Il y a des instants politiques exceptionnels où il faut avoir le courage de prendre position. Il y a encore quelques jours, quelques semaines, jamais je n’aurai pensé écrire cette tribune. Surtout en voyant le théâtre politique, à droite comme à gauche, toujours aussi immonde, toujours aussi malhonnête, toujours aussi repoussant pour l’idéaliste que je suis.
Néanmoins, l’effondrement permanent de la société, bretonne, française, européenne, ainsi que les derniers séismes politiques, m’incitent à dire le fond de ma pensée.
Mon engagement politique a, depuis mes 16 ans, toujours été orienté au service de la Bretagne et du peuple breton, de ses droits fondamentaux à être reconnu comme une nation bien à part en Europe. Je me suis toujours senti chez moi, sur ma terre, en Bretagne, celle de mes ancêtres, tout en me sentant plus proche d’un Irlandais, d’un Gallois, d’un Ecossais, que d’un Niçois, ou d’un Lyonnais, bien que la langue me rapproche de ces derniers, n’ayant pas eu la chance d’être brittophone de naissance.
J’ai toujours eu le sentiment, en quittant la Bretagne, le sentiment profond, de franchir une frontière. Une frontière invisible, inexistante, que j’appelais pourtant de mes voeux, mais une frontière quand même.
Je n’ai jamais vibré ni ne me suis levé pour la Marseillaise, et mon drapeau est le Gwen Ha Du, ou le Kroaz Du, mon hymne le Bro Gozh ma Zadou. Et je ne suis absolument pas un enfant de la République française ni de la laïcité, ni de la religion républicaine.
Mes engagements politiques successifs ont toujours été en faveur, ou de l’indépendance de la Bretagne, ou de son autonomie dans le cadre d’une France décentralisée, d’une Europe aux 100 drapeaux.
J’ai toujours par ailleurs eu la fibre sociale, et en horreur l’injustice qui conduit des grands patrons dans le monde entier à s’en mettre plein les poches et à exploiter toute la misère humaine, par delà les frontières, pendant que je vois quotidiennement mon peuple s’appauvrir, et ne plus bénéficier de conditions de vies décentes, dignes d’une puissance mondiale.
Je ne me suis jamais résolu à voir les services de santé s’effondrer. Les salaires dépensés au 10 du mois. Je suis révolté en voyant chaque jour les déclassés, les abandonnés, la misère humaine dans les campagnes pendant que les nantis des villes se gavent.
Je suis scandalié par la façon dont les petits artisans, les petites entreprises sont freinés dans leur soif de création et de liberté.
Et pourtant, depuis que je suis en âge de voter, je n’ai pas le souvenir d’avoir mis un bulletin de vote pour le FN ou pour le RN ou pour Reconquête, ou pour la droite d’ailleurs. Et je l’ai toujours assumé.
Parce que j’ai en horreur le centralisme. Parce que la Bretagne et les Bretons ne sont pas la France, ni les Français, tout simplement. Ma carte d’identité ne veut rien dire.
Elle ne signifie rien, encore moins lorsque j’ai pu voir, au fil des années, des responsables politiques indiquer que les Mahorais, que les Kanaks, étaient « leurs compatriotes d’Outre Mer ». Non, ils ne sont pas mes compatriotes. Nous ne partageons pas le même sang, ni la même culture, ni la même civilisation. Je n’ai rien contre eux, mais ils ne sont pas mon peuple. C’est ainsi.
Parce que je n’ai jamais compris pourquoi ce parti, aujourd’hui comme hier, s’entêtait à vouloir priver nos régions de leurs libertés. De leurs capacités à enseigner aux enfants l’Histoire spécifique de leurs ancêtres, ainsi que leurs langues.
Parce que je n’ai jamais compris pourquoi tout, en République française, devait être uniformisé, y compris la démocratie. Parce que j’aspire à ce que les lois bretonnes ne soient pas les mêmes que les lois françaises, qu’elles puissent être adaptées selon les particularismes locaux et régionaux.
Parce que je n’ai jamais apprécié ces vexations, comme celle de refuser que le drapeau breton flotte au même niveau que le drapeau français au conseil régional. Parce que je crois en la suppression des communautés d’agglomération, en celle des départements, mais pas en celle des régions.
Parce que tout simplement, je n’accepte pas et n’accepterai jamais que Paris dicte sa loi à la Bretagne, pas plus d’ailleurs que je n’accepterai une Bretagne centralisée autour de Rennes ou de Nantes.
Malgré toutes ces réticences. Malgré toutes ces oppositions. Aujourd’hui, je m’apprête à franchir le Rubicon. Pour quelles raisons ?
Parce que je pense à mes enfants. Je pense à mes enfants et je ne veux pas qu’ils grandissent dans une Bretagne rongée par l’insécurité et le trafic de drogue. Je veux qu’ils grandissent à côté de leurs semblables, et pas asphyxiés par le monde entier qui frappe à nos portes.
Je veux qu’ils puissent vivre en sécurité, travailler, se soigner, étudier dans leur pays, sur leur terre, sur celle de leurs ancêtres, sans être inquiétés, et inquiets eux mêmes pour leur avenir. Je veux qu’ils soient prioritaires, pour se loger, pour se soigner, pour travailler, pour étudier, et en cas d’accidents de la vie. Je veux qu’ils vivent dans une Bretagne enracinée et catholique. Pas sous le règne de la loi islamique.
Je ne veux pas offrir à ma fille des études dans une métropole où elle prendre le risque, chaque soir, de tomber sur un Afghan sous OQTF, et où elle risquera de se faire violer ou agresser.
Je ne veux pas que mes fils, demain, pour un regard, pour une remarque dans une soirée, finissent, comme mon ami Jean-Marie, avec un coup de couteau dans le coeur porté par un extra-européen.
Je refuse que mes enfants soient intoxiqués par le gauchisme, dès l’école, et qu’on leur apprenne qu’ils peuvent si ils veulent, changer de sexe, ou s’offrir un enfant sur catalogue. Je ne me résoudrai jamais à les laisser tomber dans la drogue, dans les addictions, parce que nos autorités, et certaines associations, ont laissé depuis trop d’années toute cette m… ronger nos villes comme nos campagnes.
Je souhaite que mes enfants apprennent d’abord d’où ils viennent, qui ils sont, avant de pourquoi pas, demain, s’intéresser au monde qui les entoure. Je veux qu’ils soient d’abord des Bretons, puis ensuite des Français si ils ont envie de l’être, sachant que dans tous les cas, qu’ils le veuillent ou non, ils resteront éternellement des Européens, de racine et de sang.
Je veux offrir à mes enfants la possibilité de vivre dans une Bretagne sûre et enracinée. Je veux qu’ils vivent sur des terres où ils seront maîtres chez eux. Je ne souhaite pas qu’ils deviennent demain, des Afrikaaners persécutés d’Afrique du Sud, ou des Indiens d’Amérique.
Je souhaite qu’à travers eux, et à travers leurs enfants, et ceux qui suivront, le sang qui coule dans mes veines, et celui de mes ancêtres, les racines, l’héritage culturel, se perpétue. Parce qu’il en est ainsi et qu’il en a toujours été ainsi. Mon peuple, ma race, mon sang, ne doivent pas disparaitre effacés par ceux qui, du passé, veulent faire table rase.
Alors oui, le dimanche 30 juin, et le dimanche 7 juillet, je voterai pour le candidat de l’Union des droites de ma circonscription, qui rassemblera avant tout, des patriotes sincères.
Qu’ils soient français, ou bretons, finalement, cela me sera égal. Car demain, au rythme où vont les choses démographiquement, si nous continuons à nous regarder dans le blanc des yeux, et à nous faire la guerre pour des raisons qui ne sont pas existentielles, alors nous disparaitrons. Bretons comme Français.
Jordan Bardella Premier ministre n’empêchera pas mes enfants d’apprendre et de parler le Breton. Il ne s’opposera pas, si les Bretons se lèvent un jour en masse sur la question, à la réunification. Il ne fera pas tomber la statue de Nominoë. Il n’empêchera pas notre peuple d’apprendre sa propre histoire. Il n’empêchera aucun Nantais de s’affirmer breton. Il ne sera pas plus nocif pour mon peuple que ceux qui, depuis des décennies sont aux affaires en Bretagne sans que cela ne suscite de désapprobation.
Et si il le fait, alors nous aurons tout le temps de nous révolter contre ça.
En attendant, cette union des droites permettra peut être, même si la croyance est une illusion en politique, que nos enfants vivent entre eux, et en sécurité, sur la terre de leurs ancêtres, et éduqués avec des valeurs saines. Des enfants qui deviendront des hommes et des femmes, libres, et non déconstruits.
Ce bulletin glissé dans l’urne, ne changera en rien mon combat. Ni la vision que j’ai de la Bretagne, de son peuple, et de son destin que je souhaite autonome, dans une Europe des peuples.
Mais l’heure est aujourd’hui trop grave pour ne pas réagir face au péril communiste. Je ne veux pas laisser nos terres aux mains de ceux qui veulent tout raser, tout détruire. Je ne veux pas demain me laisser diriger par les maîtres de la censure, de l’anathème, de la violence politique, du lynchage. Par ceux qui veulent nous tuer pour ce que nous sommes et pour ce que nous incarnons, car oui, ces gauchistes veulent notre mort, sociale, économique, et demain, physique.
J’irai donc voter, fin juin, en espérant que l’addition des voix fasse que Jordan Bardella devienne Premier ministre. Et qu’il soit à la hauteur des attentes que des millions d’individus peuvent mettre en lui. Pour renverser la table. Pour tout reconstruire. Pour abolir toutes les lois, tous les traités, qui nous empêchent d’exister et d’être ce que nous sommes. Et pour envoyer, enfin, dans les oubliettes de l’histoire, tous ceux qui ont cru pendant des années pouvoir détruire les peuples d’Europe sans susciter chez eux une vie réaction.
Je n’aurai jamais confiance dans le personnel politique. J’ai trop vu les rapaces, les bagarres pour une place, pour une gamelle. Je les vois encore aujourd’hui, et ils me débectent. Les trahisons. Les coups de poignard dans le dos. Sans doute aussi les êtres les plus vils humainement qui voient dans la politique la possibilité de réussir là où ils auraient été rejetés par tous ailleurs. Je n’aurai pas plus confiance dans ce personnel politique aujourd’hui, demain, ou après demain, quelle que soit l’étiquette. Car la politique politicienne est rarement le théâtre des hommes purs, des idéalistes. Des saints.
Néanmoins, le 30 juin 2024, à défaut d’y croire, j’ai envie de voir la société des Macron, des Larcher, des Darmanin, des BHL s’effondrer. J’ai envie de voir la minorité gauchiste qui terrorise le pays depuis trop d’années, avec ses partis, ses milices, ses ONG, ses associations, pleurer toutes les larmes de son corps. J’ai envie d’écouter la presse aux ordres secouée, et ne sachant plus si demain, elle pourra vivre sans subvention. J’ai envie de voir leur monde s’effondrer, et ma terre, mon pays, ma civilisation, enfin renaître. J’ai envie d’en finir avec la haine, l’intolérance, la censure, l’épuration prônée par le camp d’en face.
Jordan Bardella doit en avoir conscience. Il y a des millions de gens qui voteront pour lui demain, et qui ne lui pardonnerons pas la moindre compromission ni la moindre trahison. Car c’est peut être fin juin que se trouve, électoralement parlant, la dernière chance pour nos peuples de l’hexagone, pour nos peuples d’Europe. Pour écarter de nos vies le péril rouge, qui est là, et qui ne passeras pas !
Yann Vallerie, rédacteur en chef de Breizh-info.com
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23 réponses à “Législatives 2024. Plutôt Jordan Bardella que le Péril rouge ! [L’Agora]”
« Parce que je pense à mes enfants ». C’est toute la différence avec les manifestants antifa qui n’ont souvent pas d’enfants. Quand on en a et qu’on imagine ce que sera leur avenir en cas de victoire de Macron ou du Nouveau Front Populaire, on ne peut faire qu’un choix clair en faveur des candidats nationaux.
Je ne suis pas breton, mais je rejoins l’analyse générale de M.Vallerie. Ces élections sont aussi un choix de civilisation. Le pire des choix étant celui du Front Crapulaire.
Tout est juste dans votre papier.
La réalité est peut-être beaucoup plus simple
1 – La France souffre depuis les débuts de la IIIe République du manichéisme Droite – Gauche, alors que la masse des électeurs a toujours été centriste (le centre des catholiques versus le centre des « Radicaux » qui partageaient les mêmes idées sur l’économie privée, la méritocratie et le patriotisme, mais s’opposaient sur le rôle du clergé)
Tout cela est parfaitement dépassé : les marxistes ont été les pires gestionnaires et les pires criminels de masse de l’histoire humaine ; les socialo-démagogues ont démontré partout leur inefficacité et leur corruption ; l’Église catholique s’est suicidée par le Concile Vatican-II ; la véritable extrême-droite est celle des politiciens de la gamelle qui servent exclusivement les intérêts des groupes financiers, industriels ou négociuants… soit, de nos jours, les macroniens et leurs alliés qui se disent gaullistes, en oubliant que de Gaulle était un admirateur de l’Encyclique Rerum novarum de Léon XIII et du mouvement Le Sillon, qui prônaient la participation des travailleurs aux bénéfices de leur entreprise et nullement le capitalisme débridé
2 – La France actuelle – celle des années 1976 à nos jours – (et toute l’Europe occidentale et méditerranéenne) crève des 3 « I » : Immigration-invasion d’extra-Européens ; Islam djihadiste ; Insécurité, évidemment liée – sauf pour les suppôts de la globalisation (soit l’économie et la politique mondialistes) – aux deux précédents
Nul n’est forcé d’aimer les politiciens, mais le dilemme est ultra-simple :
– ou on met en place un gouvernemênt fort – au besoin en modifiant, avec recours à la Nation, la Constitution – pour ramener l’Ordre, faire respecter les Lois – et forcer ceux des magistrats qui sont indignes de faire correctement leur travail -, enfin et surtout pour renvoyer « chez eux » les familles de voyous, pillards, vandales, tueurs, trafiquants, violeurs, incendiaires etc
– ou on se lance dans un mouvement révolutionnaire ce qui entraîne des tueries et des destructions de biens gigantesques pour, à la fin, se retrouver avec les mêmes problèmes non ou mal résolus – et parfois avec une réduction considérables des libertés… et le « tout petit père » Macron commence à se muer en Petit Père des Peuples (soit Josef Djougashvili-« Staline »)
Bravo, comme toujours, Monsieur Vallerie, pour votre courage, vos propos clairs et parfaitement censés.
Vive Breizh Info, vive la Bretagne, vive les Bretons, et bon week-end à tous !!!
Mon cher Yann,
Nous nous connaissons depuis maintenant de nombreuses années et je me souviens toujours de notre première rencontre, tu étais à Emgann si je ne me trompe pas !!!
Depuis nous avons travaillé ensemble, milité ensemble et je pense que notre amitié est solide, que notre dévouement mutuel pour la cause bretonne n’est pas à démontrer.
Je prends donc connaissance de ta prise de position et je peux te dire que les arguments qui la motivent sont également en grande partie les miens et ceux de beaucoup de militants nationalistes bretons.
Toutefois, Yann, si l’envie me prenait d’aller déposer le 30 juin un bulletin de vote dans l’urne, je puis t’assurer que ce serait avec « une pince à linge sur le nez » !
Ayant lutter toute ma vie politique pour les libertés bretonnes, pour l’indépendance et la souveraineté de la Bretagne, je rejette le « Ragoût National », le péril rouge du « Fion Populaire » ou encore les contorsionnistes et autres interlopes Macronistes.
Je pense qu’il est grand temps que la Bretagne s’émancipe politiquement, avec de véritables cadres politiques laissant de côté les arrivistes, opportunistes et autres nains politiques qui se revendiquent du mouvement breton quand cela les arrange, des militants bretons sincères, non sectaires et prisonniers d’une idéologie… des hommes et des femmes débarrassés de leur égo. Cela paraît si simple… et pourtant !
Setu, Yann, ar pezh am boa da lavaret dit. Devezh mat.
Vous arrive-t-il de lire les programmes de ceux qui veulent nous gouverner ? En lisant cet article je pense que non. la différence entre ce que propose le RN et macron est difficilement perceptible.
Vous arrive t-il de faire le point sur les élections, authentique piège à cons et de vous rappeler que le peuple est, systématiquement cocu ? Vous ne pensez tout de même pas que c’est le peuple qui a la main pour gouverner et imposer sa vision du monde ? Le système actuel est vérolé jusqu’à l’os et il y en a encore qui croient que c’est par des élections légales que l’on va mettre fin au mondialisme qui se nourrit de l’illégal ?
Bravo, Yann Vallérie. Vous avez parfaitement résumé la pensée profonde de nos frères bretons qui ne veulent pas être sacrifiés sur l’autel du multiculturalisme hexagonal. La défense du sang et de la religion ne peuvent souffrir d’aucun compromis, y compris dans la volonté de changement institutionnel. Dès lors, s’abstenir, c’est permettre la politique du pire et perdre son droit à récriminer demain sur les mesures qu’ils nous infligeront. Et cela, quand bien même, nous n’éprouverions aucune prédilection à l’égard de la démocratie électoraliste.
Bonjour, excellent article mais je vous invite à visualiser un direct qui a eu lieu ce vendredi soir, où Monsieur Florian PHILIPPOT s’est largement exprimé sur les actions à venir pour son mouvement Les Patriotes « https://www.youtube.com/live/hGaNrcPwHyU?si=yFo616aJIb3p2iov » ; il nous a laissés à nous électeurs patriotes le libre choix les dimanches 30 juin et 7 juillet ; certains d’entre nous préconisent de glisser un bulletin nul (par exemple le bulletin de vote « l’Europe ça suffit) ou un vote utile ; cependant, nous y réfléchirons en fonction des candidats en présence dans chaque circonscription car il y a encore quinze jours pour ce faire. Salut
Excellent raisonnement basé sur la réalité !
Il y en a assez des considérations fumeuses qui intoxiquent notre vie démocratique depuis des lustres ; on ne peut éternellement nier le concret, il finit toujours par s’imposer.
Vous vous remettrez très vite du vote R.N., c’est un habitué qui vous l’écrit …cela fait 47 ans que je vote ainsi, et je suis toujours vivant et intact !
Yann, je prends le train en marche (Il est parfois difficile pour moi d’être present à l’ouverture, à 02 heures du matin avec le decallage horaire puisque je suis au Canada six mois de l’année), mais si je me rejouis de ta metamorphose, je dirais quand même que tu as mis du temps à t’en rendre compte, Bordel !…
tout a fait ça Monsieur Vallerie, beaucoup de gens pensent comme vous, moi je pense que seul le RN est la bouée de sauvetage pour le pays et nos cousins Européens…….. Cordialement
Si vous n avez jamais vibré pour une Marseillaise , vous n avez rien compris , moi marin dans ma jeunesse comme beaucoup de breton dans la Royale , j ai vibré pour des Marseillaises massacrées par des orchestres exotiques qui l avaient appris la veille et qui y mettaient tout leur coeur et leur choeur pour nous honorer , c était certes une époque ou la France était la France , celle de De Gaulle et Pompidou ! la France est éternelle comme la Bretagne et vous n avez pas le monopole de celle-ci qui appartient a tous les « coeurs purs » !
Bref, vous rêviez d’un Unser Land breton, mais rejoint par la réalité, vous cédez à la tentation Marine-Jordan. A-t-on un autre choix au stade où nous en sommes ?
Bonjour , les francais ont oublié que pendant l’occupation l’Action Francaise ont été les plus grands instigateurs de la lutte contre Adolph , l’Action Francaise etait l’extreme droite de l’epoque , arretons l’hypocrisie , ILS ONT ETE les plus grands et vrais patriotes .Comme me disait un témoin de Lille , lorsque certains Lillois qui dénoncaient la veille a tour de bras leurs voisins a la Gestapo , au jour pres qui annonça le le débarquement des centaines ou milliers d’ordures qui collaborerent se mire a porter le brassard FFI , les prmiers salopards fiers et grandes gueules de laches qui pour bien se faire voi du voisin X ou Y se mirent a raser de pauvres femmes qui avaient cédé au mirage de l’amour , ou certaines de ces ordures qui allerent fusiller de braves types qui n’eurent de leur vie aucune faute a se reprocher …pitoyable situation.Les politiciens sont des voyous et le peuple aveugle et lache encore plus laxiste , j’ai 75 balais , alors la vie on connait …..
Qui sont les premiers Gaullistes ?
Dans un document en date du 11 septembre 1942, rédigé à Londres à I’intention de Léon Blum, le socialiste Félix Gouin décrit qui sont les hommes de la France Libre.
» Parmi les les rares Français qui, au début, ont suivi de Gaulle, il y avait quelques civils, mais davantage de militaires. La plupart étaient des gens de droite et d’extrême droite et ils ont transporté dans la maison leurs préjugés, leurs croyances ou leurs haines idéologiques. C’est un fait que, sous leur influence qui était, dans le début du mouvement, prépondérante et sans contrepoids, ils ont constitué, ici, une sorte de copie en réduction du gouvernement Pétain ; mêmes tendances, mêmes outrances, mêmes conceptions autoritaires… Seule différait l’attitude à observer vis-a-vis de l’Allemagne… »
Source principale : Raymond Amouroux. La grande histoire des Français sous l’occupation. Ed Laffont, 1998
Comme Philippe je ne suis pas breton, mais comme lui je souscris pleinement aux propos clairs et sans équivoque de Yan Vallerie. Si toutefois je puis apporter de l’eau à son moulin. Depuis quand la Bretagne n’est plus considéré comme une province tout comme les autres provinces qui chacune avait sa spécificité, depuis que la secte des francs macs a pris le pouvoir en 1789, car il ne faut pas se faire d’illusion ce sont eux qui ont établi la ripoublik, ce n’est pas le peuple, le peuple a été couilloné comme d’habitude et le tout couronné par la peur et l’idéologie. Les privilèges ont été abolis, vaste blague sauf pour les politiques(avez-vous votre enterrement payé? les sénateurs l’ont c’est un exemple)la retraite pour les fonctionnaires à taux plein pour les travailleurs du privé à 65% etc etc. Pour en revenir aux FM, il faut déraciner les gens ils nne doivent pas savoir d’où ils viennent ainsi ils ne savent pas où ils vont. Il faut mentir cacher la vérité falsifier l’histoire etc etc Cette secte devrait être virée par la mivilude mais ?
Mon commentaire ne semble pas avoir plu ? Ou est-ce un simple oubli ? Quelle est la bonne réponse ?
Mr Vallerie dormez tranquille la censure veille !
Qui a fait cette affiche qui en appelle aux Bretons et même avec un sous-titre en breton ? Merci pour votre réponse ! Je n’imagine pas que cela vienne du RN, tellement jacobin. Le MRB est bien loin…
Tout est dit, et bien dit.
Ma vie et ma vision sont proches de la vôtre, à la différence près que je travaille en breton, vis en breton, et que j’y ai dédié ma vie.
Malgré cela et toutes les emm***** qu’un vote RN va me procurer dans ma vie privée, malgré les combats qui m’attendent et les difficultés à les clef, j’irai également voter RN. Tout simplement pour des questions existentielles, de survie. Pour mes enfants, pour qu’ils puissent vivre en paix, parmi les leurs, sur la terre de leurs ancêtres.
« La police tue. » tweet de Jean Luc Mélenchon.
Un peu de politique fiction : Jean Luc Mélenchon devient premier ministre.
Au cas où le frigo du Français moyen se retrouverait vide, non pas au 15 du mois mais au 1 du mois, qui peut croire même une demi-seconde, que cet homme hésiterait à donner l’ordre à la troupe de tirer à balles réelles sur les affamés.
A défaut de pain il leur ferait servir sans modération, non pas de la brioche mais de bons gros pruneaux avec la certitude qu’ils n’auraient plus jamais faim.
Comment ne pas se retrouver dans les analyses de Yann Vallerie ? Face à l’urgence vitale, il s’agit de soutenir au second tour le candidat opposé au Front populaire, généralement LFI, en Bretagne. Si Jordan Bardella l’emporte, il ne faut pas se faire d’illusions sur les capacités de ce parti à gouverner. Ils sont davantage habitués à gérer les intérêts du parti que de vraiment s’investir pour le bien public comme le prouve le désastre de Perpignan. En outre, ayant fait le choix délibéré d’une absence de colonne vertébrale intellectuelle, ils oscillent au gré des vents sondagiers et des influences des clans internes. Aujourd’hui, ce sont les frexiteurs et autres souverainistes français comme le sinistre Jean-Philippe Tanguy qui tiennent le manche, comme le prouve leur rôle décisif dans le refus de l’accord conclu le lundi 10 juin avec Reconquête. S’ils arrivent au pouvoir, nous n’aurons droit qu’à leur haine.
Je ne peux que partager les idées exposées dans l’article ci-dessus même si parfois mon avis est un peu différent car je viens d’une famille qui a des traditions de service par exemple dans la Royale (Valeur et Discipline- Honneur et Patrie) et j’y ai retrouvé des Officiers Mariniers du sud Finistère qui très vite m’avaient repéré….Gwilhmod descendant du roi de Bignan? Oh!!!un article de mon ami Yann avec qui j’ai eu des divergences! En effet il faut servir des pruneaux à défaut d’huile de ricin aux Panot, Bompart le constipé et quelques autres dont les amateurs de soupes populaire comme Olivier Faure, Jadot, Roussel, Hollande…En revanche que le Barruel de service s’en prenne aux Francs-Maçons, qu’un autre s’en prenne aux Fonctionnaires…nous ne partons pas avec notre salaire complet! Comme nos parents, nos grands-parents nous crachons nos dents fiscalement!Malgré les DONS!