taille (enfin, espérons, sinon c’en est fini du rêve américain !)
Je comprends Alain Delon quand il disait, avec lucidité et tristesse qu’il souhaitait quitter ce monde devenu fou.