Nous vous proposons ci-dessous la présentation d’un livre (et une interview) qui vont faire polémique dans le monde catholique. Voici la présentation de l’éditeur de ce « Coup d’Etat dans l’Eglise ».
Parler d’un coup d’État dans l’Église peut sembler inouï. Pourtant, le père Andrea Mancinella, dans son livre Coup d’Etat dans l’Eglise, montre que le corps ecclésial a été victime d’un coup d’État bien planifié, d’un complot.. Après avoir frappé les nations chrétiennes, il restait à frapper l’Église catholique.
La documentation présentée nous permet d’avoir une vision concise et compréhensible de la manière donc procède la Révolution qui a porté son action subversive dan l’Église avec le Concile Vatican II. Ce coup de maître de Satan et des ennemis du Christ et de son Église a sans doute été, comme l’a rappelé Mgr Marcel Lefebvre, abondamment cité par Don Mancinella, de parvenir à placer sur le trône de Pierre des papes imprégnés de la nouvelle théologie moderniste.
Dans ce coup d’État, une élite subversive que l’on peut appeler l’Église profonde, composée des partisans de la pax oecumenica, la paix mondiale de l’Antéchrist, du Nouvel Ordre Mondial, a réussi à s’infiltrer dans l’Église en renversant le pouvoir établi par une action lente mais inexorable, pour aboutir à la « république conciliaire » sous la présidence de Bergoglio.
La méthode révolutionnaire de François est plus explicite, nonchalante et informelle que celle de ses prédécesseurs, mais sur le fond la matrice profonde est la même. Si nous ne comprenons pas la fenêtre d’Overton ecclésiale dans laquelle nous sommes situés, tôt ou tard nous tomberons dans le piège.
Face à ce coup d’État, que devons-nous faire ? C’est ce qu’illustre le chapitre XIII de cet ouvrage, que nous laissons au lecteur le soin de découvrir à la fin d’une lecture très captivante.
L’auteur :
L’auteur, Don Andrea Mancinella, né à Rome le 16 août 1956, ordonné dans le diocèse d’Albano en 1983, fût un prêtre courageux qui, au cours des dernières décennies, n’a pas craint de dénoncer la crise de l’Église et l’infiltration du modernisme jusqu’à ses sommets. Il s’est battu pour la Messe de toujours et pour la doctrine catholique immuable. Ermite, homme de prière et d’action, bon et fidèle au Christ, il approuva, en 2023, la publication italienne de Golpe nella Chiesa, son chef-d’œuvre, son « testament spirituel ». Rappelé à Dieu le 29 février 2024, alors que la traduction française était en cours, Coup d’État dans l’Église lui est dédié. En 2007, les publications du Courrier de Rome avait publié son premier livre intitulé 1962, Révolution dans l’Église, Brève chronique de l’occupation néo-moderniste de l’Eglise catholique, qui fut un succès de librairie et est épuisé depuis lors.
Pour évoquer cet ouvrage, nous avons interrogé sa traductrice en langue française, Carla de Condé.
Breizh-info.com : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Carla de Condé : Mariée avec un Britannique, et mère de 6 enfants, je suis franco-italienne, historienne de formation. J’ai toujours baigné dans une ambiance intellectuelle. J’ai rejoint jeune la Tradition catholique et l’engagement politique. Depuis une dizaine d’années, je consacre une partie de mon temps à la rédaction d’articles politiques et religieux, principalement axés sur l’Italie et le Vatican.
Breizh-info.com : Qu’est-ce qui vous a poussé à traduire et à éditer ce livre sur un sujet aussi controversé que le coup d’État dans l’Église ?
Carla de Condé : La crise de l’Église dure maintenant depuis plus de 60 ans. Les jeunes générations en comprennent difficilement les racines. Ce livre retrace de manière exhaustive les fondements et les conséquences de cette crise. Il démontre notamment que le pontificat si scandaleux de François n’est pas une génération spontanée mais est relié aux pontificats conciliaires précédents.
Ce livre qui a rencontré un grand succès en Italie a le grand mérite d’être clair, didactique et pédagogique sur un sujet, aussi controversé soit-il pour certains, qui impacte la sphère non seulement religieuse mais également civile et politique. J’ai donc accepté de le traduire en le proposant aux Éditions Médias Culture et Patrimoine afin de lui offrir une visibilité en France.
Breizh-info.com : Qu’est-ce que l’auteur entend par « coup d’État » dans le contexte de l’Église catholique ?
Carla de Condé : Dans la préface, Mgr Vigano donne une définition du coup d’État : « Un coup d’État est un renversement du pouvoir en place pour changer le régime par la force ou la fraude. » L’Église catholique est une monarchie. Le coup d’État en son sein a consisté, avec le Concile Vatican II, à séculariser l’autorité, démocratiser et parlementariser son gouvernement, pour finalement nier l’autorité de Dieu et de son Église, et par voie de conséquence, nier la doctrine catholique immuable pour la remplacer par une autre doctrine évolutive, ouverte aux mœurs et coutumes du monde, qui elles-mêmes fluctuent au gré des passions humaines. Mgr Vigano le dit très bien : le coup d’État dans l’Église a consisté à « saper le caractère sacré de son Autorité et en affaiblir l’efficacité de gouvernement en changeant sa structure monarchique en une sorte de république parlementaire. Et c’est ce qu’ils ont fait, en appliquant à l’Église la dynamique d’une quelconque société temporelle ». Ce coup d’État dénoncé dans le livre a renversé « l’Église préconciliaire » pour établir « l’Église conciliaire », -pour reprendre l’expression du cardinal Benelli qui fut un proche collaborateur du pape Paul VI-, et sa religion conciliaire.
Breizh-info.com : Quelles sont les principales preuves ou événements qui valideraient ce complot bien planifié contre l’Église ?
Carla de Condé : Les grands Pontifes qui ont courageusement combattu les sectes maçonniques étaient bien conscients que le plan des Francs-Maçons consistait en la destruction de la societas christiana afin de la remplacer par le Nouvel Ordre Mondial. De nombreux documents publiés à l’époque – et immédiatement discrédités comme « théories du complot » – faisaient clairement état des étapes pour y parvenir. Ces sectes maçonniques ont frappé les nations chrétiennes. Il leur restait ensuite à frapper l’Église catholique.
Le livre du père Mancinella présente une documentation qui permet d’avoir une vision concise et compréhensible des preuves et des événements qui valident ce complot, le Concile Vatican II étant le plus marquant.
Deux exemples parmi tant d’autres preuves : le numéro spécial de Propagande du Parti communiste italien à l’occasion de son Congrès de 1964 écrivait : « L’extraordinaire ouverture du Concile, comparée à juste titre aux États généraux de 1789, a montré au monde entier que la vieille Bastille politico-religieuse a été ébranlée jusque dans ses fondements. […] Une possibilité jusqu’alors imprévue s’est présentée d’approcher, par des manœuvres appropriées, de notre victoire finale ». Yves Marsaudon, haut dignitaire maçonnique de la Grande Loge de France, a lui aussi fait l’éloge du triomphe des valeurs maçonniques désormais acceptées par Vatican II : « Les chrétiens ne devront pas oublier que tous les chemins [toutes les religions, ndlr] conduisent à Dieu, et ils devront se maintenir dans cette courageuse notion de liberté de pensée, qui – à cet égard on peut vraiment parler de révolution, partie de nos loges maçonniques – s’est étendue magnifiquement au-dessus de la coupole de Saint Pierre. »
Breizh-info.com : Comment le Concile Vatican II a-t-il joué un rôle dans ce que vous décrivez comme une révolution au sein de l’Église ?
Carla de Condé : Les phrases citées plus haut témoignent bien que le Concile Vatican II a été perçu par ses promoteurs et ses soutiens comme une révolution. Yves Marsaudon écrivait encore : « Nous souhaitons de tout cœur la réussite de la Révolution de Jean XXIII ». Rappelons que ce fut Jean XXIII qui convoqua le Concile Vatican II.
Le dominicain Yves Congar se réjouissait en affirmant qu’avec Vatican II, « l’Église a fait sa paisible révolution d’Octobre » ; c’est-à-dire, s’extasiait de son côté un autre théologien moderniste Edward Schillebeeckx O.P., que cette révolution a fait entrer dans l’Église catholique les « nouvelles valeurs modernes de la démocratie, de la tolérance, de la liberté. Toutes les grandes idées de la révolution américaine et française, combattues par des générations de Papes, toutes les valeurs démocratiques ». En somme les valeurs qu’avaient combattues les papes d’avant le Concile.
Breizh-info.com : Pourquoi pensez-vous que les réformes de Vatican II ont été si dévastatrices pour la foi catholique traditionnelle ?
Carla de Condé : Parce qu’elles ont changés en profondeur la foi des catholiques, la doctrine catholique, l’ont vidée de sa sève. C’est l’Église et le Christ lui-même qui sont relativisés, ainsi que la notion de péché et de Salut Éternel.
Comme le souligne Don Mancinella dans son introduction « Depuis des décennies, le monde catholique est témoin d’une série de changements apparemment irrépressibles dans l’Église. (…) les catholiques ont vu de nombreuses vérités de foi se dissoudre les unes après les autres, de manière plus ou moins indirecte, dans le feu d’artifice conçu par une hiérarchie et un clergé de plus en plus enclins à l’aggiornamento conciliaire, ouverts à tous les courants de pensée et prêts, pour cela, à troquer aussi la Vérité révélée contre le mirage d’un faux œcuménisme et d’une fausse paix mondiale ».
La conséquence de ces réformes a été, et est encore, une crise de la foi qui détruit l’Église et perd les âmes. Les novateurs au Concile, imprégnés d’esprit protestant et moderniste, ont changé de foi, pour arriver à une nouvelle religion soi-disant catholique aussi nébuleuse dans la doctrine que laxiste dans les mœurs.
Le témoignage du journaliste et vaticaniste Aldo Maria Valli, postface du livre, est la meilleure réponse à votre question.
Breizh-info.com : Qui compose l’élite subversive que vous appelez « Église profonde » ?
Carla de Condé : La hiérarchie conciliaire actuelle, depuis Paul VI à François, qui tient les rênes du pouvoir à Rome et dans nombre de diocèses, séminaires, Ordres religieux, et œuvre contre l’Église catholique et la Tradition. Elle est imprégnée de cette nouvelle théologie moderniste, aux saveurs néo-protestantes, qui ne croit plus en une Vérité révélée et immuable ; elle est imbue de mondialisme, gay-friendly, éco-compatible. Avec elle, « notre sainte mère l’Église Catholique s’est transformée en cette chose dont personne ne sait plus ce que c’est, un peu une mauvaise copie du protestantisme, un peu une ONG humanitaire, un peu un lieu de célébrations ringardes, un peu trafiquante de miséricorde contrefaite » (Aldo Maria Valli).
Breizh-info.com : Quelles sont les principales actions ou décisions prises par cette élite pour infiltrer et transformer l’Église ?
Carla de Condé : En tout premier, elle a réhabilité les principaux représentants du modernisme, théoriciens de ce que l’on appelle la nouvelle théologie qui a une conception très élastique de la vérité et un fondement gnostique. Ils avaient été condamnés par les papes d’avant le Concile. Citons Don Enrico Buonaiuti, peut-être le plus connu et aussi le plus extrémiste des modernistes italiens, l’abbé Loisy, peut-être le représentant le plus emblématique du modernisme, Henri de Lubac et les nouveaux théologiens Urs von Baltasar, Karl Rahner, Congar, Chenu, Blondel, Teilhard de Chardin, etc. Mais comme le rappelle Don Mancinella « le mouvement moderniste accusa le coup » de ces condamnations mais « un certain mécontentement et une résistance sourde aux directives du Pape s’étaient répandus presque partout. (…) Cette sorte de mur mou opposé à l’action du Pape a permis aux modernistes de survivre et de poursuivre leur activité, bien que de manière plus prudente et clandestine, jusqu’au triomphe de leurs disciples au Concile Vatican II ».
Au Concile, un grand nombre des représentants de la nouvelle théologie mentionnés ci-dessus (qui, rappelons-le, avaient été condamnés, parfois excommuniés), ainsi que d’autres dont le jeune Joseph Ratzinger, sont en effet devenus les théologiens-guides des Pères conciliaires pendant les travaux du Concile Vatican II, qui, pour cette raison, a été appelé à juste titre le Concile des théologiens.
Depuis le XIXe siècle, le but de ces théologiens modernistes était de transformer l’Église catholique. Grâce à Vatican II, où ils ont pris le pouvoir avec la bénédiction de Jean XXIII et ensuite de Paul VI, leurs idées novatrices ont triomphé.
Breizh-info.com : Vous mentionnez que des papes imprégnés de la nouvelle théologie moderniste ont été placés sur le trône de Pierre. Pouvez-vous donner des exemples précis ?
Carla de Condé : Alors que Pie XII est intervenu de manière décisive pour condamner au nom de l’Église la nouvelle théologie et ses propagateurs, notamment avec l’Encyclique Humani generis, à sa mort le cardinal Angelo Giuseppe Roncalli, patriarche de Venise, fut élu souverain Pontife et choisit le nom de Jean XXIII.
Angelo Roncalli, sous son sourire bon enfant, était un ami des modernistes qui l’influencèrent. « L’œcuménique cardinal Roncalli représentait sans aucun doute, pour les milieux néo-modernistes, un futur Pape idéal » souligne Don Mancinella. L’ami de Roncalli, le moderniste père Lambert Beauduin, qui le connaissait bien, prononça ces mots significatifs au moment du conclave : « S’ils élisaient Roncalli […] tout serait sauvé : il serait capable de convoquer un Concile et de consacrer l’œcuménisme ».
Tous les papes qui suivirent, de Paul VI à François, sortent la même matrice moderniste et néo-protestante.
Breizh-info.com : Comment évaluez-vous le pontificat du pape François par rapport à cette infiltration moderniste ?
Carla de Condé : La méthode révolutionnaire de François est plus explicite, nonchalante et informelle, voire vulgaire, que celle de ses prédécesseurs, mais la matrice profonde est la même. Si, pour ses prédécesseurs conciliaires, le démantèlement s’était davantage concentré sur les trois premiers commandements (les plus importants, qui concernent directement Dieu), François élargit sensiblement le champ d’action en impliquant plus explicitement les sept autres, ce qui impacte plus visiblement la société à travers la dislocation de la morale naturelle, celle de la famille traditionnelle notamment.
Le pontificat de François, et je reprends les mots d’Aldo Maria Valli, « restera dans l’histoire comme l’un des plus misérables mais il faut d’abord rappeler que le Pape argentin n’est pas le seul artisan de la défaite. Il s’agit plutôt du dernier maillon (pour l’instant) d’une longue chaîne. Lui attribuer toute la responsabilité, peut-être en prétendant qu’il n’est pas Pape, signifie ne pas reconnaître la réalité telle qu’elle est et se réfugier dans le fantasme. François a certes donné une accélération, mais la direction du voyage est née bien avant lui ». Cependant, continue le vaticaniste italien, et je souscris à son analyse, « nous sommes ici face à un Pape qui, au nom des puissances qui le soutenaient, a mis en œuvre dès le début de son mandat un plan destiné à déstabiliser et à renverser. Pas une crise donc, mais une révolution. Un nouveau chapitre révélateur de la guerre moderniste contre l’Église catholique. Disons-le encore plus clairement : avec le pontificat de Bergoglio, nous voyons pleinement à l’œuvre la tentative de donner naissance à une nouvelle religion qui remplacerait le catholicisme ».
Breizh-info.com : Pouvez-vous expliquer le concept de la fenêtre d’Overton ecclésiale et comment elle s’applique à la situation actuelle de l’Église ?
Carla de Condé : Le concept de « fenêtre d’Overton » décrit le fait d’instiller une idée inacceptable afin de la rendre acceptable par le simple fait de l’avoir émise. Avec François, nous sommes entrés dans une nouvelle phase de ce « Magistère liquide » qui ne dit plus la vérité immuable : provocations, coups de théâtre, discours improvisés deviennent des faits fréquents. À côté de mots ouvertement inacceptables, les phrases qui peuvent être facilement extrapolées et interprétées dans des directions opposées ne manquent pas. Par exemple, son « Qui suis-je pour juger ? » a été rapidement salué par la presse comme une légitimation du monde LGBT ; sa phrase « La vérité n’est jamais absolue » est devenue le titre d’un chapitre signé par François lui-même dans le livre Dialogue entre croyants et non-croyants. Sans parler des textes doctrinaux et d’actes proprement anti-catholiques comme la Déclaration de Lund, l’Exhortation Amoris Laetitia, le document d’Abou Dhabi sur la fraternité humaine et l’affaire de la Pachamama. On pourrait continuer avec une liste interminable d’exemples ouvrant une « fenêtre d’Overton » ecclésiale pour changer les mentalités et ainsi la foi catholique.
Breizh-info.com : Comment les fidèles peuvent-ils éviter de tomber dans ce piège ?
Carla de Condé : Pour éviter de tomber dans le piège, il est nécessaire d’avoir une formation intellectuelle de base. Se former, relire les grands auteurs contre-révolutionnaires, prendre ou reprendre en main, si ce n’est le Denzinger avec les encycliques pontificales (jusqu’à Pie XII, bien sûr) et les textes des Conciles œcuméniques antérieurs à Vatican II, au moins un catéchisme catholique sérieux et clair, tel le catéchisme de Saint Pie X. Il est important également de connaître le combat de Mgr Lefebvre.
Mais ce qui est essentiel, c’est de comprendre que sans la grâce, c’est-à-dire sans l’aide surnaturelle de Dieu, aucune formation intellectuelle et doctrinale est suffisante. La crise de l’Église a commencé précisément par un abandon progressif de la vie spirituelle, au profit d’un intellectualisme et d’un activisme immodérés, et donc non seulement stériles mais nuisibles. C’est donc d’abord sur le Sacrifice de la Messe, source de toute grâce, que nous devons fonder notre combat. Et dans ce combat spirituel et doctrinal, l’Église nous a donné une arme que le monde méprise évidemment, mais qui est extraordinairement efficace, la prière du Rosaire.
Breizh-info.com : Comment contrer ce coup d’État au sein de l’Église ? Comment les fidèles et les clercs peuvent-ils rester fidèles à la doctrine catholique traditionnelle dans ce contexte ?
Carla de Condé : La résolution de cette crise de l’Église reste entre les mains de Dieu !
Pour contrer ce coup d’État dans l’Église, à notre échelle humaine, en plus de la formation intellectuelle et de la vie de la Grâce, il est indubitablement nécessaire de mettre en pratique le conseil que donnait Mgr Lefebvre : « C’est donc un devoir strict pour tout prêtre [et nous pouvons rajouter tout fidèle] voulant demeurer catholique de se séparer de cette Église conciliaire aussi longtemps qu’elle ne retrouvera pas la Tradition du Magistère de l’Église et de la foi catholique. »
Breizh-info.com : Quel a été l’accueil de ce livre parmi les fidèles ? Et parmi la hiérarchie ecclésiastique ou d’autres intellectuels catholiques ?
Carla de Condé : L’accueil a été plutôt favorable au sein du monde de la Tradition au sens large. Des membres de la hiérarchie catholique et des intellectuels nous ont félicité. L’un d’eux nous a écrit : « Je suis en train de terminer le livre sur le Coup d’État au Vatican. C’est un livre d’exception, un des meilleurs que je n’ai jamais lus sur ce registre. Toutes mes félicitations et mes remerciements. »
Notre plus grand souhait est que ce livre soit lu par de simples fidèles catholiques qui perçoivent le problème sans le comprendre. Ils y trouveront des réponses et, je pense, un certain apaisement.
Pour vous procurer Coup d’État dans l’Église : https://medias-culture-et-patrimoine.com/products/coup-d-etat-dans-l-eglise
Propos recueillis par YV
[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
8 réponses à “Carla de Condé (Coup d’Etat dans l’Eglise) : « La résolution de cette crise de l’Église reste entre les mains de Dieu ! » [Interview]”
lamentable : par exemple la franc maçonnerie reste refusée ; plusieurs saints papes reconnus aussi par les miracles que Dieu accorde par leur intercession ; au départ certains prêtres, cardinaux, évêques ont voulu tout changer, faussant le Concile ; mais nos Papes ont redressé la barre ; Mgr lefevre, orgueilleux, a refusé d’obéir créant un nouveau schisme ; ceux qui le suivent se justifient.
L’Antéchrist, Satan en personne, est entré dans l’Eglise de la même façon qu’il s’est installé à l’Elysée sous les traits de E. Macron, celui qui a détruit la France, qui veut dominer l’Europe puis le Monde et qui nous foutra la 3eme mondiale.
Quel gloubi-boulga ! Si l’Eglise avait suivi la voie proposée par le respectable abbé Loisy ou monseigneur Duchesne, qui n’étaient ni satanistes ni francs-maçons (!!!), elle n’en serait pas là. C’est son immobilisme – et pas un complot ! – qui a condamné l’Eglise à un aggiornamiento qui s’est révélé désastreux. Entre un concile et des Etats généraux, c’est toujours une minorité activiste qui tire les marrons du feu. Naguère il y a eu en France de grands théologiens (Congar, Lubac, Daniélou), ensuite on est passé aux bateleurs (Mgr Gaillot, Di Falco, le jésuite La Morandais), maintenant on n’a plus, qu’il s’agisse de l’église conciliaire ou de l’église tratra, que des affaires de moeurs, de pédophilie, de religieuses engrossées forcées d’avorter, etc. Les civilisations meurent, les religions aussi.
D’où l’appel de Mgr Vigano pour la destitution de Bergoglio l’usurpateur mondialiste, soutien des politiques sanitaires criminelles, faux-pape précédent la venue de l’antéchrist
Si Ar Gedour propose cet ouvrage j’en prends deux. Ar Gedour je connais j’ai confiance et je règle par chèque comme d’habitude. Ok avec jakm… Que voulez-vous je ne sais ni lire ni écrire!
Nouvel Ordre mondial peut etre. Les chrétiens sont nombreux à ne plus y trouver source de foi. Je ne vais plus à la messe. J’ai envie pendant les homélies de sortir du rang et de crier d’arreter d’abetir les fidèles avec des billevesées si loin de Jesus Christ. Et il y aurait à dire aujourd’hui sur comment être chrétien. Le dernier discours du capitaine TRAORE était un vrai discours de Chrétien https://reseauinternational.net/burkina-faso-adresse-du-capitaine-ibrahim-traore-chef-de-letat-aux-forces-vives-de-la-nation/, les discours de Poutine sont imprégnés de la foi chrétienne et d’autres. Mais la foi n’est plus que rarement dans nos églises.
Je ne peux que souscrire aux propos du Roi Arthur! J’ai connu avant et depuis la glissade vers l’enfer! Oui il fallait évoluer pour maîtriser le changement l’immobilisme n’est jamais productif, souvent ce sont des vieux cons qui ne veulent rien changer car ils sont incapables d’imaginer autre chose que le monde qu’ils ont connu contrairement aux gens intelligents comme un chef d’entreprise ou un général sur le terrain qui doit s’adapter aux circonstances qui se présentent pour garder la main! Là ça ronronnait, dans le confort d’une religion dominante…qui s’est effondrée! Savez-vous à quoi sont employés les jeunes rares prêtres qui sortent après 10 ans d’études? Ils sont recteurs de centres de pèlerinages, comptent le nombre de cierges, veilleuses, messes, dons bref le Chiffre d’Affaires pour le fric! Arabad da c »hoari gant da verjolen (au lieu de bergoglio-jeux de mots) pour ceux qui sont capables de comprendre, pour les femmes on dit gant da ronchen! Lol c’est pour les bretonnants! Lol ! On peut même affiner et donner d’autres mots!!!
Je complète pour faire taire les râleurs bien pensants professionnels. D’abord sans donner un cours d’Araméen, cette langue est d’une effrayante pauvreté lexicale, le même mot peut signifier fils, frère, cousin alors le fils unique…dans une société où la femme risque d’être lapidée si elle n’est pas productive d’enfants…ajouter des copistes qui brillent par leur soumission et qui bricolent les textes en fonction de leurs croyances et certitudes. Autre point il m’est arrivé d’être chargé de catéchèse auprès d’ados qui n’étaient plus pucelles et les élucubrations elles n’y croyaient plus! Ils étaient méritants Savonarole, Giordanano Bruno et ceux qui ont suivi ils avaient compris que les élucubrations mentalo-religieuses conduisaient droit dans le mur!