À partir du 2 septembre 2024, Nantes mettra en place un système de lecture automatique des plaques d’immatriculation pour veiller plus efficacement au respect de la réglementation concernant le stationnement payant. Cette initiative vise initialement à améliorer la rotation des véhicules et à assurer une gestion plus stricte des places de stationnement disponibles en ville. Elle devrait surtout rapporter de l’argent à la ville de Nantes en matraquant le contribuable un peu plus.
Un déploiement progressif et des tests sur le terrain
Avant la mise en place officielle, des tests seront réalisés entre le 17 et le 31 juillet. Durant cette période, des voitures équipées du nouveau dispositif circuleront en ville pour évaluer le fonctionnement du système sur le terrain. La mairie a assuré qu’aucune verbalisation ne sera effectuée pendant cette phase de test.
Nantes Métropole Gestion Service (NMGS), une entreprise publique opérant dans le secteur du stationnement à Nantes, sera responsable du contrôle. Créée en 1976, NMGS gère divers équipements et services pour le compte de Nantes Métropole, et elle sera désormais dotée d’un système de lecture automatique des plaques d’immatriculation pour renforcer la surveillance du stationnement payant. Cette technologie permettra de détecter plus facilement les infractions et de s’assurer que les règles de stationnement sont respectées.
Objectifs et impacts du nouveau système
Le principal objectif de cette mesure est de garantir une meilleure rotation des véhicules, en s’assurant que les conducteurs respectent les durées de stationnement autorisées. La ville espère ainsi réduire le nombre de véhicules stationnés trop longtemps au même endroit, libérant ainsi des places pour d’autres usagers et améliorant la fluidité du stationnement en centre-ville.
Le recours à ce système automatisé suscite des réactions variées parmi les habitants et les commerçants. Certains voient d’un bon œil cette initiative, espérant qu’elle permettra de libérer plus de places de stationnement, tandis que d’autres redoutent une surveillance accrue et une augmentation des verbalisations.
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