En investissant le secteur médical, les géants du Web se positionnent comme une alternative à des systèmes de santé publics et privés à bout de souffle. Enquête sur les dessous d’un modèle galopant, qui mobilise technologie et collecte de données. « Guérir et éliminer toutes les maladies d’ici la fin du siècle » : c’est l’ambition du patron de Facebook Mark Zuckerberg et de sa femme, la pédiatre Priscilla Chan, à travers leur fondation, la Chan Zuckerberg Initiative. Depuis plusieurs années, les géants du Web investissent massivement l’univers de la médecine. Tandis que Google développe une intelligence artificielle capable de rivaliser avec les meilleurs praticiens, Apple permet à chacun de contrôler son état de santé grâce aux objets connectés, quand Amazon s’empare des marchés de la télémédecine et des mutuelles via Amazon Care, son service d’assistance. Ces mastodontes de la tech, auxquels se joignent de nombreuses start-up, misent sur l’exploitation des données de santé, le « nouvel or noir », pour améliorer les soins, diminuer les coûts et prévenir les maladies.
Mais peut-on leur confier ces informations les yeux fermés ? Si l’Union européenne réglemente jusqu’à présent la confidentialité des données personnelles, leur gestion aux États-Unis et au Royaume-Uni est cédée à des entreprises au moyen de lucratifs contrats. Entre progrès médical et course aux profits, comment appréhender ce nouveau modèle ? En quoi va-t-il changer le rôle des médecins ?
Business juteux
Du diagnostic médical aux assurances en passant par les tests génétiques, rien ne semble désormais échapper aux géants du Web. Nourrie de témoignages d’experts, cette enquête interroge à la fois les avantages et les dérives de cette nouvelle vision de la santé, entre remède à la pénurie de médecins et surveillance des comportements. Menée en Europe et aux États-Unis, elle dévoile notamment la manière dont les entreprises privées tentent de s’approprier un marché juteux sous couvert de rendre les individus maîtres de leur bien-être. À travers l’expérience d’une communauté médicale digitale créée à l’échelle régionale en Allemagne, le documentaire montre aussi les alternatives allant dans le sens d’une gestion globale et humaniste de la santé.
Illustration : DR
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4 réponses à “Votre santé, un trésor très convoité”
Franchement, il y a encore des gens à croire cette fable ? Guérir toutes les maladies ? Même si on trouvait la pilule miracle on se garderait bien de la distribuer, on ne tue pas la poule aux oeufs d’or ! Figurez-vous qu’aux alentours de 1970 ou plastronnait déjà que dès l’an 2000 le cancer sera guéri, on avance … par contre très peu d’humains ont compris que le seul moyen de vivre sans maladies c’est de respecter les lois de la nature ! Trop contraignant pour le bipède prétentieux qui se prend pour Dieu !
La santé perdue est un eldorado pour ceux qui s’en occupent et un enfer pour ceux qui la subissent … et en redemandent !
La pénurie de praticiens de la santé ainsi que l’épisode confinement Covid a ouvert la voie à la téléconsultation, à la médecine par visio et aux fauteuils connectés transmettant en ligne quelques données sur votre état de santé. Un smartphone ne remplacera jamais une consultation en présence du médecin mais les financiers du business médical veulent vous entrainer dans ces pratiques qui vont leur rapporter encore des milliards…..ce sont les millions de malades connectés qui vont créer leur fortune et les ventes de médicaments prescrits en ligne suivront le même chemin pour la fortune des labos. Ajoutez y quelques vaccins ( inutiles ?) et la boucle des milliards est bouclée !
D’accord avec « l’Alsaco »…Le meilleur médecin, c’est soi-même.
Moins je vois le Docteur, mieux je me porte…Il serait capable de me trouver des maladies !
Règles de vie simples: ne pas trop manger, faire un exercice physique tous les jours, le mieux sous forme d’activité utiles: faire les courses, le ménage, la cuisine, le jardin, réparer, bricoler…et en plus c’est bon pour mon arthrose qui m’oblige à bouger pour retrouver le tonus et réduire les douleurs.
Dans tous les cas, réduire au minimum la consommation de médicaments.
A bientôt 80 balais, j’espère faire aussi bien que mes 2 grands-pères décédés à 90 ans, en douceur, « naturellement », dicrètement sans emmerder personne et encore moins les services de santé.
Ceci dit, des personnes malchanceuses, handicapées, cardiaques, des vrais malades doivent leur survie à la Médecine.
Bonjour, merci vidéo regardée avec réalisme car nos données numériques de santé doivent être secrètes, inviolables, et ou impossibles à pirater ; donc, boycott absolu de ces GAFAM : Google, Amazon, Facebook (« face de bouc »), Apple (sauf pour les portables mais avec la 3 G et impossibilité de nous tracer en mode santé)et Microsoft. Le domaine de ma santé est mon affaire et je n’en parle qu’à mon médecin traitant qui a mon accord ou pas de traiter mes données médicales et à une seule condition : que la recherche médicale y gagne et que Big Pharma y perde. C’est ce que j’ai fait lors de la crise du Covid concernant les injections transgéniques et le pass sanitaire ou vaccinal par QR code ; refus de l’espace santé car pas question que mes données médicales passent par Microsoft. Et que nous soyons à la botte des américains donc FREXIT. Voici à mon avis ce que ce mail vous invite à réaliser avec courage. Salut.