Des incidents ont émaillé le second tour des élections législatives anticipées en Bretagne historique, notamment à Nantes et à Rennes où l’extrême-gauche n’a pas pu se retenir de tout casser, même après que les candidats qui avaient sa préférence aient réalisé le grand chelem dans les agglomérations en battant les derniers macronistes – si on ne savait pas que certains antifas votent RN, on aurait du mal à comprendre… Par ailleurs des incidents ont aussi eu lieu le jour du vote.
A la Feuillée dans le Finistère, le maire Jean-François n’a pu que constater le matin du 7 juillet la disparition de huit panneaux en contreplaqué achetés par la commune à la veille des élections européennes pour faire face au grand nombre de candidats (38 listes!) et donc d’affiches. La municipalité a déposé plainte.
A Rosporden, dans le sud du Finistère, le maire divers gauche Michel Loussouarn a du faire intervenir les gendarmes après des perturbations pendant le recomptage des voix de la part des représentants du Nouveau Front Populaire, qui affirment dans la presse locale que le code électoral n’a pas été respecté pendant les deux tours, et notamment que le maire leur a interdit d’assister au recomptage des voix, « au prétexte qu’il faut du calme ». Après avoir déposé une main courante suite au premier tour, le délégué du NFP est revenu avec une trentaine d’administrés, qui selon le maire ont tenté de forcer le passage dans les parties privatives de la mairie et ont bousculé un agent. Le sous-préfet et l’Association des maires de France auraient été mis au courant.
A Rennes des participants à une manifestation sauvage d’extrême-gauche ont caillassé la police et dégradé les quais Est de la ville. Entre 25 et 31 personnes ont été interpellées, selon les sources.
A Nantes la manifestation plutôt festive au début de l’extrême-gauche a dégénéré dans le Bouffay vers 21h45 suite à des caillassages des forces de l’ordre qui ont répliqué avec du gaz lacrymogène. Vers 22h15, où les forces de l’ordre ont été caillassées et surtout un CRS brûlé à l’avant-bras par un cocktail Molotov « particulièrement violent » qui a généré une flamme de 2 à 3 mètres de haut et fait tomber ledit CRS. Brûlé au second degré, il a été hospitalisé et en est sorti ce lundi 8 juillet, mais reste en arrêt de travail. Une enquête a été ouverte.
Un autre policier aurait été blessé, et trois manifestants interpellés, dont celui qui a escaladé un immeuble et arraché un drapeau français lors d’une manifestation anti-RN le 10 juin dernier. Sans surprise, il est déjà connu des forces de l’ordre pour divers délits commis lors de manifestations et a été écroué pour exécuter une peine de trois mois de prison ferme pour violences contre des policiers commises lors d’une manifestation précédente, le sursis étant tombé. Pour l’arrachage du drapeau – requalifié en vol commis avec dissimulation du visage – il sera jugé le 29 novembre prochain.
LM
Illustrations : DR
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Une réponse à “Nantes, Rennes, Rosporden, la Feuillée : incidents pendant et après les élections”
Même à La Feuillée…au fin fond de la cambrousse!!!Un coin où il n’y a pas si longtemps on trouvait des troupeaux de vaches qui revenaient de la pâture pour retrouver leur étable! Et tout cela à cause d’un patronat apatride demandeur de migrants!