Les Nations Unies ont récemment annoncé une révision à la baisse du nombre de civils tués à Gaza. Selon ces nouvelles estimations, les femmes et les enfants représentent désormais 36 % des victimes, contre 71 % précédemment. Cette réévaluation remet en question les accusations de génocide brandies par les soutiens de la cause palestinienne.
Anwar Abu Eisheh, ancien ministre de l’autorité palestinienne, a affirmé sur LCI que « tout le monde sait que les deux tiers des morts dans la bande de Gaza sont des femmes et des enfants, sauf Netanyahou ». Cependant, l’ONU contredit cette affirmation. Le 8 mai, le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a déclaré que le conflit entre Israël et le Hamas avait fait 34 844 morts, dont 4 959 femmes et 7 797 enfants. Ainsi, le nombre de civils tués a été réduit de moitié.
Le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, Farhan Haq, a justifié cette révision en évoquant les difficultés à vérifier les sources « dans le brouillard de la guerre », soulignant que les données provenaient principalement du Hamas. Désormais, selon l’ONU, les femmes et les enfants représentent 36 % des morts, une diminution significative qui soulève des questions.
Manipulation des Chiffres
Cette nouvelle analyse révèle que la majorité des victimes à Gaza sont des combattants du Hamas plutôt que des civils innocents. David Amsellem, docteur en géopolitique, a confirmé au JDD que les chiffres du Hamas semblaient suspects, dénonçant une augmentation artificielle des taux de mortalité. Des experts avaient déjà exprimé leurs doutes sur la véracité des chiffres du Hamas, signalant des anomalies dans les taux de décès.
L’ONU, après plusieurs semaines de scepticisme, a inclus une nouvelle catégorie dans ses bilans : les non identifiés, totalisant 9 111 personnes. Jusqu’à présent, ces morts étaient souvent comptés comme femmes et enfants sans preuve.
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU a annoncé qu’il changerait de source sur le terrain, abandonnant les statistiques du gouvernement gazaoui au profit de celles du ministère de la santé du Hamas. Cette décision a surpris les observateurs, car elle implique une indépendance du ministère par rapport au pouvoir politique du Hamas, selon David Amsellem.
Bataille des Narratifs
Avec ces nouveaux chiffres, les accusations de riposte disproportionnée par Israël perdent de leur crédibilité. David Amsellem souligne que ces statistiques montrent que l’armée israélienne prend des précautions pour minimiser les pertes civiles. Cette réévaluation pourrait changer la perception publique, démontrant que la réponse militaire israélienne n’est pas aussi dévastatrice pour les civils que le Hamas le prétendait.
Il est possible que l’ONU ait, sans le vouloir, contribué à la guerre de l’information menée par le Hamas contre Israël. David Ansellem suggère que cette situation pourrait être due à des biais ou à un manque de rigueur de l’ONU.
Des doutes persistent également sur la neutralité de l’UNRWA, l’agence onusienne pour les Palestiniens. Israël accuse l’UNRWA d’être alignée avec le Hamas, notamment après que certains employés aient été impliqués dans les attaques du 7 octobre. Le ministre israélien des Affaires étrangères a récemment critiqué l’UNRWA, accusant l’agence de soutenir le Hamas.
Cette révision par l’ONU des chiffres des victimes à Gaza pourrait transformer la narrative autour du conflit, soulignant les efforts israéliens pour protéger les civils et remettant en cause les accusations de génocide portées par le Hamas.
[cc] Breizh-info.com, 2021, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine