L’insupportable vague de féminisme bête qui nous tourmente depuis une décennie a naturellement produit une réaction que de certains qualifient « masculiniste ». Au-delà des arguments souvent justes de ses représentants, le phénomène est représentatif de l’appauvrissement de la pensée chez nos contemporains. Deux mouvements, deux faces de la même pièce… n’en déplaise aux uns comme aux autres.
Nous n’évoquerons ici que la mouvance « masculiniste » décriée dans les médias de grand chemin qui ne reprennent que les discours les plus folkloriques pour caricaturer toute critique du féminisme, et érigent en « expert masculiniste » le premier youtubeur un peu débile rencontré sur le net, sans jamais évoquer les argumentations plus que pertinentes d’un Harvey Mansfield, d’un Jordan Petterson, d’un Julien Rochedy, d’un Alain Soral, ou autre Jack Donovan – pour ne citer que les plus récents qui, pour avoir osé fustiger la vulgate dominante, ont été étiquetés « mascu ».
Et c’est justement là que le bât blesse. Car le gros de cette « mouvance » est constitué d’une armée d’ignorants qui emploient la plupart de leur temps sur les réseaux sociaux, un temps précieux qu’ils ne passent pas à lire les auteurs susmentionnés ou à construire une pensée. Une armée d’ignorants qui, parce qu’ils ont un avis, croient être dispensés de devoir se forger un avis.
Entre féministes et masculinistes de bas étages, c’est la mentalité binaire poussée à son paroxysme. Aucune place pour la nuance : « tous des connards » vs « toutes des salopes« . L’obsession pour les filles hyper-sexualisées qui s’exhibent sur Instagram est d’ailleurs tout à fait pathologique : des heures à admirer leurs rondeurs ou à partager leurs vidéos les plus idiotes – du genre, « je ne paye pas l’addition car en tant que femme je suis un orifice donc je reçois » – pour en arriver à la conclusion qu’elles sont méchantes, qu’elles ne recherchent que des like et du fric. Certes. Mais le fait d’être obnubilé par les croqueuses de diamants et se plaindre de ne pas parvenir à les séduire parce que dépourvu de diamants, pour ensuite réduire toute la gente féminine à ces dernières, indique plutôt une défaillance des facultés cognitives de base…
Ces « masculinistes » ont, de plus, rejoint les féministes dans la course victimaire : « c’est la faute aux hommes depuis la caverne« , vs « les femmes n’en veulent qu’à notre portefeuille et sont toutes hypergames« . Or, se poser en victimes des femmes rend ces hommes exactement ce qu’ils voudraient ne pas être : des faibles. Car le faible est bien celui qui accuse l’autre de sa propre faiblesse.
Si l’on peut comprendre la réaction face aux aberrations d’un féminisme agressif, policier, et hélas, omniprésent, on aimerait plus de cohérence et surtout plus.. de virilité ! Du vir romain, la force de caractère, la force de l’âme bien trempée. La crise de la masculinité est en effet avant tout une crise de l’âme, comme l’a si bien définie la philosophe Simone Weil. Dans les sociétés modernes, l’homme est désœuvré car son « besoin de l’âme » premier n’est plus : l’homme moderne n’est plus responsable de rien. Complètement passif face à des mécanismes et des phénomènes qui le dépassent, il se sent inutile. Pour peu qu’on lui ait aussi retiré son rôle de père, comme dans le cas de nombreux divorces, la négation de la réalité d’une crise du mâle relève de la malhonnêteté intellectuelle.
C’est donc plutôt de ce côté-là que les hommes à la recherche de sens devraient porter leur regard : trouver une place au sein de nos sociétés complexes qui broient les hommes – et les femmes et les enfants – est peut-être la seule solution qui s’offre à eux. Se cultiver, savoir argumenter pour convaincre, bâtir un discours cohérent, s’entourer de personnes qui en valent la peine, faire communauté, construire. Car comme l’écrivait Dominique Venner :
« Exister, c’est se vouer et se dévouer ».
Audrey D’Aguanno
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3 réponses à “Masculinisme contre féminisme, ou la baisse de QI généralisée”
Bien vu Audrey, la compétition victimaire bat son plein et pendant ce temps là, l’invasion continue de plus belle. Toutefois, pas sûr que les délires de gestapttes genre Bonnet Soral permettent aux égarés actuels de retrouver le chemin de la Virtù.
Oui certes cela est décrit très joli avec une réalité du bipède humaine en voie d’évolution que se cherche dans un monde évolué qui va trop vite et c’est fondamental. Beaucoup de lesbiennes et d’homosexuels du fait des hormones de partout font ce règne. L’homme grossier n’est pas encore descendu de son arbre ni sorti de ses cavernes. Les lesbiennes s’en aperçoivent et préfèrent vivre entre femmes plus intelligemment on le comprend aisément à 1’000 %. L’internet miroir d’alouettes fait son effet un temps de distraction. Après 10 ans l’utopie de la vie que l’on s’est fixé disparait pour laisser place au dérisoire, la désillusion et la solitude des deux espèces. On croit au doux miracles des rêves de princesse et d’homme se croyant des princes. Le tout revient comme un boomerang de la réalité mais trop tard pour s’apercevoir que procréer est devenu sans intérêt car trop tard. Toute civilisation ou humanité qui est sortie de ses cavernes ou descendue de son arbre disparait au bout d’un certain temps d’évolution, dirons nous environ 50’000 ans, c’est irrémédiable et normal. Il faut rappeler que nous vivons juste 1,7 à 3,2 secondes comparée au 4,5 milliards d’années de notre terre et de notre galaxie. Seules les ondes de notre cerveau s’enfuient de notre corps à notre mort pour parcourir l’interstellaire. Ne sommes nous pas la 3eme humanité sur terres depuis 3 millions d’années ? c’est certain. Les preuves irréfutables existent bel et bien sur terre et nos dirigeants ont de la peine à l’accepter et le communiquer, de peur de voir leur pouvoir disparaître au profit de l’intelligence. Nous n’avons toujours pas compris que notre intelligence est comme bridée par notre développement, nos guerres et tout le reste, le pire et le meilleur par l’internet qui s’annule. Déjà l’avènement de ce « net » les inventeurs en avaient prédit les inconvénients et les avantages une arme à double tranchent de l’humanité souffrante. Nostradamus nous l’a bien prédit. Lorsque j’observe mes 2 chats et mon chien je m’aperçois qu’ils développent de l’intelligence entre eux, beaucoup plus vite que les humains bipèdes en voie d’évolution.
Allons Audrey, vous oubliez un gros détail. La malnutrition systématique des nouvelles générations bourrées au coca et aux hamburgerx a transformé le mâle de l’espèce en une limace qui se traîne, comme le font les limaces, 40% de moins d’énergie pour nos ados actuels par rapport à ceux des générations précédentes et vous voulez qu’ils se comportent en hommes et mieux, en hommes virils ? Une consolation toutefois, macron aura du mal a trouvé des volontaires pour aller se battre contre les Russes !
Imaginez Napoléon partant vers Moscou avec nos toutous actuels, avant d’être sortis des faubourgs de Paris ils appelleraient déjà leur maman !