Aïd el-Kébir. La fête musulmane du « sacrifice » a donné lieu à plusieurs cas de maltraitance animale

Islamisation de la société française oblige, le sujet de la maltraitance animale et du trafic de bétail lié à la fête musulmane de l’Aïd est de plus en plus sensible à aborder pour les principaux médias du pays.

Cependant, un article publié par le journal Valeurs actuelles le 17 juin a eu le courage de dresser un panorama (non exhaustif) de différents incidents en lien avec cette maltraitance animale et ayant été recensés par les forces de l’ordre.

Avant de poursuivre, nous tenons à rappeler à nos lecteurs qu’en ce qui concerne les excès liés à l’Aïd-el-Kébir, la Bretagne n’est désormais plus épargnée par ces faits. Dimanche 16 juin au matin, la police de Vannes a interpellé deux hommes qui venaient d’égorger un mouton dans une maison du quartier de Ménimur. Au plan légal, l’abattage des moutons et agneaux dans le cadre de l’Aïd-el-Kébir est uniquement autorisé dans les abattoirs agréés par la DDPP (Direction départementale de la protection des populations).

L’Aïd-el-Kébir (également nommée « Aïd al-Adha »), la fête du sacrifice célébrée par les musulmans, débutait donc le dimanche 16 juin pour une durée de trois jours. Eu égard à la tradition de l’islam, « des animaux, généralement des moutons, sont tués et vidés à cette occasion », précise Valeurs actuelles.

Mais certains pratiquants ne se soucient guère des obligations sanitaires précédemment évoquées. Il en est ainsi de deux moutons attachés par les pattes dans une arrière-cour d’un bâtiment de Colombes, dans les Hauts-de-Seine. Les deux pauvres bêtes, ayant chacune une patte cassée, ont finalement été récupérées par la SPA après que des policiers se soient rendus sur place.

Information peu surprenante au demeurant, le département de Seine-Saint-Denis a été le théâtre de plusieurs incidents liés à la pratique de l’Aïd-el-Kébir. À Aubervilliers, le conducteur d’un petit camion a été interpellé par la police alors qu’il transportait une quinzaine de carcasses de moutons sans se soucier des règles d’hygiène élémentaires. Le tout avec un bon de marchandise falsifié…

Du côté de Drancy, ce sont cette fois cinq cadavres de moutons accompagnés de quatre têtes qui ont été découverts sur la voie publique par des policiers municipaux.

Toujours dans le 93, la SPA locale a été alertée suite à des égorgements de moutons sur une table. Là encore, les forces de l’ordre sont déplacées avec, à la clé, une macabre découverte : la présence d’une quinzaine de sacs de viande et huit moutons morts entreposés dans une cabane.

Dans le Val-de-Marne, les policiers municipaux de la commune de Chennevières-sur-Marne sont intervenus pour interpeller des individus ayant entreposé des carcasses de moutons sous une tente de jardin.

Enfin, comme le rappelle pour sa part le JDD, si la gauche française (à commencer par EELV) reste très silencieuse sur le sujet, la fondation Brigitte Bardot avait interpellé le président de la République en octobre 2021 sur cette maltraitance animale. L’association de défense des animaux avait alors dénoncé, dans une lettre ouverte, « les 11 longues minutes d’agonie que subissent les moutons égorgés sans étourdissement ».

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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