La France, jadis fière de son système de santé, se trouve aujourd’hui face à une crise sans précédent. La pénurie de soignants et de médecins atteint des niveaux critiques, et les patients peinent à trouver des spécialistes, particulièrement dans les régions éloignées comme la Bretagne. Nous devons agir maintenant, avec détermination et vision, pour sauver notre système de santé. Il est temps d’adopter une approche radicale, une véritable « médecine de guerre », pour relancer l’hôpital et garantir à tous les citoyens l’accès à des soins de qualité.
La pénurie de soignants : une crise à résoudre
Le constat est alarmant : les hôpitaux manquent cruellement de personnel. Infirmiers, aides-soignants, médecins généralistes et spécialistes sont en nombre insuffisant pour répondre aux besoins croissants de la population. Cette pénurie entraîne une surcharge de travail insoutenable pour les soignants en poste, affectant leur moral et leur efficacité. De plus, elle compromet gravement la qualité des soins prodigués aux patients.
La bureaucratisation excessive du système hospitalier aggrave encore la situation. Les soignants passent plus de temps à remplir des formalités administratives qu’à s’occuper de leurs patients. Cette dérive administrative doit être corrigée en urgence. Nous devons libérer les soignants de ces tâches superflues pour qu’ils puissent se consacrer pleinement à leur mission première : soigner.
Pour remédier à cette pénurie, il est impératif d’accélérer la formation des professionnels de santé. Les quotas actuels d’admission dans les écoles de médecine, d’infirmerie et de formation d’aides-soignants doivent être augmentés de manière significative. Il est également crucial de réduire les délais de formation sans sacrifier la qualité de l’enseignement.
La création de nouvelles écoles et l’extension des capacités des établissements existants sont des mesures nécessaires. Par ailleurs, il est essentiel de moderniser les méthodes pédagogiques, en intégrant davantage de formations pratiques et de simulations cliniques. Les étudiants doivent être préparés à faire face à des situations complexes et variées dès leur entrée dans la profession.
Revaloriser les salaires pour tous les employés d’hôpitaux
La revalorisation salariale est un levier incontournable pour attirer et retenir les talents dans le secteur de la santé. Les salaires actuels ne reflètent pas les compétences, les responsabilités et l’engagement des soignants. Il est donc urgent d’augmenter de manière substantielle les rémunérations de tous les employés d’hôpitaux, des aides-soignants aux médecins spécialistes, avec un mot d’ordre : pas un agent en dessous de 2000 euros nets, quoi qu’il en coûte.
Cette revalorisation doit s’accompagner de meilleures conditions de travail. Les horaires doivent être aménagés pour éviter les épuisements professionnels, et des dispositifs de soutien psychologique doivent être mis en place pour aider les soignants à gérer le stress et la pression liés à leur métier.
Une Réforme Nécessaire de l’Aide Médicale d’État (AME)
Il est impératif de réformer l’Aide Médicale d’État (AME) pour la rendre plus efficace et durable. Plutôt que de la supprimer, nous devons négocier avec les pays d’émigration pour qu’ils prennent en charge les frais médicaux de leurs ressortissants. Ces négociations pourraient inclure des sanctions telles que la suppression de l’aide au développement pour les pays refusant de coopérer.
Par ailleurs, l’AME doit être conditionnée uniquement aux soins urgents, vitaux, ou aux maladies présentant un risque épidémique. Cette approche garantirait que les ressources limitées sont utilisées de manière optimale, tout en assurant que les besoins de santé urgents y compris des migrants en situation irrégulière (avant de les renvoyer dans leurs pays) sont satisfaits.
Déployer une « Médecine de Guerre »
La situation actuelle nécessite des mesures d’urgence, une véritable « médecine de guerre ». Il s’agit d’une mobilisation générale de toutes les ressources disponibles pour répondre aux besoins de la population. Cette approche implique plusieurs actions concrètes :
- Recrutement International : Aller chercher des soignants qualifiés à l’étranger pour pallier temporairement les manques. Ces professionnels doivent être intégrés de manière équitable et respectueuse, sans précarisation, mais sans surpaye non plus (ce qui est actuellement le cas de médecins qui font comme des « piges » et qui sont surpayés sur 24-48h. Il faut bien évidemment conditionner la venue de soignants internationaux en priorité à des pays européens, puis ensuite, à des pays du monde qui ne sont pas des dictatures (Cuba est donc exclu d’emblée)
- Utilisation de structures temporaires : Installer des hôpitaux de campagne et des cliniques mobiles – y compris avec du personnel militaire qui sera plus utile au contact de son propre peuple que dans des contrées lointaines – dans les zones les plus touchées par la pénurie. Ces structures permettront de désengorger les hôpitaux et d’assurer un accès rapide aux soins.
- Digitalisation et Téléconsultation : Développer massivement les outils de téléconsultation pour permettre aux patients de consulter des spécialistes sans avoir à se déplacer. La digitalisation des dossiers médicaux et des procédures administratives doit être accélérée pour gagner en efficacité.
- Partenariats Public-Privé : Encourager les partenariats entre les hôpitaux publics et les cliniques privées pour partager les ressources et les compétences. Cette collaboration doit être encadrée pour garantir l’accès aux soins pour tous, sans discrimination financière.
Restaurer la confiance entre patients et soignants
Enfin, il est essentiel de restaurer la confiance des citoyens dans le système de santé. Cela passe par une communication transparente sur les réformes entreprises et les progrès réalisés. Les patients doivent se sentir écoutés et respectés, et les soignants doivent être reconnus et valorisés pour leur dévouement.
La mise en place de conseils de patients et de soignants, qui participeraient à l’élaboration des politiques de santé, pourrait renforcer cette confiance. Ces instances permettraient de recueillir les avis et les suggestions de ceux qui vivent et travaillent au cœur du système de santé, afin de proposer des solutions concrètes et adaptées.
La crise actuelle du système de santé en France nécessite une réponse à la hauteur des défis. En adoptant une « médecine de guerre », en accélérant la formation des professionnels de santé, en revalorisant les salaires et en améliorant les conditions de travail, nous pouvons sauver notre système de santé. Il est temps de faire preuve de courage et de détermination pour garantir à tous les citoyens l’accès à des soins de qualité. La santé est un droit fondamental, et il est de notre devoir de tout mettre en œuvre pour le protéger.
La santé nécessite le « quoi qu’il en coûte » qu’on a entendu ces dernières années pour tout et n’importe quoi. Il n’est pas normal que la France soit en voie de tiers mondisation, alors même que les charges et les impôts n’ont jamais été aussi importants. Il faut une révolution médicale.
YV
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