Du moustique tigre au frelon asiatique, la Bretagne n’est désormais plus épargnée par les menaces d’espèces invasives. Sur ce sujet, le magazine Le Chasseur Français a dressé un panorama intéressant de la situation régionale dans un article publié le 17 mai.
En premier lieu, la publication nous indique qu’en France, les espèces invasives sont présentées sous le terme « d’espèces exotiques envahissantes (EEE) », relevant par ailleurs à juste titre que le déclin de la biodiversité actuellement observé « ne s’accompagne pas toujours d’une baisse de population de certaines espèces ». Un constat qui vaut particulièrement pour ces espèces invasives…
Les écosystèmes marins bretons en péril
En Bretagne, la prolifération de ces espèces exotiques envahissantes concerne également les fonds marins.
Premier animal marin pointé du doigt : le poulpe. Il s’avère que ce dernier est en effet très surveillé dans la péninsule tandis qu’il avait presque disparu des eaux bretonnes après le rude hiver de 1962. Un poulpe qui a une fâcheuse tendance à se nourrir de divers crustacés tels les homards et les tourteaux mais aussi de coquilles Saint-Jacques. Un coquillage sur lequel repose en totalité ou presque le secteur de la pêche dans la baie de Saint-Brieuc…
Par ailleurs, les marins-pêcheurs ne sont pas les seuls impactés par les espèces invasives puisque les mytiliculteurs doivent quant à eux composer avec un nouveau résident dans les parcs à moules, à savoir l’étoile de mer. Qui n’hésite pas à se nourrir des bivalves élevés sur les bouchots, au grand dam des producteurs. Dans des proportions considérables si l’on en croit Le Chasseur Français : certains professionnels auraient ainsi perdu jusqu’à 80 % de leur production de moules en raison de l’appétit des étoiles de mer.
Rats et visons menacent les oiseaux
Plantes invasives : un défi supplémentaire pour la région
En Bretagne, la surveillance des espèces invasives ne se limite pas aux animaux, mais s’étend également aux plantes. Les végétaux constituent en fait la majorité des espèces invasives répertoriées dans la région, principalement sur les îlots et les littoraux, où ils prolifèrent rapidement. Parmi ces plantes, on trouve la spartine, l’herbe de la pampa et la jussie rampante.
Certaines espèces végétales suscitent également des préoccupations en raison de leurs effets sur la santé. Par exemple, la berce du Caucase, surtout présente dans les terres, peut entraîner des brûlures, tandis que l’ambroisie est connue pour provoquer des allergies.
Face à cette situation, les autorités surveillent de près l’évolution de ces espèces invasives. À noter en dernier lieu que certaines espèces de végétaux pourraient également menacer la pêche ou la navigation dans les canaux, à terme.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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22 réponses à “Environnement. En Bretagne, des espèces invasives menacent la biodiversité, sur terre comme en mer”
la plus dangereuse des especes invasives pour les oiseaux de mer est sans conteste l’éolienne , en effet ces ventilateurs non content d’etre onéreux peu efficace mais encore affreux vont liquidés moult oiseaux bien plus vite que ces « surmulots » chers a notre bienfaitrice et subtile hidalgo reine de paris
En réalité c’est TOUJOURS l’homo-sapiens qui est le responsable ;
Pour les chats, les visons d’Amérique, les frelons asiatiques, les fourmis de feu, les tortues crocodiles,les écrevisses d’Amerique…relâchés dans la NATURE de notre patrimoine Breton !
Ces prédateurs arrivent grâce au bipède et se multiplient sans limites causant la disparition d’espèces endémiques : nos propres espèces n’ont PAS le temps de s’adapter pour modifier leur héritage génétique.
Les oiseaux paient un très lourd tribut !!
Oui, les éoliennes nuisent aux rapaces – espèce régulatrice de rongeurs – que l’on retrouve blessés définitivement et incapables de rerourner dans la nature. Mais il ne faut pas dire combien touche une commune ou un agriculteur s’il accepte de mettre des éoliennes sur le terrain.Les Bretons et l’environnement,ça ne fonctionne pas.Les touristes par marées invasives rapportent bien plus qu’une poignée de bestioles telles que martre, belette ou fouine que personne ne sait reconnaître.Or ce sont elles qui se nourrissent des rongeurs et ceux-là aussi qui font partie des listes de nuisibles.Le vison, oui,est nuisible mais les autres mangent des rongeurs, qui eux s’attaquent à tout.La faune du littoral a disparu et ça, c’est pas le vison qui en est la cause.
et que dire de l’espèce invasive un « peu colorée »…….
Vu dans le bassin de Binic, une loutre. Vers 21h elle nageait le long du quai de Pordic ce n’était pas un rat, ni un ragondin. Environ 50 cm à 1m sans la queue. La queue était poilue et bien fournie.
On entend beaucoup parler d’observation par l’administration mais pas du tout d’action …ce serait bien que le Breizh info nous dise ce qui est fait contre tout ces envahisseurs….merci
Autour des Glénans où jadis nous allions pécher…plus rien! Une tribu (encore une) de phoques nettoie les fonds!
Pécher ou pêcher…petite astuce…car l’école de voile avait été fermée pour diverses pratiques déplacées de certains moniteurs de voile!!!
S’il est vrai qu’il existe des espèces animales et végétales invasives en notre Bretagne, peut-être doit-on s’interroger sur son envahissement par les touristes qui s’autorisent tout, y compris le mépris de ceux qui habitent le pays à l’année, le façonnent et le sauvegardent. Que dire des maires des villes de la côte qui autorisent les constructions de lotissements qui défigurent la Bretagne?
L’article confond deux notions importantes : espèces exotiques invasives (Herbe de la pampa, vison d’Amérique) et espèces autochtones envahissantes (poulpes, étoile de mer).
Si le dérèglement climatique modifie la répartition des espèces, attention à ne pas confondre ces différences
C’est très rare, une loutre d’Europe surtout en Bretagne car elle ne vit que dans les rivières de « bonne qualité ». Peut-être un bon signe…à moins que ça ne soit un spécimen isolé en perdition…comment le savoir…Je crois qu’il y a quelques années, un couple avait été relâché mais l’expérience n’avait pas été couronnée de succès.Affaire à suivre donc.
Si les chasseurs arrêtaient de tuer les prédateurs tel que le renard, chat sauvage et autre, il y aurait moins d’espèces invasives et moins de rats et mulots. Et que dire des rats dans Paris, donc moralité l’homme est responsable de tous les disfonctionnements de la faune et de la flore.
L’espèce invasive qui vous inquiète vous sauvera peut-être la vie un jour.
La plus grande espèce invasive est l’homme. Cette espèce a saccagé sa belle planète bleu ou il devait vivre en harmonie avec toutes les autres espèces.
Le renard classé espèce nuisible est un excellent régulateur des petits rongeurs comme les surmulots..le dire aux agriculteurs et aux chasseurs même si😥
Non les chasseurs ne sont pas responsables de tout…Par exemple en chasse à courre l’animal est repéré donc sélectionné! Cessons le delirium tremens petit bourgeois…!!!
Laissons faire les écologistes de par leur savoir tout va très bien 🤣😂🤣
C est à croire qu’il y a que l’homme qui a
à droit de pêcher et racler les fonds pour pêcher à outrance
Certes le vison est un prédateur, mais pas que des oiseaux il tue aussi le surmulot, le rat musqué, dont régule sur d’autres nudibleet puis il est trop intelligent comme la plupart des autres mustelides, plus intelligent que le chat qui lui ne regule pas mais occassione bien plus de dégâts sur faune mais sa personne n’en parle. Aller voir en 🇦🇺, ce que font les chats et les rats. Votre sujet bien que très intéressant est incomplet, domage.
Le Chasseur Français qui se donne le droit de dresser un bilan des espèces invasives et du déclin de la biodiversité. Quel est l’expertise de ce journal, porte parole d’un lobby qui depuis des décennies massacre les espèces d’oiseaux protégées (30), tue 400 00 renards par an, a fait exploser les populations de sangliers depuis le milieu des années 90 et j’en passe. Lorsqu’il y a un problème c’est toujours la faute à un animal. Concernant les algues invasives, il « oublie » bien sur de mentionner les algues vertes qui envahissent à foison le littoral nord Bretagne à cause de l’élevage intensif de porcs.
Je suis d accord avec certains commentaires mais d autre me mette les news en peulotte comme celle contre les éolienne il faut avancer avec l énergie propre pourtant je suis bretonne et je pense que c est nécessaire celui qui détruit le 0lus la faune sauvages est uniquement l hommes nous avons besoin alentour d arrêter les énergies polluante comme les hydrocarbures si nous voulons sauver cette planète et les énergies vert sont celles qui nous le permettront et je ne trouve pas que les éolienne soit moche je les préfère au pilone électrique et d internet on dirait de grand moulin à vent oui il y 9a une problématique pour les oiseaux marin et terrestre mais l hommes leur poses plus de dégât en coupant les haie et les habres sans replanté sufisament derrière et je pense aussi que le surtouriste qui luis ne respecte aucune regles fait plus de dégâts sur les oiseaux en ne respectant pas les consignes donner
Je suis d accord avec certains commentaires mais d autre me mette les ners en peulotte comme celle contre les éolienne il faut avancer avec l énergie propre pourtant je suis bretonne et je pense que c est nécessaire celui qui détruit le plus la faune sauvages est uniquement l hommes nous avons besoin alentour d arrêter les énergies polluante comme les hydrocarbures si nous voulons sauver cette planète et les énergies vert sont celles qui nous le permettront et je ne trouve pas que les éolienne soit moche je les préfère au pilone électrique et d internet on dirait de grand moulin à vent oui il y 9a une problématique pour les oiseaux marin et terrestre mais l hommes leur poses plus de dégât en coupant les haie et les habres sans replanté sufisament derrière et je pense aussi que le surtouriste qui luis ne respecte aucune regles fait plus de dégâts sur les oiseaux en ne respectant pas les consignes donner