C’est une cruelle réalité qui vient d’être dévoilée par la police Sud-Africaine : en 10 ans, les enlèvements dans le pays sont passés de 4 306 cas recensés à… 15 342 ! Devenue une véritable industrie, la criminalité liée aux kidnapping est telle que des citoyens sud-africains, notamment blancs, sont obligés de prendre une assurance contre les rapts !
Sans surprise, c’est la province du Gauteng qui détient le triste record du nombre d’enlèvements avec plus de la moitié des cas signalés. Le Kwazulu-Natal suit la province-capitale avec 3081 rapts enregistrés cette année.
Jeudi, la commissaire de la police nationale Fannie Masemala a déclaré : « Au cours des deux dernières années, plus de 250 ravisseurs de diverses nationalités ont été arrêtés et plus de 20 hommes d’affaires ont été secourus. Six étudiants ont également été secourus au cours de cette période.
« En six mois, plus de 54 ravisseurs opérant dans le Gauteng, le Nord-Ouest, le Mpumalanga et l’État-Libre ont été appréhendés. » Et l’activité est fort lucrative : « Sur les 3 976 cas d’enlèvement enregistrés au troisième trimestre, une rançon a été demandée dans 138 cas, tandis que 23 étaient liés à la traite d’êtres humains et 18 à l’extorsion. » selon un article du Daily Maverick.
Outre les malfrats, le secteur de l’assurance est le grand gagnant du phénomène. Ainsi le Daily Maverick donne la parole à Richard Hood, PDG de l’assureur Olea South Africa, qui déclare qu’un nombre croissant de personnes souscrivent une assurance pour se protéger ou protéger leurs enfants contre les enlèvements contre rançon.
« Bien qu’il n’existe aucun moyen de se protéger contre un enlèvement, il existe des moyens d’en atténuer les conséquences. Il existe une couverture qui offre une protection supplémentaire pour toute une série de dépenses liées à un incident d’enlèvement, et la plupart des polices d’assurance offrent des services d’assistance pour gérer l’affaire afin d’obtenir le meilleur résultat possible.
« Une assurance complète couvre une gamme de dépenses liées à un enlèvement, y compris le paiement des rançons, les frais de négociation, les soins médicaux et les services de gestion de crise », a déclaré Hood.
Et l’industrie de l’enlèvement a également ses modes. Ces derniers temps, les bouchers d’origine portugaise du Gauteng étaient, par exemple, très recherchés par les kidnappeurs.
Depuis la fin du pouvoir blanc, l’Afrique du Sud a régressé dans tous les domaines, notamment sécuritaires et économiques.
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4 réponses à “Afrique du Sud : les enlèvements multipliés par quatre en dix ans !”
oui pas de doute ! depuis la fin de l’apartheid c’est une totale réussite !🙄
D’un point de vue pragmatique, une assurance souscrite contre les rapts d’humains, n’a jamais ralenti les crimes en soi… Au contraire, plus on paye, plus on incite au crime.
Quant au pays lui-même, cette vague de criminalité contre les Blancs, c’est l’exemple le plus éclatant de l’incapacité de la race noire à diriger quoique ce soit.
Belle réussite le mythe de la nation dite arc en ciel !! Un naufrage social , racial et économique plus certainement.
Il est 29H30 en Europe.
Je vous ai repondu dans le cadre de nos échanges/commentaires entre 02h30 et 04h00 du matin heure canadienne, soit 08h30 et 10h00 du matin en France, et ce, comme je l’ai toujours fait.
Pour la troisieme fois, je constate que vous ne tenez pas compte de mes commentaires, puisque une bonne partie est radiée de vos envois.
Du reste, ce matin (après-midi tardive en France), aucun de mes commentaires n’apparait.
Y a-t-il une raison à cette exclusion, tout comme le fait que pendant presque une semaine, vous m’aviez totalement « barré » de tout envoi de votre Quotidienne de Breizh-Info » que pourtant j’apprecie beaucoup.
Bref, comment se fait-il que mes commentaires n’apparaissent pas ? Y-at-il un probleme, ou bien est-ce volontairement voulue, et dans ce cas expliquez-moi SVP.
Gaï de Ropraz
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