Michel Festivi ( La désinformation autour du Parti communiste « français ») : « Depuis 1945, les droites au sens large sont reléguées dans le camp du mal et les gauches et les extrêmes gauches dans le camp du bien » [Interview]

Michel Festivi vient de publier aux éditions Dualpha, dans la collection « vérités pour l’Histoire » : « La désinformation autour du Parti communiste « français », avec une préface de Francis Bergeron. Nous l’avons interrogé, pour découvrir son ouvrage, qui est d’actualité, dans cette période où le communisme n’est toujours pas mort – on le voit électoralement – en France.

Breizh-info.com : Qu’est-ce qui vous a inspiré à écrire cet ouvrage « La désinformation autour du Parti communiste « français » » ?

Michel Festivi : Me passionnant pour l’Histoire contemporaine européenne des XIXème et XXème siècle, cela faisait bien longtemps que j’envisageais l’écriture de ce livre. Il a maturé pendant plus de quarante ans, au fil de mes nombreuses lectures. Les fables sur leurs actions démoniaques que nous servent au quotidien les tenants du communisme en France, que ce soit les communistes eux-mêmes, ou les gauches et les extrêmes-gauches en général, sont tellement aux antipodes de la réalité historique, qu’il me paraissait utile et nécessaire de dénoncer ces tartuferies. Car toute ces manipulations et mensonges ont une implication directe sur notre vie politique d’aujourd’hui. On le constate dans les slogans et les imprécations des tenants du « Nouveau Front populaire ». J’ai d’ailleurs sous-titré mon livre : manipulations, trahisons, mystifications, constructions de mensonges, soutiens aux pires tyrans, Histoire et actualités.

Breizh-info.com : A qui s’adresse principalement votre livre ? Et pourquoi ?

MF : A toutes et à tous bien sûr, et j’ai souhaité en écrivant ce livre, donner au lecteur des armes, des « cartouches », des « billes », si vous me permettez ces expressions, pour les mettre en exergue afin de démolir ces contrevérités que nous assènent en permanence Fabien Roussel ou d’autres communisants, comme Clémentine Autain ou Manon Aubry, chaque fois que ces personnages passent à la télé ou à la radio. Fabien Roussel et ses affidés sont des spécialistes de cette désinformation permanente, car aucun journaliste ne les contre vraiment, et ils peuvent décliner leurs fadaises scandaleuses sans être repris. Mais j’ai aussi pensé aux jeunes générations, celles qui sont nées après la chute du Mur de Berlin et la dislocation de l’URSS, et qui n’ont pas connu cette histoire sanglante du communisme européen, communisme qui continue son œuvre sanguinaire et liberticide en Chine populaire, en Corée du Nord, à Cuba, au Vietnam, au Laos, au Nicaragua, voire au Venezuela Chaviste tant admiré par Monsieur Mélenchon et toute la clique de LFI.

Breizh-info.com : Pouvez-vous nous expliquer les principales formes de désinformation que vous avez identifiées concernant le Parti communiste français ?

MF : Elles sont fort nombreuses, elles prennent la forme d’intoxications, directes ou indirectes par le biais d’idiots utiles ou « d’innocents », comme les avait qualifiés des Mozart de la manipulation internationaliste en France, Willy Münzenberg, Ilya Ehrenbourg ou encore Otto Katz. Chez nous de très nombreux écrivains, artistes, journalistes s’y sont laissés prendre ou acheter, d’ailleurs l’actualité récente nous a démontré que c’était toujours le cas et que la caste médiatico-artistique est toujours polluée par cette idéologie. Outre la propagande à proprement parlé, l’Internationale communiste et les différents PC, dont le PC « F » ont utilisé tout le long de leur histoires, des faux, des agents d’influence officiellement non communistes, la prévarication pour payer des journalistes pour répandre des fausses-nouvelles, mais aussi les menaces, les injures, les invectives, le terrorisme intellectuel, l’agit-prop. Les principales formes de désintoxication sont principalement liées au fait de masquer les trahisons des permanents du PC « F » et de ses chefs suite à la signature du Pacte Hitler/Staline le 23 août 1939. En soutenant à fond ce « pacte des diables », les communistes « français » ont trahi la France et les Français en faisant croire qu’ils sauvaient la paix, alors qu’ils contribuaient à instaurer la pax germano-soviétique. Ils ont soutenu et approuvé l’Allemagne nazie permettant à cette dernière de profiter largement des approvisionnements soviétiques en denrées et en matières premières, et d’être libérée à l’Est, ce qui lui a été d’un avantage essentiel pour nous asservir ; mais non ! ils laissaient croire qu’ils œuvraient pour la paix du monde. Ils ont fustigé l’Angleterre et les Français libres qui se battaient seuls contre nos envahisseurs, en affirmant qu’ils combattaient le capitalisme et les ploutocrates. Ils ont appelé au sabotage de l’effort militaire français pour contrer un soi-disant péril fasciste en France. Ils se sont accoquinés avec les nazis pour tenter de faire reparaître leurs presses et revenir dans leurs municipalités dès l’occupation de Paris, le 14 juin 1940, au faux prétexte que cela permettrait le retour de la paix par l’entente avec l’Allemagne et l’URSS. Le PC « F » a approuvé toutes les conquêtes soviétiques asservissantes, la moitié de la Pologne, les pays Baltes, la Bessarabie, et ce au nom du « bonheur » pour ces contrées d’être devenues communistes, alors que les déportations se sont immédiatement multipliées. Je démontre qu’il n’y a eu aucun appel à lutter contre les nazis jusqu’au 22 juin 1941, date de l’attaque par la Wehrmacht de l’URSS, et que le fameux appel du « 10 juillet 1940 », n’a jamais été un appel à la lutte contre l’occupant, sa date étant au demeurant un faux grossier, une manipulation, je le publie intégralement en annexe.

L’une des principales entreprises de mystification du PC « F » est la célèbre « affaire Guy Môquet ». Car Guy Môquet jeune fervent communiste et fils de député communiste stalinien, n’a jamais jeté la moindre pierre contre un soldat allemand, bien au contraire, toute la propagande du PC « F » et de nombreux idiots utiles a été de faire accroire que ce fut un grand résistant. Cette affaire est d’ailleurs symptomatique d’une collusion fondamentale entre les communistes et une certaine « droite » qui a toujours soutenu les communistes contre des candidats nationaux ou souverainistes, comme Xavier Bertrand, Gérard Larcher et toute une certaine clique LR des Pécresse et consorts, qui a pris plus ou moins faits et causes pour Macron et les gauches mais qui combat l’anticommunisme des militants nationaux. Dans mon avant-propos et dans mes 16 chapitres, je multiplie les exemples, documents à l’appui, comme le mythe des « 75 000 fusillés » qui s’est répandu comme une trainée de poudre ; la villégiature volontaire de Georges Marchais en Allemagne de 1942 à 1944, ou la guerre des mémoires que le PC « F » a réussi à mettre en place avec la Panthéonisation de Manouchian, voulue par Emmanuel Macron, un président totalement ignare en Histoire, comme l’avait été Sarkozy avec Guy Môquet avant lui, quand il a porté ce dernier au pinacle en 2007, le donnant en exemple à la jeunesse de France, alors que Guy Môquet paradoxalement avait trahi la France et faisait les yeux de Chimène à Staline allié d’Hitler. Ce qui est gravissime, c’est que cela profite toujours actuellement aux gauches et au PC « F », avec la complicité d’hommes politiques centristes ou prétendus de droite, comme Edouard Philippe qui fait ami-ami avec Fabien Roussel à la fête de l’Humanité, lui qui perpétue toutes les falsifications communistes. La guerre des mémoires est un axe que le PC « F » a utilisé à fond en imposant sa propre vision de son Histoire truquée et mensongère. Cela fonctionne toujours, par exemple le Figaro a publié plusieurs excellents articles sur cette mystification, mais on y trouve aussi, dans ce même journal, des journalistes qui participent à cette duperie ! Proprement hallucinant, et je ne parle pas du Monde ou de Libération. Je donne également plusieurs exemples de la pratique bolchévique des communistes « français », qui est d’injurier et de menacer leurs adversaires politiques qui dénonçaient, preuves à l’appui, leurs soumissions aux nazis pendant deux ans.

Breizh-info.com : Quelle méthodologie avez-vous utilisée pour collecter et analyser les informations présentées dans votre livre ?

MF : Mon livre est construit en 16 chapitres, plus un avant-propos et un épilogue, si tant est que cette histoire singulière puisse avoir un épilogue. Dans l’avant-propos, par touches successives, je démontre pourquoi et comment, en me servant de l’Histoire politique et de l’actualité, et avec de très nombreux exemples, le communisme est toujours « une passion française », selon l’expression de l’historien Marc Lazar, pour parvenir à « des lendemains qui chantent ». Ensuite, mes chapitres s’articulent comme suit : le premier concerne les procès de Moscou des années 1936/1937, et leur impact sur les gauches en France et la politique française, avec bien des surprises étonnantes. Le second chapitre traite du Pacte Hitler/Staline ou comment et pourquoi le PC « F » l’a soutenu avec toutes les conséquences aussi actuelles qui en ont découlé et elles furent énormes. Le troisième chapitre relate les sabotages orchestrés par les communistes « français » sur le matériel militaire de nos armées à l’automne-hiver 1939/1940. Le quatrième aborde la fameuse négociation du PC « F » avec les autorités allemandes pour faire reparaître sa presse, j’expose tous les détails que nous cachent encore aujourd’hui les chefs communistes, et j’apporte à la sagacité du lecteur des documents dont certains sont forts peu connus, et il y a de vraies surprises, et ce sujet est toujours actuel. Dans le cinquième chapitre, j’explicite comment les communistes ont combattu férocement les Français libres et les Anglais, qui luttaient alors seuls contre nos ennemis qui asservissaient notre pays. Le sixième chapitre est consacré à la mystification de l’affaire Guy Môquet et ses implications récentes sur notre vie politique, et je donne aux lecteurs des exemples de vrais résistants de juin et juillet 1940, mais qui étaient tous à la droite de la droite alors. Le septième chapitre revient sur l’action de cadres communistes comme Georges Guingouin, Charles Tillon, ou Auguste Havez qui ont toujours faussement prétendu avoir lutté contre les Allemands dès l’occupation de la France, ce qui s’est avéré être totalement inauthentique. J’en profite pour décrire comment des députés communistes emprisonnés sous Daladier se sont proposés d’être des délateurs à charge auprès des autorités de Vichy, en vue du fameux procès avorté de Riom en 1942.

Ensuite, dans le huitième chapitre je reviens sur la structure totalitaire du PC « F » avec ses bios, ses listes noires, la chasse à ses « renégats » et sur le cas de Marcel Paul, futur ministre communiste à la libération, qui privilégiait à Buchenwald, les détenus communistes, envoyant à la mort les résistants non-communistes. J’insiste sur un point fondamental, dans chaque chapitre, je relie l’Histoire et les positions actuelles des communistes ou de ses alliés, c’est très important à souligner. Le chapitre neuvième est consacré à l’escroquerie des « 75 000 » fusillés ; le dixième traite des soutiens inconditionnels du Parti aux tyrans que furent Lénine et Staline, et à leurs complicités avec les crimes communistes de masse ; dans le onzième chapitre je fais un point précis et documenté sur la totale dépendance financière et matérielle du PC « F » avec Moscou et ce de 1920 à 1991. Mon douzième chapitre est voué à « déboulonner » des figures emblématiques du communisme : Pierre Cot, Artur London et les époux Rosenberg, là aussi avec les implications que cela a eu et a toujours sur la vie politique française. Dans le treizième chapitre, je décris la folie collective qui s’est emparée des communistes « français » pour Staline lors de son 70ème anniversaire en 1949 et lors de sa mort en mars 1953, ainsi que pour le 50ème anniversaire en 1950, puis la mort en 1964, de ce traitre à sa patrie que fut Maurice Thorez.

Le chapitre quatorzième est voué à l’infamie Castriste et à Cuba avec toute la ribambelle de nos intellectuels et artistes français qui ont applaudi à cette tyrannie, et qui la soutiennent toujours pour beaucoup d’entre eux  ; le quinzième à Georges Marchais et à son séjour volontaire en Allemagne, là aussi pièces et documents à l’appui ; enfin, dans le seizième chapitre, je reviens sur la guerre des mémoires que veut nous imposer le PC « F » et ses soutiens au travers du décryptage de l’affaire Manouchian avec toutes les implications actuelles que ce dossier a comporté en raison des discours débilitants de notre Président de la république, qui ne connaît que l’histoire pour les nuls, qu’il lit dans Le Monde ou Libération.

Breizh-info.com :  Comment avez-vous assuré l’objectivité de votre analyse dans un sujet aussi polarisé ?

MF : Certes, on pourra toujours m’objecter que l’objectivité est une gageure. Mais reprenez ma bibliographie qui comporte plus d’une centaine d’ouvrages, des DVD, des revues, que j’ai lus ou vus entièrement. Je me suis rapporté à des auteurs très différents mais qui ont fait leurs preuves comme Stéphane Courtois, Thierry Wolton, Philippe Robrieux, Roland Gaucher, Marc Lazar, François Kersaudy, Jean-Jacques Marie, Roger Moorhouse, Alain de Benoist, Annie Kriegel, Fabrice Grenard, Olivier Wieviorka, Simon Sebag Montefiore, André Gide, Margarete Buber-Neumann, Philippe Buton, Sylvain Boulouque, Franck Liaigre, Jean-Pierre Besse, Claude Pennetier, Jean Marc Berlière, Henri Amouroux, Jacques Beynac, Fréderic Charpier, André Kaspi, Victor Loupan et Pierre Lorrain, Branko Lazitch, Jean-Claude Casanova, Simon Leys, Guillaume Perrault, Jean-François Paoli, Jean Sévillia, Arnaud Floch, Serge Raffy, les DVD de Mosco Levi Boucault, d’Agnieszka Holland et d’Andrzej Wajda. Boris Souvarine, George Orwell, Alain Besançon, GK Chesterton, Philippe Chenaux, Bernard Antony, François Furet, Alexandre Soljenitsyne et bien d’autres comme Robert Belot, Gilles Antonowicz, Thomas Pouty, Delphine Leneveu, Simon Epstein, François le Goarant de Tromelin, Victor Kravchenko, Amilcare Rossi, et encore Karel Bartosek et Jacques de Saint Victor. J’ai épluché les ouvrages de Boris Kritchevski, Christian Jelen, Henri Béraud, Anton Ciliga, Éric Letty, Rémi Kauffer, Christophe Bourseiller, François Ponchaud, Arnaud Floch, Michaël Rabier et bien d’autres encore. Je n’ai nullement la prétention de l’objectivité absolue, mais je considère que mes auteurs sont considérés comme les meilleurs et les plus fiables en ces domaines, n’ayant été contredits que par des invectives, des injures et jamais par des arguments sérieux.

Breizh-info.com : Quels rôles les médias jouent-ils dans la propagation de la désinformation sur le Parti communiste français ?

MF : Un rôle considérable, et c’est pour cela que ces manipulations et ces désinformations doivent être mises à mal. Vous n’êtes pas sans ignorer que les radios et télévisions publiques et privées, à part de trop rares exceptions, -comme Cnews, TVL, Radio Courtoisie, Europe 1 parfois, le JDD aussi ou Valeurs Actuelles-, j’en oublie j’espère, sont complètement dominées par des journalistes de gauche et d’extrême gauche. La presse locale, qui est très lue tient aussi un rôle très conséquent dans cette propagande, relayant des manifestations locales communistes sans aucun esprit critique, j’en donne des exemples dans le livre.

Sans ces médias mainstream, le Parti communiste et les gauches en général auraient beaucoup plus de mal à développer leurs constructions de mensonges. Marc Lazar a pu écrire que « alors même que le parti communisme connaît un déclin… le communisme dans la multitude de ses variantes, notamment trotskistes, pèse d’un poids non négligeable en France », rajoutant « si le feu communiste s’est assoupi, les braises sont encore chaudes… son héritage imprègne encore la culture politique nationale…le PCF contient toujours des points d’accroche dans la société… ». On le voit bien avec les prises de positions de l’ancien trotskiste Lionel Jospin ou le toujours trotskiste Eddy Plenel et leurs diverses déclarations pour le « Nouveau Front populaire ». Il faut impérativement que les médias alternatifs soient à la pointe du combat pour la vérité historique et politique comme Breizh Info que je remercie de me donner la parole, et les sites amis, Eurolibertés, Synthèse nationale, le Nouveau Présent, Bld Voltaire etc….et des revues comme Reconquête ou Lectures Françaises, au-delà même de leurs différences parfois.

Breizh-info.com : Quelles sont, selon vous, les principales conséquences politiques de cette désinformation sur le Parti Communiste français ? Pourquoi appelez-vous à un Nuremberg du communisme ?

MF : La principale conséquence de cette entreprise de mystification est incontestablement le fait que depuis 1945, les droites au sens large sont reléguées dans le camp du mal et les gauches et les extrêmes gauches dans le camp du bien. Grâce à cet endoctrinement communiste très subtil qui veut faire croire que le Parti a été le Parti de la Résistance avec un très grand R, cela impacte considérablement notre vie politique. La fausse droite, la droite molle, les centristes s’y sont laissés prendre et ont toujours refusé de s’allier avec les partis nationaux comme le FN, puis le RN, et aussi Reconquête, la gauche et l’extrême gauche n’ont pas ces « pudeurs », l’actualité politique française le prouve. Le PC «F » a réussi ce tour de force d’imposer sa grille de lecture à quasiment toute la classe politique et médiatique. On l’a bien vu encore avec le battage Lfiste et front-populiste lors des dernières élections européennes et législatives. Mon livre est un livre sur l’Histoire et les actualités du PC « F » qui n’a jamais rien renié ; ni l’ancien bloc de l’Est ; ni Cuba où des millions de personnes ont fui cette tyrannie rouge, comme au Venezuela, que le PC « F » et les gauches magnifient.

Ils encensent aussi la Chine totalitaire et d’autres joyeuses contrées, mais eux, car ils seraient dans le camp du bien et on ne leur demande jamais des comptes. C’est pour cela aussi que je plaide pour un Nuremberg du communisme, j’ai pris cette appellation car elle est très parlante notamment pour le grand public. Le très grand philosophe, politologue et membre de l’Institut, Alain Besançon l’avait très bien expliqué, dans un petit ouvrage mais d’une densité remarquable, Sur le malheur du siècle, sur le communisme et le nazisme et l’unicité de la Shoah, publié en 1998 chez Fayard. Il faut lire ce livre, qui contient aussi le discours qu’il a tenu devant les 5 académies réunies, je m’en sers beaucoup dans l’épilogue. Si l’on veut vaincre définitivement le mensonge communiste, il faut un « Nuremberg du communisme », ce qu’avait essayé de faire à son niveau, sans reprendre cette expression, Bernard Antony, alors député européen du Front National en 1997, en remplissant toutes les salles de la Mutualité à Paris, avec des témoins et des victimes du communisme de nombreux pays, cette journée avait connu un franc succès. J’ajoute que le parlement français a tout récemment condamné la Shoah ukrainienne, l’Holodomor, qui fit plus de 5 millions de morts, dont des femmes, des enfants et des nouveaux nés, le reconnaissant comme génocide. Le conseil de l’Europe, si décrié par ailleurs et à juste titre, a en 2006, condamné officiellement « les crimes des régimes communistes totalitaires ».

A chaque fois le PC ou les gauches comme LFI ont refusé de soutenir ces textes. Cela revient à approuver ces génocides. Il m’apparaît impératif que les crimes du communisme qui a tué bien avant le nazisme, pendant le nazisme et bien après, soient condamnés internationalement. Cela pourrait enfin, espérons-le, mettre un terme à cette pernicieuse propagande et briser ce cercle vicieux, pour libérer notre vie politique. C’est Emmanuel Le Roy Ladurie qui au milieu des années 1980, alors que les Goulags existaient toujours avait dit je crois « La seule supériorité des camps soviétiques sur les camps allemands, c’est que les premiers existent toujours alors que les seconds ont disparu », mais cette supériorité est de taille, les camps communistes étant toujours présents en Chine, à Cuba, en Corée du Nord notamment, ce qui ne perturbent nullement nos communistes et gauchistes français.

Propos recueillis par YV

Illustrations  : DR
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9 réponses à “Michel Festivi ( La désinformation autour du Parti communiste « français ») : « Depuis 1945, les droites au sens large sont reléguées dans le camp du mal et les gauches et les extrêmes gauches dans le camp du bien » [Interview]”

  1. yeti59 dit :

    Hier j’ai entendu sur une chaine d’info que les communistes étaient dorénavant classés dans les « sociaux démocrates »…bientôt ils seront centristes !

  2. gautier dit :

    le problème est que, le communisme Français est toujours dans les années 50, assis derrière une grande table, un bon verre de vin 11 degrés à la mains, à refaire le monde embusqués derrière des fagots à refaire leur monde !!tous des ,nuls sauf nous !! j’exagère à peine !!

  3. Gaï de Ropraz dit :

    Très bon article ou plutot recueil d’informations auprès de l’écrivain, qui donnent envie de lire le bouquin. Tout autant, j’espère que ce coup de pied dans la fourmilière communiste va perturber le sommeil de certains oligarques cocos. Et dans une même continuité, instruire les jeunes Français sur le mensonge qui a chapeauté le communisme pendant plus d’un siecle. Sans oublier d’ouvrir les yeux du lecteur sur la réalité du danger communiste dans le monde.

  4. BOUVET-DUBOIS dit :

    Très intéressant. Si vous permettez, je relève, me semble-t-il, deux coquilles, dans les réponses aux questions 3(« Pouvez-vous nous expliquer les principales formes de désinformation que vous avez identifiées concernant le Parti communiste français ? », à la 25ème ligne : je pense qu’il faut lire « intoxication » (ou désinformation) au lieu de « désintoxication »?
    Et à la question 5 (« Quels rôles les médias jouent-ils dans la propagation de la désinformation sur le Parti communiste français ? »), à la 4ème ligne il vaudrait peut-être mieux lire « vous n’êtes pas… sans savoir » que « sans ignorer »?
    Merci de votre attention, et bien cordialement.

  5. ld dit :

    Bravo pour cette lecture minutieuse et correcte.

  6. Bran ruz dit :

    Sur ce sujet je vous conseille la littérature de l’essayiste Thierry Wolton parue chez Grasset. Factuelle ,documentée et éclairante sur ce qu’ont été les divers régimes communistes à travers le monde. Les communistes d’aujourd’hui, supporters du troskiste Robespierre Melenchon n’ont à la lecture de ces livres, de leçons à donner à personnes. Aux yeux de l’histoire , leurs nombreuses compromissions , leurs grands mensonges , et leurs diverses culpabilités devant tant de morts genocidees et souvent programmées ,sont indéniables.

  7. Anticommunissss dit :

    Bonjour,
    Je souhaite que votre livre obtienne un grand succès et qu’enfin les mensonges communistes apparaissent évidents aux yeux de tous les honnêtes gens.
    Ce parti est le parti des traîtres à la France, saboteurs pendant la « drôle de guerre », Thorez déserteur, Marchais travailleur volontaire pour le STO. Soutiens des ennemis de la France (Indochine et Algérie). Je vomis le communisme et tout ce qui s’en approche.

  8. Michel Festivi dit :

    Absolument mais mon livre est axé centre sur le PCF. Wolton en trois volumes a écrit une histoire complète du communisme dans les pays ou malheureusement il a pris le pouvoir. Ceci dit je cite d’abondance TW surtout sur le chapitre que j’ai consacré à Pierre Cot.

  9. guezennec dit :

    Pour avoir contacté de nombreux habitants du Cambodge et du Vietnam notamment de ma génération, j’ai pu constaté combien les mémoires des anciens étaient encore vives. Pol Pot et ses sbires encore actifs de nos jours ont laissés derrière eux les millions de morts dont ils sont comptables aujourd’hui avec nos communistes qui tentent encore de se faire un costume « propre » dont nos jeunes générations n’ont aucune idée .

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