Le phénomène de la fraude à l’âge chez les mineurs non accompagnés suscite une vive inquiétude en Belgique. Selon les données récentes, une fraude liée à l’âge a été détectée dans 71 % des tests effectués au cours des cinq premiers mois de l’année 2024. Face à cette situation, le Vlaams Belang, parti politique nationaliste flamand, appelle à une approche plus rigoureuse pour contrer ce qu’il qualifie de « stratagème » visant à profiter des avantages accordés aux mineurs dans le cadre des demandes d’asile.
Des chiffres alarmants
Entre janvier et mai 2024, le Service des Tutelles, chargé de l’identification des mineurs non accompagnés, a ordonné 629 tests d’âge pour des individus dont l’âge réel était suspecté. Les résultats montrent que 445 de ces tests ont révélé que les personnes concernées étaient en réalité majeures. Ces chiffres, révélateurs d’une fraude massive, inquiètent particulièrement les autorités et les partis politiques comme le Vlaams Belang, qui considèrent que cette situation pourrait engendrer de graves dérives.
Le test d’âge, bien que couramment utilisé, n’est pas infaillible. Il possède une marge d’erreur de deux ans, et en cas de doute, c’est l’âge estimé le plus jeune qui est pris en compte. Par ailleurs, 20 % des tests d’âge ordonnés ne sont même pas effectués, souvent en raison de manquements au sein des structures étatiques, ce qui aggrave encore le problème.
L’augmentation des demandes d’asile : un contexte préoccupant
Parallèlement à cette augmentation des cas de fraude, le nombre de mineurs non accompagnés en Belgique est également en hausse après une baisse observée en 2023. Cette hausse est corrélée avec l’augmentation des demandes d’asile, qui ont grimpé de 19 % au premier semestre de 2024. Le Vlaams Belang pointe du doigt un « système d’asile défaillant » qui, selon le parti, encourage ces fraudes en raison des avantages significatifs accordés aux mineurs, tels qu’un droit étendu au regroupement familial.
En effet, de nombreux demandeurs d’asile prétendent être mineurs pour bénéficier de ces avantages, y compris la possibilité de faire venir leurs parents en Europe. Pour le Vlaams Belang, ce stratagème doit être combattu avec une plus grande détermination.
Une législation inefficace selon le Vlaams Belang
Le Vlaams Belang critique sévèrement l’accord sur l’asile conclu au niveau fédéral en mars 2023, le qualifiant de « gaspillage d’argent ». Les chiffres de l’asile, loin de diminuer comme espéré, continuent d’augmenter, atteignant une hausse de 16 % par rapport à l’année précédente. Selon les dernières statistiques du Commissariat général aux réfugiés et apatrides (CGRA), 17 853 demandes d’asile ont été enregistrées entre janvier et juin 2024, et ce nombre pourrait atteindre 35 000 d’ici la fin de l’année.
Cette situation met une pression énorme sur les centres d’accueil et sur les contribuables belges. Le Vlaams Belang estime que le budget de l’asile, qui s’élève déjà à 1 milliard d’euros par an, pourrait encore augmenter, notamment en raison des coûts élevés liés à l’hébergement des demandeurs d’asile dans des hôtels. Le coût d’un demandeur d’asile est estimé à environ 2 600 euros par mois.
Les propositions du Vlaams Belang
Face à ces constats, le Vlaams Belang propose plusieurs mesures pour endiguer ce qu’il considère comme une dérive du système d’asile. Parmi ces mesures, le parti suggère de supprimer l’argent de poche destiné aux demandeurs d’asile, d’élargir la liste des pays considérés comme sûrs et de limiter les possibilités de regroupement familial.
Le Vlaams Belang propose également que les supports de données électroniques, tels que les téléphones portables des demandeurs d’asile, soient systématiquement examinés pour vérifier la véracité des informations fournies au CGRA. Le parti affirme qu’il est impératif de réagir rapidement et fermement pour redresser la situation, et que les priorités doivent être redéfinies pour protéger en premier lieu les citoyens belges.
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8 réponses à “Belgique. La fraude à l’âge des mineurs non accompagnés en hausse, le Vlaams Belang réclame des mesures plus strictes”
Supprimer le droit d’asile .
De nombreux pays s’en passent fort bien.
Une immigration temporaire de travail.
Visa lié au contrat de travail.
Plus de boulot ils repartent
Test osseux imposés, et expulsion automatique de ces fraudeurs qui goutent une fortune aux contribuables Français. Plus de la moitié de ceux qui se disent mineurs sont en fait majeurs. Stop et vite !
La situation est sans doute pire en France, où les test d’âge ne peuvent être effectués qu’avec l’autorisation d’un juge et avec l’accord de l’intéressé ! En outre, tout doute doit profiter à ce dernier : s’il y a contradiction entre un test d’âge qui le déclare majeur et un autre élément qui ferait de lui un mineur, il est considéré comme mineur… Et l’on applique une marge d’erreur : l’âge indiqué par les tests est réduit automatiquement de deux ans. Si malgré tout ça le demandeur est déclaré majeur, il peut toujours contester devant le tribunal administratif et/ou aller retenter sa chance dans un autre département. Résultat : les tests sont peu nombreux en France.
Le test osseux est pourtant simple, non invasif, objectif et relativement peu coûteux. Il devrait être une méthode routinière d’évaluation de la minorité des personnes sans papiers (ou détenant des papiers douteux, cas fréquent). Le refus de le systématiser est révélateur d’une attitude favorable par principe à l’immigration illégale.
La charge des mineurs non accompagnés pèse sur les départements, tenus par la loi d’assurer la protection de l’enfance. Ils ne cessent de se plaindre de ne pas être aidés par l’Etat. Mais ils devraient être les premiers à réclamer une loi simplifiant et systématisant l’usage des radiographies osseuses. Pourquoi ne le font-ils pas ?
Hélas, le débat sur la question devrait être rendu plus difficile encore par un constat rarement formalisé : « Estimer l’âge d’un mineur par radiographie peut se révéler discriminatoire » (voir https://theconversation.com/estimer-lage-dun-mineur-par-radiographie-peut-se-reveler-discriminatoire-220873). En effet, les tests osseux tendraient à surestimer l’âge chronologique des jeunes africains (autrement dit, leur développement osseux serait plus rapide que celui des jeunes « caucasiens »). Mais comme on ne peut alléguer l’existence de races humaines, il vaut mieux glisser la question sous le tapis…
Ha le trop fameux Faudé ( photo d’illustration ) , mineur de 38 ans que sa » marraine » venait chercher au foyer chaque soir , la rouquine mère de famille – la garce – pour le glisser dans son lit !
La fable du pauvre mineur isolé consciencieusement diffusée par FR-3 , qui avait fait se tordre de rire tous les affûtés des réseaux sociaux
Le Droit d’Asile est une monumentale connerie qui sert la Gauche.
L’Immigration devrait soumise à des Lois strictes, en premier lieu sur présentation des documents officiels prouvant le nom, la nationalité, et l’âge du demandeur d’asile.
Quant à la durée du Droit d’Asile, automatiquement elle doit être limitée dans le temps, quitte à etre prolongée officiellement s’il y a lieu.
Puisqu’is se disent mineurs, il faut les installer dans des structures qui protègent les enfants:centres fermés et surveillés ou ils apprendront les rudiments de notre langue, des horaires bien définis, pas d’argent de poche, pas de téléphone, un emploi du temps rigoureux etc…On verra si tous ceux qui se veulent mineurs résisteront à cet état de fait. Et , évidemment, pas de mixité dans les dortoirs.
Les installer dans des centres pour enfants, soit. Mais l’autre nom des mineurs non accompagnés, c’est « ado en fugue ». Le premier devoir de la société est de les rendre à leurs parents. Quitte à ce que cela puisse apparaître parfois comme un retour à l’envoyeur !
européens, laissez vous dépouiller, violer, égorger sans rien dire,