Ça coince sur la planète des Bisounours. Dans plusieurs villes des États-Unis et du Canada, les marches des fiertés ont été interrompues par des activistes pro-palestiniens.
New York, Toronto, Baltimore, Boston, Denver, Philadelphie. Dans toutes ces villes, les marches des fiertés LGBT ont été interrompues pendant plusieurs heures par des manifestants pro-palestiniens. Si a New York, ces derniers ont été dispersés avant d’être arrêtés par les forces de l’ordre, à Toronto, après 45 minutes de blocage, la marche a été annulée pour des raisons de sécurité.
Mais cette fois, il ne s’agit pas du clash naturel et bien connu entre la mouvance LGBT et les musulmans qui s’opposent à l’idéologie du genre et à sa propagande dans les écoles, mais du conflit du Moyen-Orient qui s’invite partout où il le peut. Parmi les revendications des protestataires, outre à l’arrêt du génocide en cours à Gaza et la libération de la Palestine, on remarquait la dénonciation du pinkwashing d’Israël, une pratique qui consiste à se donner une image engagée pour la défense des personnes LGBT, particulièrement utilisée par les entreprises pour vendre un produit et par les États pour vendre leur image « progressiste ». L’État hébreu est en effet accusé de vanter à l’extérieur des idéaux d’ouverture envers les personnes gays et lesbiennes qui ne se reflètent pas à l’intérieur d’un pays où la moitié de la population considère encore l’homosexualité comme une maladie mentale. De plus, ce cliché gay–friendly serait, toujours selon les protestataires, utilisé pour masquer les crimes commis envers les Palestiniens. Pas un mot, par contre, sur le sort des personnes homosexuelles dans les pays arabes.
Ce qui est particulièrement intéressant dans ces récents affrontements en Amérique du Nord, c’est la conscience des bloqueurs que la visibilité et un certain pouvoir d’influence se trouvent au sein de la mouvance LGBT. C’est ce qu’expriment les bannières rapportant « Pas de libération Queer sans libération palestinienne » visant à empêcher le déroulement des « festivités ».
NYC: "No Pride in Genocide", 10 people ARRESTED after a group of protesters BLOCK the annual Pride Parade in NYC. A parade float car was SPLASHED with red paint.
Video by @yyeeaahhhboiii2 and @olgafe_images [email protected] to license pic.twitter.com/6WOcZqVyN9
— Oliya Scootercaster 🛴 (@ScooterCasterNY) June 30, 2024
Audrey D’Aguanno
Illustrations : DR
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4 réponses à “Des Gay Pride américaines interrompues par des manifestants pro-palestiniens. Court circuit à gauche”
Parfait! Mais nos LGBTQXYZ++–x:2 vont-ils réaliser? J’en doute.
Je suis Bi co gérante d’un bar de nuit réservé aux femmes mais ouvert à tous jusque 15 h si le moindre « machin » franchit la porte il finira dans le sous-sol et c’est nous qui nous occuperons de lui…Et il ne se hasardera plus jamais à revenir.
Voir la gauche réaliser ces incohérences, ses contradictions, ses mensonges et ses manipulations. Quel doux rêve !
Samedi 6 juillet, à Quimper, ma vieille soeur aînée est tombée alors qu’elle cherchait une messe …sur une manif avec des drags…ma vieille soeur découvre un monde dépravé qui existait mais qui ne se cache plus!!!