Une enquête du Journal du Dimanche révèle les méthodes employées par certains militants transgenres pour faire taire leurs détracteurs et imposer leur idéologie. Le livre “Transmania” (Magnus), écrit par la journaliste Dora Moutot et l’ex-Femen Marguerite Stern, est au cœur de cette polémique.
Le livre, fruit de quatre années de travail, a été qualifié de “transphobe” par plusieurs élus de la majorité parisienne, qui ont demandé le retrait d’une publicité pour l’ouvrage. L’afficheur privé JCDecaux a retiré les affiches des rues parisiennes et lyonnaises, sans pouvoir justifier le caractère discriminant de l’affiche. SOS Homophobie a porté plainte contre les deux essayistes pour “transphobie”, ce que la loi reconnaît comme une discrimination.
Dans leur livre, Dora Moutot et Marguerite Stern mettent en scène Robert, “un homme transféminin”, et son parcours de transition, avec humour et ironie. Les 400 pages reposent sur des centaines de rapports sourcés, des études médicales et universitaires, des données d’hôpitaux européens et extra-européens. Le ton dénote, mais les essayistes se défendent de toute transphobie.
Jacqueline Eustache-Brinio, qui a diligenté le rapport sur la “transidentification des mineurs”, a reçu les deux auteures au Sénat pour soutenir leur travail “documenté, argumenté et réfléchi”. Face au phénomène de censure, la sénatrice décrit “une police de la pensée qui interdit de bousculer les choses quand ça n’arrange pas certains activistes”.
Les transactivistes sont majoritairement des responsables d’associations de défense des personnes transgenres, souvent très politisés, qui bénéficient de soutiens d’élus de gauche, infiltrent les cabinets médicaux et les institutions gouvernementales. Ils agissent principalement en manipulant et en pénalisant les mots et les discours.
À ce titre, Dora Moutot a été mise en examen pour avoir dit sur le plateau de France 2 que le premier maire transgenre de France, Marie Cau, était un “homme transféminin”. Ce reproche a aussi valu son poste à un professeur des universités de province, suspendu sans convocation préalable de sa hiérarchie pour avoir affirmé que “l’homme n’est pas l’égal de la femme, il a une masse musculaire de 30 % supérieure”.
Ces militants prônent une véritable révolution sémantique, avec une liste de définitions et de mots interdits pour s’adresser aux personnes trans. Ils utilisent la diffamation comme outil pour discréditer les féministes universalistes qui rejettent cette intersectionnalité des luttes, qu’ils nomment péjorativement les “Terf”.
Marie-Jo Bonnet, spécialiste de l’histoire du mouvement féministe, a été écartée de deux documentaires sur la figure historique de Violette Morris, au motif qu’elle n’était pas d’accord pour en faire “la première athlète trans”. Elle dénonce une “omerta” au sujet de son essai “Quand les filles deviennent des garçons” (Odile Jacob).
Céline Masson, professeur des universités en psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent et psychanalyste, auteur avec la psychanalyste Caroline Eliacheff de “La Fabrique de l’enfant transgenre” (L’Observatoire), dénonce également la censure dont elle fait l’objet. Cette chasse aux sorcières n’est pas sans risque, tant la frontière entre le réel et le virtuel est ténue. Les agressions physiques se multiplient, comme en témoigne l’agression de Marguerite Stern en 2021 lors d’une manifestation féministe.
Cette enquête révèle l’inquiétant problème de santé publique que soulève cette idéologie, qui dépasse le phénomène médical reconnu qu’est la dysphorie de genre. Les méthodes employées par ces militants démontrent leur volonté de faire advenir une profonde révolution anthropologique.
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6 réponses à “Le règne de la terreur des militants transgenres : censure, diffamation et agressions au coeur d’une enquête du JDD”
“Suspendu sans convocation préalable de sa hiérarchie pour avoir affirmé que “l’homme n’est pas l’égal de la femme, il a une masse musculaire de 30 % supérieure”. Et pourtant c’est une réalité PHYSIQUE.
Dire qu’un oiseau mâle aux coloris chatoyants rouges, bleus, jaunes.. est plus beau que la femelle toute grise serait donc un délit ?
Moi, je trouve qu’une femme est égale à l’homme par son intelligence mais qu’elle est infiniment plus belle qu’un homme physiquement et qu’un homme qui veut devenir une femme mais dont les poils de la barbe et des jambes se remarquent (entre autres choses) est horriblement laid, voire dégoûtant. Dois-je être poursuivi et jugé pour ce délit de la pensée ?
« “transphobie”, ce que la loi reconnaît comme une discrimination.» Comment un mot qui n’existe pas, qui est un néologisme inventé de toutes pièces par des cerveaux malades et dégénérés peut-il être un argument légal ? Le mot phobie caractérise un trouble mental provoquant une angoisse ou une anxiété devant une situation, un objet ou un animal comme agoraphobie, claustrophobie, arachnophobie etc..En aucun cas cella ne peux servir de suffixe à des mots (néologisme encore) comme islamophobie, homophobie, transphobie que l’on veut nous faire ingurgiter à dessein de nous culpabiliser. Par contre, ne vous avisez pas de parler de francophobie ou de christianophobie car là vous tombez directement dans le puits insondable de la fachosphère (tiens, un autre).
Nous attendons avec impatience la première poursuite et, nous l’espérons, la première condamnation, pour arachnophobie … et, si cela ne vient pas, il faudra qu’on nous explique pourquoi certaines phobies sont condamnables (ex : l’islamophobie) et d’autres pas (ex : l’arachnophobie) ; les musulmans et les araignées ayant ceci en commun qu’ils souhaitent vivre leur vie en paix sans rien devoir à personne, en particulier à ceux qui les détestent.
En temps que pratricien des sciences dures, donc totalement corrélées au réel, je refuse de me faire retourner le cerveau par des déficients du bulbe adeptes de “sciences” psy voire occultes.
Mais ils en pensent quoi les cas Séjourné, Attal…et autres cacas de Renaissance (et autres…!) et les amateurs de poudres diverses et variées comme le type qui parle d’expédier 2.000 mecs en Ukraine, lui qui n’a jamais appris à faire son lit au carré! L’abrutis bichonné par les Traitres dont parle et plutôt que fustige Beau de Loménie! Les bénéficiaires de l’Europe.
Moi je suis phobophile : j’aime les Xphobes, au moins eux ils ruent ddans les brancards et disent m***e à tous ces gauchiasses détraqués.