Cet épisode est une illustration du bourbier idéologique dans lequel s’est enfermée une grande partie des mouvements nationalitaires d’Europe de l’Ouest. Des Républicains irlandais soutenant de manière inconditionnelle et hystérique les Palestiniens et l’immigration aux abertzales basques profitant de la Korrika (la course pour promouvoir la langue basque) pour faire passer des immigrés clandestins entre le sud et le nord du territoire, les nationalistes en sont toujours à croire aux calembredaines du tiers-mondisme et du souvenir d’Alger 70’s, capitale mondiale des révolutionnaires.
La seule lumière dans ce domaine vient de Corse avec la lutte inspirante que mène Palatinu et Nicolas Battini qui détricote méthodiquement tout ce folklore décolonialiste, sans parler, bien entendu, du Vlaams Belang flamand qui, pour sa part, a eu l’intelligence de ne jamais tomber dans cette mythologie aussi mortifère que surannée. Apparemment, en Catalogne, une petite musique de résistance commence également à émerger.
Mais que toutes ces nations sans état se rassurent : s’il n’en reste qu’un ce sera le mouvement breton ! Même avec un RN à 40% dans nombre de communes bretonnes et un ras le bol général de l’immigration, le mouvement breton restera le dernier défenseur de l’invasion de l’Europe car la Bretagne « est ouverte sur le monde ». C’est d’ailleurs sa raison d’être, car « l’Autre nous enrichit ».
En éternelle compétition avec les nationalistes bretons d’extrême-gauche dans la niaiserie, le mouvement national gallois paraît également bien placé pour figurer sur le podium des derniers gogos multi-cultis. Illustration de cet acharnement dans le suicide avec sa dernière trouvaille : une mosquée à l’Eisteddfod !
L’Eisteddfod est un grand festival culturel gallois. Littérature, musique, théâtre, tous les genres littéraires sont abordés sous la forme de concours avec un impératif : tout doit se dérouler en gallois ! Et l’évènement s’ancre dans la nuit des temps puisque l’on retrouve trace du premier Eisteddfod en 1176 après JC !
Or, cette année, l’Eisteddfod, organisé à Pontypridd, a vu l’érection d’une mosquée au coeur du festival ! Comme en France, c’est une « association » qui est derrière cette arrivée de l’Islam conquérant dans le monde culturel gallois : le média associatif Now in a Minute qui milite pour convertir les Gallois à l’islam aidé du Conseil Musulman du Pays de Galles ainsi que du Centre islamique de l’université de Cardiff ont donc réussi à implanter une mosquée provisoire dans le parc Ynysangharad de Pontypridd.
Et dans cette mosquée fut prononcé, vendredi dernier, le premier sermon musulman en langue galloise. Sous l’oeil attendri et ravi des nationalistes gallois énamourés de tant de « diversité heureuse ».
Pourtant, « l’immigration-invasion cool » a un peu de plomb dans l’aile au Royaume-Uni en ce moment au regard des manifestations et contre-manifestations anti- et pro-immigration suite au meurtre de trois petites filles au couteau par un Rwandais né à… Cardiff, au Pays de Galles. Mais, comme en Bretagne, les nationalistes gallois restent, eux, bloqués dans les années 80/90 et refusent fanatiquement de voir que la nature de l’immigration a changé.
Interrogé par le Wales Online, l’imam de la mosquée de l’Eisteddfod trouve, quant à lui, opportunément de nombreuses similitudes entre l’islam et la culture galloise : « La culture galloise présente des similitudes avec l’islam. Si vous regardez la culture galloise d’il y a 200 ans, elle présente de nombreuses similitudes avec l’islam en ce qui concerne les valeurs familiales, les relations, le respect de nos aînés, le respect de notre environnement. Je pense que la culture galloise peut s’inspirer beaucoup de l’islam, tout comme l’islam peut s’inspirer beaucoup de la culture galloise. »
Les « valeurs familiales partagées » entre Islam et culture galloise incluent-elles le statut de la femme, le mariage des petites filles prépubères et la polygamie ?
Et l’imam de continuer :
« Nous pouvons nous entraider pour améliorer le pays dans lequel nous vivons. D’après mon expérience, les Gallois ont toujours été hospitaliers, accueillants et ouverts aux autres cultures, et grâce à cela, leur culture s’est également développée. Elle est devenue si profonde dans le sens où ils ont une meilleure compréhension des différentes cultures, des migrants et des réfugiés.
« L’avenir du Pays de Galles est prometteur. Nous devons être là les uns pour les autres dans les moments positifs, dans les moments de stress, dans les moments difficiles. C’est à ce moment-là que les communautés doivent se rassembler. »
Sachant que ces « réfugiés » ont fuit des pays arabes, du sous-continent indien ou africains INDEPENDANTS où rien ne marche, où les sociétés sont moyenâgeuses et sous-développées, où les seules exportations connues restent le pétrole et l’immigration on ne comprend pas ce que ces populations vivant dans une autre temporalité vont pouvoir apporter comme « amélioration » dans des pays européens développés comme le Pays de Galles.
Quand les naïfs gallois auront compris, il sera déjà trop tard !
Crédit photo : Now in a minute
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3 réponses à “Pays de Galles : une mosquée sur le site de l’Eisteddfod”
Bravo pour l’analyse finale :
« »Quand les naïfs gallois auront compris, il sera déjà trop tard ! » »
C’est tout dit en une seule phrase. Vivement que les Français en prennent conscience ! Mais pour le moment, au vu des « aides » à l’immigration malsaine et non desirée par une grande majorité d’entre-nous, et autant gauchiste que gouvernementale (Macron en tête), il y a de quoi être pessimiste …
Stonehenge
“l’Autre nous enrichit”
disent les migrants