Selon une nouvelle étude publiée par l’Insee Bretagne, intitulée « En Bretagne, des territoires ruraux attractifs pour les jeunes actifs et les retraités« , les communes rurales bretonnes continuent de gagner des habitants, bien que le rythme de cette croissance ait ralenti ces dernières années.
Une région principalement rurale
Avec 54 % des Bretons vivant dans des communes rurales, la Bretagne administrative se classe comme la deuxième région la plus rurale de France. Entre 2019 et 2020, 52 300 personnes ont quitté les zones rurales bretonnes pour s’installer dans des communes urbaines de la région ou ailleurs en France, tandis que 66 800 personnes ont fait le chemin inverse, la majorité des nouveaux arrivants étant déjà des résidents bretons.
Les actifs sont les principaux moteurs de cette dynamique migratoire, étant généralement plus jeunes et souvent en couple, avec ou sans enfants. En revanche, les élèves et étudiants tendent à quitter les zones rurales pour se rapprocher des pôles d’enseignement urbains, ce qui explique pourquoi les départs sont plus nombreux que les arrivées pour cette catégorie.
Les retraités privilégient le rural
Les retraités, bien que moins mobiles, montrent une tendance à s’installer dans les zones rurales plutôt qu’à les quitter. Cette migration de retraités vers les campagnes contribue également à la croissance démographique de ces territoires.
Malgré l’attrait des communes rurales, le solde naturel, c’est-à-dire la différence entre les naissances et les décès, reste négatif. La croissance démographique observée est donc principalement due à un excédent des arrivées sur les départs.
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3 réponses à “Les communes rurales bretonnes attirent de nouveaux habitants : un dynamisme toutefois freiné”
La folie est l’œuvre de nos pseudo gouvernants ! Les Chrétiens ont fait la France… les crétins veulent sa peau !
Pas seulement les crétins mais les véritables forces occultes du mal: Bilderberg est ses multiples organisations, fondations et autres joyeusetés…
Un bémol toutefois pour ce regain d’intérêt vers les communes rurales .
( pas trop loin d’une ville avec services publics inclus – dont l’hôpital – quand il en reste …. voire )
Je prends l’exemple de la ville de St Brieuc , répondant aux voeux de Bruxelles – grosso modo , importantes concentrations urbaines et un quasi désert rural autour – qui vient de s’adjoindre autoritairement ( l’avis de personne n’a été requis ) une quarantaine de communes périphériques à caractère rural dans sa » communauté urbaine » .
En fait cette opération revient à se constituer une réserve foncière ( et fiscale of course ) pour les projets urbanistiques futurs ; depuis cette adhésion forcée , il n’est que de voir la multiplication des lotissements , les centre bourgs qui se transforment et mutent vers le péri-urbain .
Retraités et actifs en quête de verdure et de tranquillité seront rejoints par l’urbanisation et ses méfaits – qu’ils ont fui – d’ici deux ou trois décennies .