Fleury-Mérogis (Essonne). 1 mort par balles lors d’une « soirée caribéenne » : le maire communiste dénonce… la consommation d’alcool

Pourrait-on organiser un concours de mauvaise foi entre les maires de gauche et d’extrême gauche des communes d’Île-de-France gangrenées par la « culture racaille » ?

Ces derniers temps, et tandis que les Jeux Olympiques de Paris 2024 se rapprochent à grands pas, la région francilienne ne manque pas de se distinguer par des faits divers tous plus violents les uns que les autres. Et représentant bien souvent par ailleurs une synthèse de l’échec de ce « vivre ensemble » intimé en mot d’ordre depuis 30 ans.

Après l’affaire de la « grenade défensive » jetée depuis un scooter dans une rue commerçante d’Aubervilliers jeudi 23 mai, faisant deux blessés graves, c’est cette fois dans l’Essonne que la tiers-mondisation francilienne s’est manifestée.

À Fleury-Mérogis, la « Caribbean garden » tourne au drame

Selon une information révélée par le quotidien Le Parisien le 25 mai, une fusillade a éclaté en marge d’une soirée organisée « à l’occasion de la 3e édition de la Caribbean garden ». Cette dernière ayant lieu dans une salle de réception privée à Fleury-Mérogis, une ville d’environ 15 000 habitants qui est principalement connue pour abriter la plus grande prison de l’Union européenne.

L’affiche de la soirée en question. Source : bizouk.com

C’est à l’aube de ce 25 mai que des coups de feu ont été tirés aux abords de cette salle de réception située dans une zone commerciale. À l’origine de ce sanglant règlement de comptes, une rixe qui aurait éclaté à l’extérieur des lieux. Sans qu’aucune précision ne soit donnée sur le motif de la dispute, le ton est monté entre des individus. Peu de temps après, deux hommes cagoulés faisaient feu avec une arme de poing avant de prendre la fuite.

Bilan de la fusillade : la mort par balles d’un homme d’une trentaine d’années très grièvement touché au thorax, un autre trentenaire ayant pour sa part été légèrement blessé. Suite à ces faits, le parquet d’Évry-Courcouronnes a ouvert une enquête pour « homicide volontaire » avant de la confier aux gendarmes de la section de recherches (SR) de Paris.

Le maire communiste met en cause… l’alcool

Pour tenter de comprendre cette nouvelle spirale de violence meurtrière devenue monnaie courante en région parisienne, les forces de l’ordre vont pouvoir analyser les images de la vidéosurveillance.

En prenant connaissance de la réaction de la municipalité de Fleury-Mérogis, il apparaît évident qu’un tel degré de violence n’est pas nouveau dans la ville du sud de l’Essonne. Auprès du Parisien, le maire communiste (PCF) de la ville, Olivier Corzani, précise : « Cela fait deux ou trois soirées où la fête dégénère avec des coups de feu ».

Olivier Corzani. Source : Twitter

Quant au motif de cette nouvelle fusillade donnant des airs de zone de guerre à sa ville, l’édile d’extrême-gauche avance une explication : selon lui, cet homicide serait « lié certainement à la consommation abusive d’alcool ». « C’est inquiétant », ajoute Olivier Corzani. Inquiets, nous le serions pour moins que ça, effectivement…

D’autant plus que, pas plus tard que le 1er mai dernier, à l’issue d’une soirée organisée dans une autre salle des fêtes privée de Fleury-Mérogis où avaient convergé 600 personnes, un homme de 38 ans avait été grièvement blessé par balles.

À l’époque, déjà perspicace, le maire communiste déclarait au même titre de presse parisien : « Le fait qu’une arme ait pu être introduite dans la salle pose question ».

Enfin, la fusillade du 25 mai sur fond de soirée caribéenne n’est pas sans rappeler les faits survenus à Poligné, commune d’Ille-et-Vilaine, à l’été 2021 lors d’une soirée rap organisée dans un château. Soirée lors de laquelle des individus furent blessés par des « projectiles d’arme à feu »…

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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