Le Service National Universel (SNU), une initiative du gouvernement visant « à promouvoir la cohésion républicaine et le brassage social ». Ce dernier a rencontré de nombreux problèmes lors de ses séjours de cohésion, en particulier lorsqu’il a été proposé sur le temps scolaire. Le dispositif, qui devait à l’origine être un substitut au service militaire, a été ouvert aux volontaires de 15 à 17 ans pendant les vacances. En 2024, le gouvernement a tenté de le généraliser à l’ensemble d’une classe d’âge en intégrant des classes de seconde engagées dans les lycées. L’objectif était de toucher les jeunes des quartiers prioritaires, surtout après les émeutes urbaines déclenchées par la mort de Nahel en juin 2023.
Alcool, cannabis et racisme anti-français
Les séjours de cohésion ont été marqués par des incidents graves. Au Figaro, Florian de Trogoff, proviseur du lycée polyvalent Jean-Baptiste Poquelin, raconte l’expérience de ses élèves lors d’un séjour à Orléans. Certains élèves, issus des quartiers difficiles, ont semé le trouble en consommant de l’alcool, du cannabis, et en refusant de chanter la Marseillaise. Ils ont également fracturé des casiers, commis des vols et exercé des violences. Trois élèves du lycée des Hauts-de-Seine ont été renvoyés après des conseils de discipline.
Des incidents plus graves ont également eu lieu, avec trois élèves hospitalisés pendant le séjour. Florian de Trogoff a appris ces incidents par des parents et a eu du mal à joindre le responsable du centre. La gestion de crise a été déficiente, révélant l’inadéquation des encadrants, souvent issus du monde de l’animation.
Le SNU a montré des failles importantes. Florian de Trogoff précise au Figaro : «J’ai beau être proviseur d’un lycée de Saint-Germain-en-Laye, mes élèves sont presque tous issus des quartiers et de l’immigration». Parmi ses huit classes de seconde, le lycée polyvalent compte presque autant d’élèves inscrits dans la voie professionnelle que générale. Certains viennent des Mureaux, de Chatou, de Achères ou de Carrières-sous-Poissy. «Très rapidement, il y a eu de la xénophobie, du racisme antifrançais, alors que mes élèves venaient du même milieu que les perturbateurs ! Ils ont été très choqués, rapporte le proviseur. Au cours du séjour, le responsable du centre avait évoqué des «problèmes de gestion de groupe». Nous avons ensuite appris que trois élèves du lycée des Hauts-de-Seine étaient passés en conseil de discipline et avaient été renvoyés dès le 3e jour, puis un 4e élève dans la foulée».
Le SNU, conçu pour renforcer la cohésion sociale, a échoué à toucher une partie significative des jeunes issus des quartiers prioritaires. La dernière enquête de l’INJEP montre que la majorité des participants sont des élèves de filières générales et technologiques, souvent issus de milieux favorisés. Seulement 5 % des participants proviennent des quartiers prioritaires. Le SNU a surfé sur les codes militaires sans proposer une obligation pour toute une classe d’âge, ce qui aurait nécessité des changements constitutionnels.
Avec 51 000 jeunes ayant participé en 2023-2024, le SNU est encore loin de toucher l’ensemble des 800 000 jeunes d’une classe d’âge. Le dispositif est critiqué par les personnels de l’Éducation nationale pour son coût et le temps qu’il empiète sur les apprentissages. Des syndicats et la gauche demandent sa suppression, tandis que le Rassemblement national critique sa mise en œuvre. Le futur du SNU est incertain, surtout avec la perspective d’une cohabitation politique.
Illustration : DR
[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
4 réponses à “Alcool, cannabis, racisme anti-français…le SNU et ses ratés”
Quand le gouvernement et les français en général auront enfin compris que le ver est dans notre pomme, que ces « étrangers » sont là pour nous imposer leur Coran…ça ira mieux!
En plus d’être incompétents ils sont ignares!
L’échec patent du SNU était prévisible. Il ne peut y avoir de « substitut » au Service militaire sans ordre, discipline et durée. Seuls les utopistes, amateurs et autres Bisounours pouvaient croire à la réussite de cette entreprise !
et comme d habitude one laisse faire beaucoup sont irrecuperables
SOS la LEGION ! Elle a fait ses preuves, impossible n’est pas légionnaire, impossible n’était pas français!