Lorsque le peuple a la parole et peut s’exprimer, il ne va pas dans le sens de ce que les élus souhaiteraient. C’est un des enseignements du vote pour les élections Européenne 2024, notamment dans le canton de Callac. Souvenez-vous : des élus, ainsi que l’extrême gauche locale, avaient voulu y importer des migrants, dans le cadre du projet Horizon, ce qui avait provoqué un conflit politique d’ampleur, devenu national, sur la question. D’autres élus de Callac avaient voulu empêcher un homme de réintégrer les pompiers, simplement en raison de ses idées politiques jugées « à l’extrême droite ».
Il n y avait pas eu d’élection depuis cet épisode, jusqu’à ce dimanche 9 juin 2024. Et les électeurs ont parlé. C’est simple, dans le Canton de Callac, Jordan Bardella (RN) représentant d’un parti opposé à l’immigration et à l’accueil de migrants, est arrivé en tête dans 27 des 28 communes (Loc-Envel étant l’exception).
A Callac, chef lieu du canton et centre de la contestation concernant l’accueil de migrants, Jordan Bardella arrive en tête avec 32,94% des voix pour un taux de participation de plus de 56%. Marion Maréchal y dépasse les 5%. En deuxième position, loin derrière, on trouve le PS (13,51%) puis Renaissance (12,91%) et la France Insoumise (7,35%). Le Parti Communiste, historiquement maître dans ce secteur, depuis la seconde guerre mondiale, est à 6,75%.
Les scores sont sensiblement les mêmes dans tout le canton avec des pics pour le RN à Pont Melvez (42%), à Gurunhuel (47%), à Lohuec (39%).
C’est ce qui s’appelle un joli et massif bras d’honneur à ceux qui veulent imposer une immigration dont les électeurs ne veulent pas.
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4 réponses à “Dans le Canton de Callac, où les élus voulaient implanter des migrants, le RN de Jordan Bardella partout en tête”
d’accord mais expliquez moi comment ces élus sont a la commande ?
Ils le sont de moins en moins avec le temps va tout s’en va…
« il ne va pas dans le sens de ce que les élus souhaiteraient. »
Les élus, peut-être, mais les Big boss à l’Elysée et au-dessus, c’est moins sûr.
Une rapide analyse, à mon humble niveau, pourrais montrer que, Macron et ses patrons, sachant que tout ce qui se passe politiquement depuis quelques dizaines d’années, sera forcément impopulaire.
Donc il faut trouver une force adverse qui leur sera quand même soumise. Il est sûr que ce n’était pas Jean-Marie ! Sa fille par contre… et tous ceux qu’elle a entraîné avec elle… Avec Zemmour en plan B…
Je dis cela, je ne dis rien…
le maire de callac ne voulait pas de référendum, le peuple voterait mal ! il avait raison