Des millions de Français se sont réveillés lundi matin avec une nausée digne d’un lendemain de cuite. Et pour cause, malgré leur vote, intrigues politiques antidémocratiques et propagande soviétique sont parvenues à faire en sorte que le gagnant du premier tour – donc la volonté première des citoyens – soit recalé au deuxième. Réjouis par une dissolution inattendue, ils avaient espéré le changement : ils ont reçu une gifle. Mais l’important c’est de comprendre et de faire comprendre que la baffle est de celle qui doit réveiller.
Car non, ce n’est pas des urnes que le changement viendra. Le système est complètement verrouillé, les décisions sont prises ailleurs, la souveraineté n’est plus. Et cela, les 10 millions de Français qui ont voté pour le Rassemblement National le savent pertinemment. On est donc en droit de se demander si ce qui a nourri leurs espérances était de voir remporter leur champion, ou l’espoir de pouvoir assister au changement le cul tranquillement posé sur le canapé. C’est d’ailleurs là l’essence de la démocratie représentative : avoir dévolu à d’autres le pouvoir de prendre les décisions à notre place. Pour rester le cul sur le canapé.
Enfin ça, c’était avant. Maintenant, le cul ne jouit du canapé qu’après des journées de travail pour pas grand chose, plumés que l’on est de taxes et autres impôts. Plumés par les frais de carburant, l’augmentation des factures d’énergie, les services publics réduits au strict minimum (ce qui est pour le moins étonnant quand la note pour les financer, elle, ne baisse pas). Le pouvoir d’achat est massacré de toutes parts, l’insécurité est partout, de la grande ville au petit village. Les attentats islamiques et autres égorgements « par des déséquilibrés » sont devenus d’une banalité consternante, le système judiciaire, pourri d’idéologie de l’excuse, est une insulte à l’entendement. et nous sommes devenus des étrangers dans notre propre sol, contraints à ramper et nous excuser pour des fautes que nous n’avons pas commises.
Bref, des mots déjà simples qui ne sont que la traduction du « vivre pour travailler dans un pays où l’on se fait planter à messe, à l’école ou dans un bal ». Alors, de se demander : pourquoi ne voit-on pas ces 10 millions de Français plus souvent dans la rue ? Parce qu’ils espéraient s’en tirer par un vote, voyons !
Or, dimanche dernier, ils ont bien vu que cela ne suffira pas. Et, spoiler : si une victoire devait avoir lieu, les marges de manœuvre sont si étroites qu’elle ne sauront suffire à redresser la France.
Alors espérons que cette gifle – prévisible, puisque le système à deux tours est conçu à cet effet – leur ouvre enfin les yeux. Face à l’état désastreux de notre société, il est grand temps que même les plus fainéants, même les plus naïfs et les plus optimistes se sortent les doigts du cul. Parce qu’encore une fois : non, le changement ne viendra pas des urnes.
Il va falloir bâtir des citadelles. Construire où solidifier nos communautés. S’engager. Rejoindre des groupes, des associations, en créer si besoin. Descendre dans la rue et se mobiliser à chaque fois que cela sera nécessaire. Financer la dissidence. Arrêter de baisser les yeux, reconquérir nos espaces. Nous entraîner, entraîner nos enfants physiquement et moralement.
Cela ne doit plus rester que des mots. Parce que personne ne viendra vous libérez de vos chaînes ou se prendre le coup de lame destiné à votre fils.
Audrey D’aguanno
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15 réponses à “Élections législatives volées ? Une gifle nécessaire, réjouissons-nous ! [L’Agora]”
Audrey, en te lisant je bois du petit lait ! Il reste toutefois un problème, si les partis qui vivent du système poussent au vote, rien de plus normal, par contre que les partis d’opposition le fassent aussi fait sourire jaune et prouve, si besoin était, que les nantis de tous bords s’accordent pour tondre le stupide citoyen votant. Si j’avais ton adresse mail, je t’enverrai mes rimes qui te feraient passer un bon moment.
Le principe même de la démocratie représentative est un principe corrupteur ainsi je ne peux être d’accord avec Rochedy, mais c’est bien ce qu’Audrey d’Aguanno expose.
Comment doit-on choisir un chef? Le principe de base est de choisir le plus sage, mais distinguer qui est le plus sage est bien difficile, il faut donc disposer d’un chef qui a intérêt à choisir les plus sages comme conseillers et ministres.
La démocratie représentative, par définition, donne à choisir le plus séduisant (si ce n’est le plus séducteur), or il n’advient qu’exceptionnellement que ce soit une personne sage, bien au contraire c’est en général les plus corrompus qui sont les plus séducteurs. Il advient que lorsqu’une personne sage est détentrice du pouvoir, les électeurs qui sont dans le désarroi en raison de l’état de la société veulent qu’il reste au pouvoir, mais la cabale des corrompus lui sont hostile et font tout pour s’en débarrasser, mais si les électeurs ne sont plus dans le désarroi, ou pas encore, ils préfèrent les séducteurs.
Par conséquent, même si il advient qu’un sage soit au pouvoir, il est inévitable que les corrompus deviennent les maîtres à terme dans le cas de la démocratie représentative.
Il reste qu’il est nécessaire d’avoir des chefs, deux solutions:
1/ ou les citoyens se prennent en charge et deviennent leurs propres chefs, ce qui est la solution des antiques démocraties grecques
2/ ou les citoyens sont trop médiocres et ont besoin de chefs à part et d’autres solutions doivent être trouvées (aristocratie, monarchie etc.)
Bien dit !
J’ai beaucoup apprécié l’analyse de la situation politique de la France et de son mode de scrutin à deux tours par Audrey d’Aguanno. Bien sûr que notre mode de scrutin est archi-archaïque. Mais cela arrange tellement de politicards vereux !… Bref, faisons confiance à notre jeunesse pour inverser les cartes, mais le chemin est semé d’embûches. En effet, il est tellement favorable à tous ces incapables qui ne peuvent s’imposer sans magouille …
il fallait suivre les GJs personne n’a bouger pourquoi ? parce que les français sont des trouillards , ils auraient du etre dans la rue le lendemain
Du calme ! Le résultat étonnant du premier tour des législatives a déclenché l’illusion que le RN allait « gagner ». Cette illusion était peut-être plus forte encore à gauche et au centre qu’à droite ! Le résultat du second tour a déclenché l’illusion que la gauche avait « gagné ». Mais ces illusions résultent d’une loi électorale en vigueur depuis longtemps et de stratégies de désistement archi-connues. Rien de nouveau sous le soleil.
Et l’illusion se poursuit avec l’illusion d’une France soudain virée à gauche. Mais le NFP ne représente qu’un quart des électeurs et ne tiendra pas la distance (Macron va faire durer Attal en attendant que la gauche ne puisse plus parler d’une même voix et que l’opinion s’intéresse davantage aux Jeux Olympiques). Ces élections n’ont pas changé la France : les choses allaient mal et vont continuer à aller plus mal, les Français ne pourront que le constater davantage, 2024 n’est qu’une péripétie sur le chemin de 2027.
Rien a redire de votre article il est parfait
Comme toujours je pense comme vous sur tous les sujets que j’ai pu lire de vous amicalement
Les gauchistes s’apprêtaient »à tout casser » , chez nous, si le »vote démocratique » donnait le R.N. vainqueur des élections!.. Le R.N. n’a pas été le vainqueur des élections mais les gauchistes ont tout de même manifester leur joie en tout cassant ,dans notre pays!…Qui sont les »déséquilibrés »???..Les gauchistes et leurs copains les islamo-racailles savent qu’ils PEUVENT TOUT FAIRE: ils ne seront pas punis!…Ce seront les »vrais » Français, travailleurs et honnêtes, qui paieront les dégâts!…
Exactement. Je n’ai jamais voté, car ce serait accepter d’être un esclave : choisir ses maîtres qui vous volent votre labeur et qui vous dites comment vous devez vivre !
En bref, on a dit aux 11 millions de Français qui ont gagné ces élections par la Loi du nombre :
« Allez vous faire foutre ».
Et bien cela promet des lendemains joyeux. Les attablés à la gamelle et qui se torchent le cul de la Démocratie vont s’entre-tuer. On n’ira pas pleurer sur leur sort, les mécréants, les tricheurs, les tartuffes et les voyous ne méritent aucune compassion.
Le grand gagnant c’est l’oncle SCHWAB et ses semblables…Davos, FMI et tutti quanti…
Nous avons une solution pour en sortir, à savoir la » société européenne » (loi Breton n° 2005-842 du 26 juillet 2005); ticket d’entrée: 250.000 €. Si vous voulez en savoir plus, à votre disposition.
Propagande soviétique…😵💫
De quoi parlez-vous?
L’URSS n’existe-plus depuis au moins trente longues années.
Un peu de révisions de la carte géopolitique du monde serait bienvenue- histoire de faire sérieux.
Sinon, est-ce la fonction de votre revue que de relayer la propagande de Whashington, celle des financiers et des élites industrielles? Bref, la propagande des noyauteurs destructeurs de l’Europe?
On se la joue Jean Monnet, très proche collaborateur de Roosevelt, agent de la CIA?
🤭
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Très bien dit !
La Vérité est sortie des urnes. 10 millions seulement sur 68 se sentent encore Français. La France en tant que peuple est donc définitivement morte. Quant à voter pour un parti qui a renié tout son programme en restant dans Schengen, l’€, la CEDH et la guerre à Poutine, à quoi bon. N’espérez plus rien. Ce pays est mort. Totalement mort puisque seul 2% souhaite retrouver son indépendance. Je sais, ça fait peur et ça fait mais c’est ainsi.