L’Observatoire national de l’action sociale (Odas) a publié son enquête annuelle sur les dépenses sociales et médico-sociales des départements pour l’année 2023. Les résultats montrent une augmentation des dépenses, principalement due aux revalorisations salariales et à l’inflation, mais également à l’explosion des prises en charge de mineurs non accompagnés (MNA), ces migrants, pas toujours mineurs d’ailleurs, qui arrivent sur le territoire et qui sont immédiatement pris en charge par les départements, donc par le contribuable via l’argent public.
Evolution des dépenses
En 2023, les dépenses sociales et médico-sociales des départements français ont atteint 43,6 milliards d’euros, soit une augmentation de 5,2% par rapport à l’année précédente, avec une progression de 2,15 milliards d’euros. Cette hausse est particulièrement marquée dans trois domaines : l’aide sociale à l’enfance, le soutien aux personnes en situation de handicap, et les dépenses de personnel départemental.
Protection de l’enfance
En 2023, la dépense nette de protection de l’enfance connaît à nouveau une augmentation importante (+ 10,2 %), deux fois supérieure à celle de l’ensemble des dépenses d’action sociale (+ 5,2 %). Elle atteint désormais 9,76 milliards d’euros contre 8,86 en 2022, année où l’évolution était déjà de + 6,9 % par rapport à 2021.
Cette progression résulte pour deux tiers de l’incidence des revalorisations salariales des personnels des départements et des ESSMS, sans omettre celles concernant les assistant(e)s familiaux. Mais elle traduit également une forte augmentation du nombre de jeunes concernés par le dispositif de l’aide sociale à l’enfance : + 12 500, 86 % d’entre eux étant des enfants et des jeunes accueillis. Parmi ces 12 500 jeunes concernés, 6 800 sont des mineurs non accompagnés selon la direction de l’ODAS que nous avons contacté. La moitié des pris en charge par les départements.
Soutien aux personnes en situation de handicap
Les dépenses nettes en faveur des personnes en situation de handicap ont atteint 9,29 milliards d’euros, avec une augmentation de 6,7%. La prestation de compensation du handicap (PCH) a connu une hausse significative de 10,5%.
Soutien aux personnes âgées dépendantes
Les dépenses pour le soutien aux personnes âgées dépendantes ont augmenté de 3%, atteignant 230 millions d’euros. La majorité de cette dépense est consacrée à l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA), qui a progressé de 5,9%.
Dépenses d’insertion
Les dépenses nettes d’insertion ont progressé de 2,4%, atteignant 10,85 milliards d’euros. Malgré une baisse du nombre de bénéficiaires du RSA, les dépenses ont augmenté, en grande partie à cause de l’inflation et des coûts salariaux.
Les dépenses de personnel ont connu une augmentation de 6,7%, passant de 4,19 milliards d’euros à 4,47 milliards d’euros. Cette hausse est due principalement aux revalorisations salariales.
Analyse financière
La situation financière des départements s’est dégradée en raison de l’inflation et de la baisse des droits de mutation à titre onéreux (DMTO). Les investissements ont toutefois continué d’augmenter, montrant la résilience des départements malgré les défis financiers.
Les perspectives pour 2024 restent préoccupantes avec des dépenses en hausse, notamment pour l’aide sociale à l’enfance et la PCH. La situation financière des départements nécessitera une amélioration continue des niveaux d’épargne et une adaptation des dispositifs de protection pour les départements les plus fragiles.
La question que tout le monde se pose est néanmoins de savoir s’il est normal que le contribuable finance massivement la prise en charge de mineurs non accompagnés ? La priorité ne doit-elle pas être accordée aux ménages autochtones présents sur le territoire et vivant dans la précarité ?
Pour aller plus loin : la publication analysant l’ensemble des résultats de cette enquête est d’abord mise à disposition des adhérents de l’Odas. Elle sera rendue publique en septembre et disponible sur le site odas.net.
[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
6 réponses à “Argent public et immigration. Les mineurs non accompagnés (MNA) font exploser le budget de l’aide à l’enfance pour les départements”
L’accueil des musulmans coûte très cher aux contribuables français qui préfèreraient que leur argent profite à des »vrais » Français nécessiteux! D’autre part: TOUS les attentats commis ,dans notre pays, l’ont été par des musulmans donc s’il n’y avait PAS DE MUSULMANS EN FRANCE: il n’y aurait pas d’attentat!..
« »… la situation financière des départements s’est dégradée » ».
Ben, evidemment ! A laisser les portes du pays béantes au tout venant, dont personne n’a besoin, on coule un pays, une nation, une race …
L ‘investissement immobilier n’est pas inclu. De nouveaux electeurs pour LFI.
j’ai élevé mes enfants sans aide , pourquoi accueillir des migrants de plus non éduqués et sans avenir?
Vous écrivez vos articles avec ChatGpt maintenant ? Ça se voit.
Le fond du problème vient des idéologies européennes constatant le déclin des natalités de toute l’Europe France 10,2 % de baisse de natalité un record. Tous les pays on un déclin de natalité de 7 à 12 % y compris en Russie. Donc l’Europe dans un manifeste interne et assez confidentiel a décidé l’immigration et l’intégration du monde musulman à l’Europe dite blanche de nom. Il s’ensuit donc que la politique française et de la gauche caviar champagne extrêmes, nourries de subventions fonce dans le tas en dépensant des dizaines de milliards. Tout ces milliards afin de vivre au mieux en ayant des adhérents à leur cause on le serait à moins bien sûr. Le personnel encadrant touche moins de salaire que les subventions des immigrés bien souvent. Puisque tout immigré bien placé touche de 1’000 à à plus de 2’200 euros mensuels in aeternam renouvelable au gré des papiers administratifs de renouvellement des causes politiques et des abus de pouvoir. La France ainsi en 20 ans s’est vu dépenser plus de 1400 milliards de frais subventions aides à ceci aides à cela. Bref une chienlit et une utopie indescriptible. Le tout en payant cela avec de la dette la pire utopie monétaire de ce siècle comme la France franco française bananière. Heureusement soit disant que les gouvernants sont plus ou moins économistes, mais juste le temps de leur week end, sinon cela se saurait su.