Un homme de 47 ans a été retrouvé mort dans son appartement de la rue Maréchal Clauzel, dans le quartier de Kergoat à Brest, dans la nuit de vendredi à samedi. Deux suspects sont en garde à vue.
Les événements tragiques se sont déroulés au dernier étage d’un immeuble situé dans le quartier populaire de Kergoat, à Bellevue. Les enquêteurs restent discrets, mais les voisins de Thierry Kerdraon, 47 ans, découvert mort vers 4 heures du matin, se montrent moins réservés. Les résidents affirment que des cris et des bruits perturbants étaient fréquents depuis que l’homme avait emménagé dans ce logement, fourni par le centre communal d’action sociale (CCAS) de Brest. Malgré de multiples appels à la police, les nuisances persistaient. Certains voisins indiquent même qu’une procédure d’expulsion avait été envisagée.
La victime était généralement perçue comme une personne tranquille lorsqu’il était seul, mais ses invités provoquaient souvent des troubles. Les voisins rapportent des perturbations presque nocturnes dues à des fêtes fréquentes, et l’une de ces soirées aurait apparemment dégénéré. Les autorités ont aussi confirmé que le drame s’était probablement noué sous fond d’alcool massif et de stupéfiants.
Par ailleurs, vendredi soir, aux alentours de 19 h 20, un jeune homme de 20 ans a été grièvement blessé par arme à feu dans le quartier de Lambézellec à Brest. L’incident a eu lieu rue Pierre-Corre. Les services d’urgence, rapidement dépêchés sur place, ont prodigué les premiers soins avant de transporter la victime au CHU de la Cavale Blanche.
Vers 22 h, les enquêteurs étaient toujours sur les lieux pour effectuer les prélèvements nécessaires et recueillir les témoignages des résidents. Selon Le Télégramme, il s’agirait possiblement d’un différend d’ordre intime.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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2 réponses à “Meurtre à Brest. Un homme tué dans son appartement. Des tirs dans le quartier de Lambézellec”
Au lieu de faire des fêtes maritimes, on pourrait peut être investir plus de pognon pour une ville « propre », où l’on se sente en sécurité?
Jadis on chantait « Viens donc boire un coup à Lambé » avec le groupe Matmatah, c’était un village de campagne Lambé