L’affaire des nageurs sud-coréens qui ont quitté le village olympique de Paris 2024 a suscité une nouvelle polémique mettant en cause la qualité de l’organisation de l’événement sportif. En désaccord avec les conditions de transport et de logement, ces athlètes ont préféré s’installer dans un hôtel à proximité des lieux de compétition. Retour sur les raisons de cette décision.
Des athlètes sud-coréens quittent le village olympique
Six nageurs sud-coréens ont exprimé leur mécontentement face aux conditions de transport mises en place pour les athlètes durant les Jeux Olympiques de Paris 2024. En effet, selon les informations disponibles, les temps de trajet entre le village olympique et les sites de compétition, notamment la piscine olympique située à Nanterre, étaient jugés trop longs et contraignants pour les athlètes, pouvant affecter leur performance et leur préparation.
Les responsables de la délégation sud-coréenne ont donc décidé de répondre favorablement à la demande de leurs nageurs de quitter le village olympique pour s’installer dans un hôtel situé à proximité immédiate de la piscine, à la Paris La Défense Arena de Nanterre, réduisant ainsi le temps de trajet à quelques minutes seulement.
Des conditions de transport insupportables à Paris
Pour justifier ce choix, le président de la Fédération coréenne de natation (KSF) a déclaré aux médias qu’il souhaitait « s’assurer qu’ils seront au moins un peu plus à l’aise ». Les athlètes se sont plaints des transports, affirmant que le trajet du village à la piscine prenait environ une heure et demie, selon certains d’entre eux.
Le nageur sud-coréen Kim Woo-min a partagé son expérience du trajet en navette après une séance d’entraînement jeudi dernier. « Il fait plus frais dehors qu’à l’intérieur du bus. Il faut habituellement environ 40 à 45 minutes du village à l’arène, mais cela nous a pris plus d’une heure et demie aujourd’hui. Les fenêtres ont été scellées probablement par crainte d’attaques terroristes. Mais il faut faire quelque chose », a-t-il rapporté au média coréen The Korea Times.
Kim Woo-min et un autre nageur sud-coréen, Hwang Sun-woo, ont comparé la navette à un « sauna ».
Des critiques envers le village olympique
Pour éviter tout problème, la fédération coréenne a donc décidé de placer ses six nageurs, dont deux prétendants à une médaille, dans des conditions optimales. Ils ne sont pas les seuls à critiquer le village olympique. Les handballeuses suédoises, par exemple, ont remplacé les matelas jugés trop durs par ceux de la marque IKEA.
D’autres délégations, comme celle des Britanniques, se sont plaintes de la cantine du village et ont fait appel à leur propre chef cuisinier, selon le quotidien britannique The Times. Certains produits alimentaires seraient très recherchés par les athlètes, entraînant des pénuries.
Autre couac en matière de transport, la skateuse brésilienne Rayssa Leal (médaillée d’argent en 2020 à Tokyo) a fait part de sa colère sur Instagram après avoir été oubliée par le bus de l’organisation des JO censé venir la chercher à la fin de son entraînement. Elle aura attendu la navette plus de trois heures, pour rien…
Crédit photo : capture YouTube (photo d’illustration)
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Une réponse à “JO 2024. Des nageurs sud-coréens n’ont pas supporté les transports parisiens”
Le fiasco continue , après une parade work pro LGBTQ++++ , un village avec des lits en cartons, nous avons maintenant des temps de parcours entre les sites trop long malgré une voies dédier, des sportifs oubliés , une cantine confier a sodexo qui visiblement est a la ramasse ; a rajouter une interdictions aux touristes d’utiliser autres chose qu’une carte Visa pour payer dans les boutiques du CIO.
Ces JO font enfoncer encore un peux plus la France dans les pays a ne pas visiter du fait de sont incapacité a organiser un événement international.