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Insuffisance cardiaque chez les chiens et chats : que faire ?

Les maladies cardiaques sont fréquentes chez nos animaux de compagnie. Chez les chats adultes, les principales maladies du cœur atteignent le muscle cardiaque. Quels sont les signes qui doivent vous alerter en cas de maladie cardiaque chez votre chien ou votre chat ? Quels sont les moyens de prévention et quels sont les traitements possibles ? Les réponses en vidéo du Dr Marine Hugonnard.

Origine et signes d’alerte

Chez le chat, la « Cardiomyopathie Hypertrophique », lors d’épaississement des parois du cœur, peut être causée par une hypertension artérielle ou une hyperthyroïdie ou être d’origine génétique dans des formes familiales. Le Ragdoll, le Maine Coon ou le Persan sont des races prédisposées.

Chez le chien en général et surtout ceux de petites races, ce sont plutôt les valves cardiaques qui sont atteintes. C’est le cas lors de « Maladie Valvulaire Dégénérative Mitrale ». Chez les chiens de grande race, c’est plus souvent la paroi ventriculaire qui est concernée. Elle s’amincit et perd sa capacité contractile. On parle de « Myocardiopathie Dilatée ».

Les maladies cardiaques sont évolutives et évoluent en 3 stades. Au premier stade, les signes cliniques ne sont pas encore visibles. Le cœur compense sa diminution d’efficacité en augmentant légèrement la fréquence des battements et sa taille globale.

Plusieurs mois ou années plus tard, le deuxième stade survient, quand le cœur ne parvient plus à compenser lors d’efforts. Au deuxième stade, on observe des symptômes comme une fatigue générale ou secondaire à un exercice (même limité), un essoufflement et une toux chez le chien. L’expression clinique peut être plus subtile chez le chat, qui généralement ne tousse pas.

Au troisième stade, celui de la décompensation, la toux et l’essoufflement sont présents même au repos. Le moindre effort peut révéler un œdème pulmonaire ou une crise cardiaque.

Moyens de prévention

En cas de fatigue à l’effort et de toux chronique, il est important de consulter rapidement un vétérinaire afin de déterminer si les symptômes sont d’origine cardiaque ou respiratoire. Si une maladie cardiaque est identifiée, cette consultation permettra d’instaurer un traitement adapté à la maladie et au stade d’évolution. La détresse respiratoire est une urgence vitale nécessitant une consultation d’urgence.

Prise en charge médicale

A l’auscultation, si un souffle cardiaque est entendu, le vétérinaire peut proposer une radiographie du thorax, une échographie du cœur et un électrocardiogramme.

Dans un premier temps, le traitement hygiénique consiste à limiter au maximum le stress et les efforts physiques avec des promenades en laisse. En cas de surpoids, un aliment diététique sera conseillé.

Le traitement médical, à vie, aide à améliorer le travail du cœur et à éviter l’apparition d’un œdème pulmonaire, avec des visites de contrôle régulières afin de l’adapter si besoin.

Chez le chat, si une maladie sous-jacente est identifiée, comme une hypertension artérielle ou une hyperthyroïdie il faut la traiter. Si l’on s’y prend assez tôt, l’animal gardera une bonne qualité de vie.

Crédit photo : DR

[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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3 réponses à “Insuffisance cardiaque chez les chiens et chats : que faire ?”

  1. Toubib53 dit :

    Il suffit d’aller consulter un vétérinaire.
    Les cliniques des vétos sont de garde 24h/24 et 7 jours sur 7.
    CONCLUSION:il vaut mieux être un animal qu’un humain la prise en charge sera meilleure.
    Autant de progrès c’est digne d’éloges dithyrambiques pour la macronie triomphante.
    CQFD

  2. claire Legrand dit :

    J’ai eu plus de succes avec des traitements en phyto pour les cardiomyopathie qu’avec les traitements conventionels pour mes chats.

  3. Brounahans l'Alsaco dit :

    IL n’est étonnant pour personne de constater que nos animaux domestiques ont les mêmes problèmes que leurs maîtres ? (Ce qui n’est pas le cas des sauvages) Dans les deux cas les causes sont évidentes, une alimentation aux antipodes des besoins physiologiques des uns et des autres. Mais parler bouffe n’a pas la cote !

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