Trois ans après les manifestations pacifiques historiques du 11 juillet à Cuba, la répression criminelle par le régime cubain continue de s’intensifier. Le dernier rapport de Prisoners Defenders recense 1 117 prisonniers politiques actuellement détenus à Cuba, avec cinq nouveaux prisonniers ajoutés ce mois-ci. Depuis juillet 2021, 1 728 personnes ont été incarcérées pour des raisons politiques.
Un régime répressif
Les familles des prisonniers politiques continuent de subir des menaces et des mauvais traitements, tandis que les prisonniers eux-mêmes sont régulièrement torturés. Le rapport met en lumière les nombreuses violations des droits de l’homme commises par le régime cubain, notamment les attaques contre la presse indépendante et les activistes.
Le rapport indique que parmi les 1 117 prisonniers politiques, 30 sont des mineurs, dont 14 ont déjà été condamnés pour sédition. De plus, 225 manifestants ont été accusés de sédition, avec une peine moyenne de 10 ans d’emprisonnement chacun. Les femmes, y compris des mineures et deux femmes transgenres, représentent 118 des prisonniers politiques actuels.
Violation des droits fondamentaux
Le régime refuse systématiquement d’accorder des mesures de grâce ou des libérations conditionnelles aux prisonniers politiques, même lorsque les conditions légales sont remplies. Un exemple poignant est celui de Javier González Fernández, un prisonnier politique souffrant de graves problèmes de santé, qui se voit refuser tout traitement médical adéquat.
Le dernier rapport de l’Institut cubain pour la liberté d’expression et de presse (ICLEP) a enregistré 38 incidents graves de violations contre des journalistes indépendants et des activistes en juin. Parmi ces violations, on compte des attaques, des menaces, des agressions psychologiques et des détentions arbitraires.
Prisoners Defenders appelle les nations démocratiques et les organisations internationales à intensifier la pression sur le régime cubain pour obtenir la libération des prisonniers politiques et mettre fin aux violations des droits de l’homme. L’organisation souligne que la pression internationale augmente le coût politique pour le régime, offrant une lueur d’espoir pour les prisonniers et leurs familles.
Pendant ce temps, les élus du Pays de Guingamp, sous influence du conseiller municipal d’extrême gauche Gaël Roblin, persistent à vouloir faire des médecins cubains les sauveurs de leur impuissance et de leur échec en matière de politique de santé et hospitalière. Il faut pourtant le dire : faire venir des médecins cubains, payés par le régime, c’est cautionner la répression politique violente dans ce pays. Les habitants de Guingamp-Paimpol agglomération doivent savoir que si ils sont soignés par des médecins cubains à l’hôpital de Guingamp, ce sera avec des gens qui ont, par capillarité, du sang des dissidents politiques cubains sur les mains.
Illustrations : DR
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4 réponses à “La répression se poursuit à Cuba pendant que des élus de Guingamp-Paimpol agglomération veulent faire venir des médecins cubains payés par le régime”
Cela arrive en Europe plus vite qu’on ne le pense: 2 exemples viennent l’un de Pologne et l’autre d’Ukraine.
Mariusz Kamiński et son adjoint Maciej Wąsik des services secrets polonais ont ete arrete le en janvier 24 pour leur appartenance a PiS (le parti republicain polonais). Egalement Michał Olszewski un pretre egalement affilie a PiS a ete arrete en mars. Ce dernier a et torture et s’est meme vu denier de l’eau.
En Ukraine Gonzalo Lira un journaliste americain/chilien a ete arrete par zelenski. Il est mort de mauvais traitement le 11 janvier 24. J’ai du reste communique avec lui sur la plateforme US The burning platform. Je peux donner les liens a la demande.
C’est coin de vacances préféré de Méronchon non ?
Dire qu’en France au dernière élection , il y a des personnes qui ont voté pour un parti politique qui soutient cette dictature ainsi que celle du Venezuela; parti dont le programme politique conduira la France a la faillite et a l’explosion de la précarité .
Comme Joseph Goebbels, ils choisiront qui soigner en fonction des origines politique pour plaire à cette Gauche que dirige Maron !!!! triste France,