En 2024, un foyer sur deux possède un animal de compagnie. Au total, environ 80 millions d’animaux domestiques sont accueillis par des familles dans l’Hexagone. Pour les locataires souhaitant vivre avec des animaux, quelques points sont à connaître.
Animaux de compagnie et location
Lors de la signature d’un bail, il est possible que des clauses concernent les animaux de compagnie. Cependant, la réglementation est claire : à l’exception des meublés touristiques et des locations de vacances, un propriétaire ne peut interdire à un locataire de posséder un animal de compagnie. Il est néanmoins essentiel que le locataire s’assure que son animal ne cause aucun dommage à l’immeuble ni ne perturbe les autres occupants en habitat collectif.
Au plan légal, ce droit de vivre avec son animal de compagnie dans un logement loué est en effet garanti par l’article 10 de la loi n° 70-598 du 9 juillet 1970 (modifiée le 22 mars 2012) relative aux rapports entre bailleurs et locataires, un propriétaire ne pouvant pas interdire à un locataire de posséder un animal familier.
La loi autorise toutefois une interdiction spécifique pour les chiens dits d’attaque, désignés comme chiens de première catégorie (pitbulls, boerbulls, tosa).
Animaux domestiques et non domestiques : quelles différences ?
La distinction entre animaux domestiques et non domestiques repose sur des critères légaux et pratiques. Les animaux domestiques, comme les chiens, chats et lapins, sont couramment acceptés en location. Leur détention est généralement libre sous réserve de ne causer aucun dégât ou trouble. Ces animaux figurent sur une liste officielle, telle que l’arrêté du 11 août 2006, qui en précise les espèces, races, et variétés.
À l’inverse, les animaux non domestiques, souvent désignés sous l’acronyme NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie), incluent des espèces moins conventionnelles comme certains reptiles, oiseaux exotiques, et invertébrés. Leur détention peut être soumise à des réglementations plus strictes, nécessitant parfois une autorisation préfectorale ou un certificat de capacité, surtout pour les espèces dangereuses ou protégées.
Par exemple, les serpents ne sont pas considérés comme des animaux domestiques et peuvent être interdits en location. En cas de présence d’un serpent dans un logement, même sans trouble apparent, un propriétaire peut légalement exiger la résiliation du bail. Ainsi, la législation permet de réguler la détention d’animaux non domestiques pour assurer la sécurité et la tranquillité des lieux de vie.
En pratique, le bon sens prévaut !
Toutefois, si un propriétaire ne peut donc pas légalement interdire à son locataire d’avoir un animal familier dans le logement, il est conseillé de l’avertir avant la signature du bail pour garantir une bonne entente.
Par ailleurs, et toujours dans une logique de bon sens, si la location d’un logement avec des animaux de compagnie est légale, elle nécessite de respecter certaines conditions pour maintenir la tranquillité des lieux. Selon la loi du 9 juillet 1970, les locataires doivent garantir une jouissance paisible de leur logement et de l’immeuble et sont responsables du comportement de leurs animaux envers les voisins et les locaux.
Les nuisances causées par les animaux, telles que des aboiements incessants ou une surpopulation de chats, peuvent entraîner des plaintes des voisins auprès du syndic. Des troubles graves ou récurrents peuvent même justifier une expulsion.
Les locataires doivent s’assurer d’être couverts par une assurance en cas de dommages causés par leurs animaux. Une assurance spécifique peut être nécessaire pour les chiens de catégorie 2 (ou chien « de défense »).
En ce qui concerne les types de location, les mêmes règles s’appliquent aux logements vides, meublés et sociaux. Toutefois, dans les meublés de tourisme, le propriétaire peut interdire les animaux, à condition que cette interdiction soit explicitement mentionnée dans le contrat de location. Il est donc crucial de discuter de ce point lors de la réservation. Les propriétaires peuvent aussi demander une caution supplémentaire pour couvrir d’éventuels dégâts, restituée si aucun dommage n’est constaté au départ du locataire.
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3 réponses à “Animaux de compagnie. Ce que les locataires doivent savoir”
MAIS LACHEZ NOUS LES BASKETS QUAND ON PREND UN ANIMAL DE COMPAGNIE ON A VU LES REGLEMENTS ET COMME TOUJOURS ON NOUS FATIGUE PAR DES INTERDITS CECI DES INTERDITS CELA MAIS RAPPELEZ VOUS QU’un animal est UN ETRE VIVANT ET OCCUPPEZ VOUS DE SCANDALES COMME LES LAPINS ELEVER DANS DES CAGES A NE PAS POUVOIR SE MOUVOIR !!!
on est vraiment devenu DINGUE DINGUE de cogiter que par la rentabilité le fric ON POURRAIT BIEN AVOIR LE FIN DE CE MONDE !!!!
amities
Il faut consulter au plus vite.
Fifi a raison : « Lachez nous les baskets !… »
… et j’irais même plus loin : <>