La radio publique finlandaise (Yleisradio) a fait l’objet de vives critiques en raison de nombreux rapports accusant le service public de partialité de gauche, de gaspiller l’argent des contribuables pour des sessions de formation idéologique organisées par des militants, de tenir des listes noires illégales d’invités, d’utiliser la soi-disant « discrimination positive » à l’embauche et même d’interdire la mention de certains mots et de certaines personnes, comme Andrew Tate.
Le scandale a commencé début juin lorsque la journaliste indépendante finlandaise Sanna Ukkola a publié un article dans lequel elle accusait la radio publique finlandaise (FPR) de gaspiller de l’argent pour des sessions de formation à l’inclusivité, d’avoir des préjugés de gauche lors du choix des personnes à interviewer et d’accorder des récompenses financières aux journalistes qui parviennent à faire participer suffisamment de minorités à leur émission. Bien qu’elle ait fourni une vidéo d’une telle session et même un Excel que les journalistes ont utilisé pour suivre l’inclusivité de leurs interviewés, le FPR a nié ces allégations.
Kokosin vielä Ylen johdon oudot väitteet yhteen. En ole tällaista pödyn puhumista ennen nähnyt:
EXCELIT:
Yle on väittänyt hallintoneuvostolle, että kirjanpitoa moninaisuudesta ja haastateltavien valkointia ei Ylellä ole: https://t.co/LUBd0BGlun
Tässä Ylen edustaja kertoo: “Me…
— Sanna Ukkola (@Sukkola) July 5, 2024
L’article de Mme Ukkola a encouragé d’autres journalistes à se manifester et, le week-end dernier, un employé de FPR, Lloyd Libiso, est apparu dans un podcast finlandais populaire, détaillant l’étendue des préjugés politiques fabriqués au sein de l’entreprise. Il a avoué qu’on lui avait dit de ne pas inviter certaines personnes, comme le journaliste sportif finlandais Aleksi Valavuori, à son émission en raison de ses opinions sur les trans-athlètes. Il a également confirmé les affirmations d’Ukkola concernant les formations à l’inclusivité, en insistant sur le fait qu’elles étaient organisées par des militants de gauche finlandais connus.
Récemment, un ancien employé a déclaré dans le même podcast qu’il lui avait été interdit de mentionner Andrew Tate ou toute autre personne étroitement liée à lui, bien que son émission ait porté sur les questions masculines.
La situation est d’autant plus grave pour la direction d’Yleisradio que les preuves fournies par Ukkola et les employés montrent clairement que FPR a menti à la population et même au conseil parlementaire qui la supervise. Jusqu’à présent, en raison des vacances d’été du Parlement finlandais, aucune mesure n’a été prise, mais plusieurs députés des partis de droite ont juré d’agir. Le parti nationaliste finlandais souhaite enfin bouger les choses.
Si le gouvernement de droite de Petteri Orpo devait réellement demander des comptes aux dirigeants et nommer des personnalités neutres à la tête de FPR, ce serait l’une des plus grandes victoires nationalistes de cette décennie en Finlande. Jusqu’à présent, ils ont fait preuve d’une force politique surprenante et d’une volonté d’ignorer les demandes insensées de la gauche, rendant ainsi possible un véritable changement.
Fenno (correspondant finlandais)
Crédit photo : DR
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2 réponses à “« Ne dites pas Andrew Tate » Comment la radio publique finlandaise a sombré dans la folie gauchiste”
Dictature woke!
A tous les échelons européens…
Contre la dictature… Laforce!
le wokisme, la « discrimination » est interdite légalement sauf envers les blancs autochtones