L’essayiste et responsable associatif politique Alain Soral a été interpellé et interrogé par la police suisse mercredi, dans le cadre d’une enquête pour « antisémitisme ». Cette arrestation fait suite à une plainte déposée par la Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation (Cicad), une énième organisation qui oeuvre à la répression totale vis à vis de la liberté d’expression.
Résidant en Suisse depuis 2019, Alain Soral est déjà sous le coup d’une condamnation pour des propos prétendus homophobes tenus envers une journaliste. En avril dernier, la plus haute instance juridique suisse avait confirmé sa condamnation à 40 jours de prison ferme. Des condamnations qui s’ajoutent à celles, nombreuses, en France, du fait des lois réprimant la liberté d’expression, et qu’aucun parti dit d’opposition ne semble vouloir abolir (Pleven, Gayssot, Taubira notamment…).
Selon le parquet du canton de Vaud, les autorités françaises ont également demandé une délégation de poursuite à l’encontre de Soral, « relative à des propos tenus par l’intéressé ». Le domicile d’Alain Soral a fait l’objet d’une perquisition lors de son arrestation. L’essayiste a ensuite été auditionné par la police en qualité de prévenu et libéré.
La Cicad avait déjà obtenu la condamnation en Suisse de l’humoriste Dieudonné M’Bala M’Bala pour discrimination raciale, diffamation et injure. L’affaire Soral est désormais entre les mains de la justice suisse.
Partout en Europe, la répression contre la dissidence, contre la parole libre, contre les écrits, s’étend. Y compris dans un pays comme la Suisse qui fût jadis refuge pour les dissidents et pays de la neutralité. Il faut ainsi voir les moyens, techniques, financiers, humains, utilisés pour traquer les auteurs d’écrits, de mots, et ceux, inversement proportionnels, mis pour protéger les frontières, ou mettre fin à la délinquance ou au trafic de drogue. Les prisons européennes, regorgeront un jour de dissidents politiques, comme l’annonçait Thomas Clavel dans son livre, Un traître mot.
Mais à nouveau, la responsabilité incombe aussi à tous ceux qui, parce que cela ne les concerne pas directement, ou parce qu’ils auraient tel ou tel grief contre les persécutés, ferment les yeux, ne disent rien, et n’agissent pas pour faire abolir les lois scélérates. Chez Breizh-info, nous soutiendrons toujours ceux qui sont persécutés en raison de leurs écrits, de leurs paroles, ou de leur engagement face à un système à broyer les peuples.
Ci-dessous la réaction d’Alain Soral suite à son arrestation :
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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2 réponses à “Tyrannie judiciaire et liberté d’expression. Alain Soral arrêté en Suisse : il s’exprime”
De tout coeur avec vous, Monsieur Soral.
Il y a déjà quelques temps que j’ai jeté aux oubliettes ce concept malsain d’antisémitisme. Il y a un racisme ou plusieurs, mais deux certainement pas.