Les narcotrafiquants prospèrent à Lorient. Jeudi 1er août, le quotidien Ouest-France faisait état du placement en détention provisoire de deux hommes et une femme le même jour, après avoir été interpellés en début de semaine dernière pour trafic de stupéfiants.
L’opération s’inscrivait dans le cadre d’une enquête menée par la brigade des stupéfiants du commissariat de Lorient. Lors des perquisitions, les enquêteurs ont saisi plus de 10 kg de résine de cannabis. En y ajoutant les 250 grammes de cocaïne retrouvés sur les lieux, ce ne sont pas moins de 100 000 € de drogues qui étaient donc aux mains du trio. Par ailleurs, 20 000 € en liquide ont également été retrouvés.
Après un passage en garde à vue, les trois individus, tous âgés d’une vingtaine d’années, ont été présentés le dimanche 4 août devant le parquet avant d’être jugés en comparution immédiate le 6 août. Selon la même source de presse, la femme interpellée résiderait à Lanester tandis que les deux hommes seraient eux aussi domiciliés dans le pays de Lorient, dont l’un dans le quartier de Kervénanec. Ils auraient tous les trois eu des rôles de « livreurs » dans ce trafic.
Ces derniers mois, les interpellations de narcotrafiquants se sont succédées à Lorient. Une opération coup de poing menée par les gendarmes les 28 et 29 mai derniers permettait de démanteler un réseau de trafic de drogue avec à la clé l’interpellation de six individus et la saisie de plus de 20 000 € en espèces, de drogues et d’armes.
Puis, au début du mois de juin, un nouveau coup était porté par les autorités aux narcotrafiquants lorientais avec le démantèlement d’un point de revente de drogue dans le quartier de Kerguillette.
Dans le cadre de l’enquête qui a suivi cette opération, les 12 et 14 juin, la brigade des stupéfiants de Lorient interpellait cette fois sept individus dans la ville morbihannaise et aux alentours. Lors des perquisitions menées à leurs domiciles, les policiers saisirent plus de 500 g de résine de cannabis, 166 g de cocaïne, près de 4 000 euros en espèces, des sachets de conditionnement, une balance. Mais aussi des armes de catégorie A et B : fusil d’assaut, pistolet-mitrailleur, automatique, munitions.
À Lorient comme les autres villes bretonnes, ces opérations policières à répétition n’ont pas d’effet dissuasif sur les bandes de narcotrafiquants qui poursuivent leurs activités sans relâche.
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