Nigel Farage a menti aux Britanniques lorsqu’il leur a fait croire qu’avec le Brexit, s’en serait terminé de l’immigration au Royaume-Uni. Nous l’avions déjà souligné sur Breizh-info.com en expliquant que la cause des maux migratoires du Royaume-Uni aujourd’hui ne provient pas de l’Union Européenne, mais du Commonwealth. Explications, alors que les émeutes raciales et les manifestations contre l’immigration se propagent dans de nombreuses villes du nord et du sud du pays (moins du côté de Londres/Birmingham, des territoires déjà largement désertés par les Blancs britanniques).
Depuis plus de 60 ans, le Royaume-Uni a été marqué par un flux migratoire constant, qui a transformé la société britannique de manière significative.
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Regardez l’évolution de la population blanche en 40 ans, entre 1971 et 2021. Le Grand Remplacement s’est accéléré à une vitesse folle. @Sargon_of_Akkad @FrDesouche pic.twitter.com/yTvCaKvmzJ— Breizh-Info (@Breizh_Info) August 5, 2024
Bien que l’Union Européenne ait joué, à la marge, sur l’immigration outre Manche, c’est en réalité le Commonwealth qui a joué un rôle bien plus important et durable
Qu’est-ce que le Commonwealth ?
Le Commonwealth des Nations, communément appelé le Commonwealth, est une organisation intergouvernementale composée de 56 États membres, principalement d’anciennes colonies de l’Empire britannique. Il a été créé à l’origine sous le nom de Commonwealth britannique des nations par la déclaration de Balfour lors de la conférence impériale de 1926, et officialisé par le Royaume-Uni par le statut de Westminster en 1931. L’actuel Commonwealth des nations a été officiellement constitué par la Déclaration de Londres en 1949, qui a modernisé la communauté et établi que les États membres étaient « libres et égaux »
Le chef du Commonwealth est Charles III. Il est le roi de 15 États membres, connus sous le nom de royaumes du Commonwealth, tandis que 36 autres membres sont des républiques et cinq autres ont des monarques différents. Bien qu’il soit devenu roi à la mort de sa mère, Élisabeth II, la fonction n’est pas techniquement héréditaire.
Les États membres n’ont pas d’obligations légales les uns envers les autres, bien que certains aient des liens institutionnels avec d’autres nations du Commonwealth. La citoyenneté d’un pays du Commonwealth donne droit à des avantages dans certains pays membres, en particulier au Royaume-Uni, et les pays du Commonwealth sont représentés les uns auprès des autres par des hauts-commissariats plutôt que par des ambassades. La Charte du Commonwealth définit les valeurs communes de la démocratie, des droits de l’homme et de l’État de droit, promues par les Jeux quadriennaux du Commonwealth.
Voici la liste de tous les pays membres du Commonwealth :
- Antigua-et-Barbuda
- Australie
- Bahamas
- Bangladesh
- Barbade
- Belize
- Botswana
- Brunei Darussalam
- Cameroun
- Canada
- Chypre
- Dominique
- Eswatini
- Fidji
- Gambie
- Ghana
- Grenade
- Guyana
- Inde
- Jamaïque
- Kenya
- Kiribati
- Lesotho
- Malawi
- Malaisie
- Maldives
- Malte
- Maurice
- Mozambique
- Namibie
- Nauru
- Nouvelle-Zélande
- Nigeria
- Pakistan
- Papouasie-Nouvelle-Guinée
- Rwanda
- Sainte-Lucie
- Saint-Kitts-et-Nevis
- Saint-Vincent-et-les-Grenadines
- Samoa
- Seychelles
- Sierra Leone
- Singapour
- Solomon Islands (Îles Salomon)
- Afrique du Sud
- Sri Lanka
- Tanzanie
- Tonga
- Trinité-et-Tobago
- Tuvalu
- Ouganda
- Royaume-Uni
- Vanuatu
- Zambie
- Zimbabwe
Le Commonwealth n’a pas de pouvoir supranational, contrairement à l’Union Européenne. Chaque pays membre reste souverain, avec ses propres lois et gouvernements. Toutefois, les liens diplomatiques, culturels et économiques entre ces nations et le Royaume-Uni ont persisté et se sont renforcés au fil des décennies, créant une relation unique et influente en matière d’immigration.
Les Accords du Commonwealth et leurs Implications
Les accords du Commonwealth sont fondés sur une série de conventions et de traités qui facilitent la mobilité entre les pays membres. Ces accords ont été particulièrement bénéfiques pour les ressortissants des anciennes colonies britanniques, leur offrant des opportunités d’immigration au Royaume-Uni.
Historiquement, les accords du Commonwealth permettaient aux citoyens des pays membres de s’installer, de travailler et de vivre au Royaume-Uni avec peu ou pas de restrictions. Le British Nationality Act de 1948, par exemple, a accordé la citoyenneté britannique aux ressortissants du Commonwealth, leur offrant ainsi le droit de résidence et de travail au Royaume-Uni. Ce statut privilégié a été l’un des principaux moteurs de l’immigration en provenance des Caraïbes, d’Asie du Sud et d’Afrique, des régions où le Commonwealth est particulièrement présent.
Bien que ces droits aient été progressivement réduits par des réformes législatives ultérieures, les liens entre le Royaume-Uni et les pays du Commonwealth sont restés forts. En 1962, la loi sur l’immigration du Commonwealth a introduit des contrôles plus stricts, mais de nombreux ressortissants des pays du Commonwealth bénéficient encore aujourd’hui de facilités d’entrée, surtout par le biais de programmes de visas spécifiques ou d’accords bilatéraux.
Politiques d’acquisition de la citoyenneté et de résidence préférentielles
- Le Royaume-Uni accorde le droit de séjour aux citoyens du Commonwealth dont les parents ou les conjoints possédaient le droit de séjour, et dans le cadre du programme Windrush
Droits des Ressortissants du Commonwealth
Les citoyens des pays du Commonwealth ont longtemps bénéficié de droits spéciaux au Royaume-Uni. Bien que ces privilèges aient été restreints au fil des années, certains droits demeurent. Par exemple, les ressortissants du Commonwealth qui résidaient légalement au Royaume-Uni avant 1988 ont eu la possibilité de demander la citoyenneté britannique sans les mêmes conditions que les autres étrangers.
En outre, les ressortissants du Commonwealth peuvent voter aux élections locales et nationales au Royaume-Uni, un droit qui n’est pas accordé aux citoyens de l’Union Européenne à moins qu’ils n’obtiennent la nationalité britannique. Cette capacité à participer à la vie politique britannique renforce leur intégration et leur influence dans la société.
Les Conséquences de l’Immigration du Commonwealth
L’immigration en provenance du Commonwealth a eu des impacts profonds sur la société britannique. Dans les années 1950 et 1960, le Royaume-Uni a connu une vague d’immigration massive en provenance des Caraïbes, d’Inde, du Pakistan et du Bangladesh, marquant le début d’une transformation démographique majeure.
Ces nouveaux arrivants ont pris part à l’économie britannique en occupant des emplois dans des secteurs clés comme la santé, les transports et l’industrie manufacturière. Mais on concurrencé également (et concurrencent encore aujourd’hui) les travailleurs britanniques. En même temps, leur présence a également suscité des tensions religieuseses, sociales et raciales, exacerbées par des politiques migratoires fluctuantes.
L’Union Européenne et l’Immigration : Une Influence Relativement Récente
L’influence de l’Union Européenne sur l’immigration britannique est un phénomène plus récent, qui a vraiment commencé à se faire sentir après l’adhésion du Royaume-Uni à la Communauté Économique Européenne en 1973. Les accords de libre circulation des personnes, qui permettaient aux citoyens de l’UE de vivre et de travailler au Royaume-Uni sans visa, ont effectivement modifié les dynamiques migratoires au sein du pays.
Cependant, même au plus fort de l’immigration en provenance de l’UE, une immigration majoritaire blanche et européenne, les liens avec le Commonwealth ont continué à jouer un rôle prédominant, notamment en raison des relations historiques et culturelles profondes. Après le Brexit, l’importance relative du Commonwealth pourrait encore augmenter, le Royaume-Uni cherchant à renforcer ses relations avec ces nations en dehors du cadre de l’Union Européenne.
En conclusion, les accords du Commonwealth ont eu un impact bien plus profond et durable sur l’immigration au Royaume-Uni que ceux de l’Union Européenne. La nature historique et les relations culturelles du Commonwealth avec le Royaume-Uni ont permis à des générations d’immigrés de s’établir durablement Outre-Manche, et de remplacer progressivement et démographiquement les autochtones. Comme la France avec ses anciennes colonies, le Royaume-Uni finira peut être un jour, par payer des siècles de règne sur une partie de la planète et devenir une colonie de ses anciennes colonies. Tous les empires ont une fin. Et ce sont les populations blanches autochtones implantées depuis des siècles Outre-Manche qui pourraient en faire les frais à l’avenir, à moins d’un sursaut majeur du fait de l’instinct primaire de survie.
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3 réponses à “Derrière l’immigration au Royaume-Uni, le changement démographique, et la révolte de la classe ouvrière blanche…Le Commonwealth”
Mais la situation est exactement la même en France. Bien que l’Union française puis la Commmunauté, qui étaient l’équivalent du Commonwealth, aient depuis longtemps juridiquement disparu, le poids de nos anciennes colonies — africaines, Nord et Sud-saharienne — dans l’immigration qui nous submerge est prépondérant. S’y ajoutent depuis une vingtaine d’années les apports de Chine, de Roms d’Europe de l’Est et surtout de Turquie, dont les ressortissants renforcent la présence musulmane.
En 2003, M. Starmer, actuel Premier Ministre, était l’avocat qui a agit pour garantir le droit automatique à l’argent, à la nourriture et à l’hébergement gratuit d’un groupe d’immigrés clandestins. Vingt et un ans plus tard, Sept millions d’immigrants sont arrivés en Grande-Bretagne !.
Rachel Reeves, Chancelier de l’Échiquier de M. Starmer, avait avertit en 2016 que « des émeutes pourraient éclater en Grande-Bretagne si l’immigration de masse n’est pas freinée » – une supposition marquée par son absence de la décision du gouvernement travailliste de désigner les victimes de la criminalité comme l’ennemi de l’État.
La demande de réduction de l’immigration a été formulée pendant 30 ans par le biais du processus électoral, le consensus libéral mondialiste ayant poursuivi son propre agenda sans tenir compte de la volonté de son électorat. La démocratie a privé le peuple britannique de sa voix pendant des décennies.
Chez nous pas encore de problèmes nous continuons à trouver l’église au milieu du village et le pub. Mais si on nous inonde de racailles il va y avoir des heurts. L’origine des problèmes reste l’entrée dans l’Europe: plus de mines, plus d’industries…masses populaires déshéritées en déshérence et pas d’aides à tout va. Le Brexit n’a rien arrangé. Notre mère a coutume de prendre l’exemple d’une bouteille de vinaigrette, on secoue pour mélanger, on laisse reposer et les huiles se retrouvent toujours au-dessus! Oui nous surnageons! Et toujours c’est la religion des arriérés d’Allah chiottes qui pourrit tout ce qui reste!