En Irlande, une grossesse sur 6 se termine par un avortement

La République d’Irlande « progressiste » a enregistré une augmentation de près de 20 % des avortements pratiqués au cours de la seule année 2023, mettant fin à environ un sixième de toutes les grossesses. Avec un total cumulé d’un peu plus de 36 000 avortements pratiqués dans la République sous le nouveau régime, l’ancienne position de l’Irlande en tant que résistance européenne à l’avortement sanctionné par l’État est en train d’être renversée.

Après une campagne gouvernementale intense, l’avortement jusqu’à 12 semaines a été légalisé à la suite d’un référendum populaire en 2018. Les parlementaires irlandais pro-vie avertissent maintenant que les services de santé du pays minimisent spécifiquement les alternatives pour les femmes souhaitant avorter.

Bien que les risques supposés pour la vie de la mère soient une raison majeure avancée par les partisans de la libéralisation, le ministère irlandais de la Santé a confirmé dans un communiqué que seuls 21 avortements ont été pratiqués l’année dernière « en raison d’un risque pour la vie ou la santé » de la femme.

On estime qu’en raison des changements juridiques, le taux d’avortement dans la République a grimpé en flèche de 250 % au cours des années qui ont suivi la légalisation. Ce chiffre est à comparer au nombre de femmes irlandaises enceintes – 2 879 enregistrées en 2018 – qui ont choisi de se rendre au Royaume-Uni pour avorter leur bébé avant de pouvoir le faire en Irlande.

Alors que 6 666 avortements ont été pratiqués au cours de la première année de la nouvelle loi, ce chiffre a progressivement augmenté. Les députés de l’establishment se sont opposés à un projet de loi permettant de soulager la douleur des enfants à naître et sont allés jusqu’à proposer une nouvelle législation visant à interdire aux militants pro-vie d’entrer dans les cliniques d’avortement, ce qui a été condamné comme un affront aux libertés civiles.

La hausse du nombre d’avortements semble se refléter en Irlande du Nord, où l’avortement a été légalisé par un vote du parlement régional de Stormont en 2020. Le nombre d’avortements y est passé de 1 600 à 2 100 au cours de la première année suivant la libéralisation.

Comme par hasard, cinq ans après la légalisation de l’avortement, les écoles irlandaises enregistrent une baisse remarquable du nombre d’élèves, à la suite d’une chute de 20 % du nombre total de naissances vivantes en l’espace d’une décennie.

Malgré l’explosion du nombre d’avortements, le gouvernement irlandais est déterminé à libéraliser encore davantage les lois sur l’avortement. Le vice-premier ministre (Tánaiste) Micheál Martin a indiqué qu ‘il approuvait la suppression du délai d’attente obligatoire de trois jours pour les femmes souhaitant avorter.

Des milliers de militants irlandais pro-vie se réuniront à Dublin ce samedi pour un rassemblement annuel. Ils entendent s’appuyer sur les victoires remportées lors des récents référendums visant à libéraliser davantage la constitution irlandaise en modifiant la définition de la famille.

Illustrations  : Pixabay  (cc)
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4 réponses à “En Irlande, une grossesse sur 6 se termine par un avortement”

  1. louis dit :

    rassurez vous les migrants vont en faire un paquet !

  2. gautier dit :

    Bien sûr ! ils préfèrent payer les immigrés payées à ne rien faire « que des gosses « ! seulement deux enfants Européens sur 8 naissent Français ou autres, question d’accélérer le grand remplacement ! voila pourquoi je voterai RN ! AU DIABLE LES CONSIGNES !!!!!!

  3. Marche à terre dit :

    Une société devient déshumanisée quand elle touche aux plus fragiles

  4. Raymond NEVEU dit :

    Quelle horreur…! D’autres sont fiers d’avoir une petite fille qui tient de ses ancêtres Celtes, Vikings, Nordiques et qui bien née si Dieu lui prête vie sera culturellement la digne descendante de sa lignée. Dans ma famille maternelle j’ai toujours eu des cousins, des tantes…qui avaient été intégrés à la Gens Familia par une famille dominante et cela ne m’a jamais perturbé.

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