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Epandages : quand la ville de Rennes exporte sa m…. dans les campagnes environnantes !

La saison des épandages de lisier arrive à sa fin, la terre est amendée et peut ainsi être fertile pour les semences. Les habitants riverains des champs sont incommodés une journée ou deux par les odeurs mais celles-ci disparaissent rapidement avec le vent et le brassage de la terre et quiconque habite à la campagne connaît les désagréments des épandages et sait qu’il doit vivre avec.

Mais depuis quelques années de nouvelles sortes d’épandages ont été mises en place autour de Rennes : l’épandage des boues d’épuration récoltées dans les centrales de la métropole ! En gros : la m…. et l’urine des Rennais amendent les champs du pays rennais. Cette innovation pourrait être une bonne idée à ceci près que l’odeur des déchets organiques humains est beaucoup plus forte et dérangeante que celle des animaux. Ainsi, on relève une famille incommodée le 3 juin dernier à Saint-Sulpice la Forêt au nord de Rennes. Celle-ci décrivant à nos confrères d’ActuRennes, « une odeur de m… épouvantable ».

Eh oui ! L’odeur des excréments humains nous est considérablement plus désagréable que celle de nos amis les bêtes. C’est une sensation physiologique qui relève presque de nos réflexes archaïques.

Peut-être faudra-t-il, à l’avenir, réserver l’épandage des bouts de stations d’épuration à des surfaces agricoles très éloignées des habitations. Car, au-delà des désagréments des « effluves », les ruraux en ont un peu marre d’être la poubelle, humaine ou agricole, des villes qui rejettent régulièrement leurs indésirables de toute sorte loin des centre-villes boboïsés.

Crédit photo : DR

[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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8 réponses à “Epandages : quand la ville de Rennes exporte sa m…. dans les campagnes environnantes !”

  1. Travis dit :

    La M… ne provient pas uniquement des centres villes boboïsés, comment passer outre les tonnes de matière humaine que produisent quotidiennement les quartchués en difficulté, sans compter la majorité de…sans papier qu’ils abritent ?

    La Beurtagne est dans le besoin, le gros besoin…

  2. Jan-Bidel dit :

    Ce n’est pas nouveau .
    Il y a plus de 20 ans j’avais été invité – par inadvertance – à une réunion d’agriculteurs du canton : il s’agissait de se répartir , pour les volontaires , les boues des stations d’épuration de la ville de St Brieuc , c’est à dire dans un rayon de 20 à 30 kms autour de cette ville .
    Quand on sait depuis la concentration de phosphore et surtout de métaux lourds contenus dans ces  » boues  » , on ne peut que frémir rétrospectivement : tout celà finit par arriver fatalement dans nos assiettes via les végétaux cultivés .

  3. Michel dit :

    Ne faudrait-il pas concentrer les rejets humains sur un navire et que celui-ci, une fois par mois, aille déversé tout ça en plein milieu de l’Atlantique à la condition express qu’il n’y ait pas de produits toxiques dedans. C’est déchets humains seront rapidement « phagocytés ».

  4. Francis dit :

    Non, il est normal que le caca des citadins revienne à la campagne pour fertiliser les champs. L’agriculture doit être un perpétuel recyclage pour les minéraux enlevés du sol par les récoltes: phosphore, potasse, calcium, magnésium, etc, minéraux qui ont été mangés puis en grande partie rejetés. Mais il ne faut pas oublier que le lisier humain peut et doit être traité comme les déjections animales. Il y a la méthanisation et aussi le compostage avec de la paille ou du bois déchiqueté qui est une solution avec un ajout de bactéries ou de minéraux du type PRP Fix ou TM Litière.

  5. patphil dit :

    pourquoi épandre trop de lisier? qui vont polluer les nappes phréatiques! mieux aurait été de les dessiquer et de les vendre aux viticulteurs et agriculteurs de régions pauvres en engrais bio. d’une pierre deux coups

  6. Louzier Yvan dit :

    Et ont ne parle pas des polluants indésirables, comme les résidus de médicaments et autres traitements chimiques médical.

  7. Cht'imi59 dit :

    Par effet boomerang, lorsque les bobos des villes vont à la plage pour se baigner ils ont la possibilité de prendre un bain d’algues vertes dont ils sont aussi à l’origine. Un juste retour des choses et une grande rigolade dans le monde paysan toujours injustement accusé.

  8. Francis dit :

    @patphil: les fumures se calculent. Personne ne dit qu’il faut épandre plus de lisier qu’il n’en ait besoin. Le malheur de la Bretagne est que l’élevage y fut concentré depuis les années 60 au lieu d’être resté réparti sur l’ensemble du territoire. Les régions de grande culture manquent maintenant de déjections animales.

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