Des millions de migrants, la plupart demandeurs d’asile, ont franchi la frontière ces dernières années et ont été autorisés à s’installer aux États-Unis jusqu’à ce qu’un juge fédéral de l’immigration décide de leur sort, une procédure qui peut prendre des années. Selon les données fédérales, un million d’enfants, arrivés avec leur famille ou seuls depuis 2021, font partie de ce nombre record.
Ils s’installent dans les villes et intègrent les écoles publiques des États-Unis, ce qui ajoute des contraintes financières et logistiques dans les communautés où ils sont arrivés en grand nombre. Les districts sont confrontés à la nécessité de recruter des enseignants et du personnel supplémentaires capables d’enseigner l’anglais et d’aménager des espaces pour les nouveaux élèves, souvent dans l’attente d’un financement supplémentaire promis par le gouvernement fédéral ou l’État.
Les écoles de Denver, par exemple, ont annoncé en début d’année un déficit budgétaire de 17,5 millions de dollars en raison de l’arrivée de nouveaux élèves migrants.
Les écoles de Stoughton comptaient récemment plus de 500 apprenants d’anglais, soit deux fois plus qu’il y a trois ans. Cette augmentation a été en partie alimentée par 90 élèves, de la maternelle au lycée, placés par l’État dans deux hôtels voisins servant de refuges pour les sans-abri. Nombre d’entre eux sont issus de familles de migrants haïtiens récemment arrivés.
Les Haïtiens ont afflué dans le Massachusetts, où la population de ce pays des Caraïbes, longtemps en proie à des difficultés, est déjà bien établie.
{Le coût de l’ajout des 90 étudiants du centre d’hébergement a coûté cher à l’État.}
L’ajout des 90 élèves du foyer a coûté à Stoughton, qui enseigne à un total de 3 740 élèves, au moins 500 000 dollars pour l’augmentation des frais de personnel et de transport. L’État a déclaré avoir remboursé la quasi-totalité de cette somme. Mais le temps de latence et l’incertitude quant au montant remboursé ont mis à mal la capacité du district à planifier, a déclaré Joseph Baeta, le surintendant de Stoughton.
Les coûts initiaux les plus immédiats cette année ont été l’embauche de cinq nouveaux membres du personnel, dont deux enseignants, et l’achat d’un bus pour faire la navette entre les élèves et les refuges hôteliers, a déclaré M. Baeta. Le district est passé de sept à 17 enseignants d’anglais langue seconde au cours des cinq dernières années.
Le Massachusetts est légalement tenu d’offrir un abri à toute famille qui en fait la demande. Les familles migrantes représentaient récemment près de la moitié des 7 477 familles sans-abri vivant dans les refuges de l’État, qui sont à pleine capacité. Depuis octobre 2022, l’État a dépensé environ 26 millions de dollars pour rembourser aux districts scolaires les coûts liés aux élèves vivant dans des centres d’hébergement.
Dans certains cas, l’État a également regroupé les centres d’hébergement afin de réduire les coûts et de loger les familles dans des lieux offrant des services sociaux, notamment à Stoughton. Ces derniers mois, près de la moitié des 90 élèves migrants qui se trouvaient dans d’autres villes du Massachusetts se sont retrouvés à Stoughton.
Les élèves migrants arrivent souvent avec des antécédents scolaires douteux et après avoir subi des événements pénibles dans leur pays d’origine et au cours de leur voyage vers les États-Unis.
Ce qui se passe aux USA, se passe également en Occident. L’argent des contribuables autochtones servant de plus en plus à financer l’immigration, par tous ces biais, et notamment l’Education nationale. A la fin, ce sont les élèves autochtones qui seront lésés, à l’école comme dans la suite de leur vie.
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3 réponses à “USA. Comment l’immigration ruine le système scolaire américain”
Ce qui se passe actuellement aux USA, n’est que la résultante d’une politique inadéquate et totalement débridée du mollasson Biden. La frontière (surtout au Sud avec le Mexique) est une passoire ! Il est certain qu’avec Trump aux manettes, qui dispose d’un boulevard électif, à moins que les socialistes US arrivent à l’empêcher de se presenter aux elections ce qui m’etonnerait fort, les choses vont changer. De ce fait et en premier lieu, il est certain qu’emmigrer aux USA ne sera plus aussi aisé.
L’avenir de l’humanité est visible 300 ans à l’avance. le réchauffement et le déclin du sud de notre terre font des migrations obligatoires se mélangeant aux peuplades que nous sommes tous. La forêt précède l’espèce bipède en voie d’évolution le désert la suit. L’adaptation des espèces bipèdes migratoires climatiques économiques sociales de survie, les guerres, et donc sont douloureuses pour les arrivants voulant survivre comme pour les hébergeants voulant rester indépendants. Contrôle donc obligatoires des immigrés en fonction de leurs qualifications, leurs expérience, de la langue et donc des oppositions normales. Le mélange des races se fera dans la douleurs mais en final arrivera à ses fins de la meilleure consanguinité possible.
tout comme en france