De beaucoup s’interrogent : que nous dit l’Eurovision 2024 ? Ou plutôt que nous disent les Eurovision 2024, 2022, 2018, 2010 etc… Car les années se succèdent sans véritable changement : l’Eurovision est et reste le spectacle de la décadence portée aux nues par une Union européenne qui fait avancer son agenda politique et idéologique à travers le divertissement.
(Pas) question de sémantique
L’Eurovision de la chanson est organisée chaque année par l’Union européenne de radiotélévision (UER), qui se vante d’être « la plus grande alliance de médias de service public à l’échelle mondiale. » Chaque pays membre de l’UER ou du Conseil de l’Europe élit un représentant. Dans l’hexagone, c’est France Télévisions qui choisit l’artiste chargé de nous représenter… ce qui est déjà tout un programme.
Comme son nom l’indique, l’Eurovision concernait à sa création, en 1956, exclusivement des nations européennes, à savoir, la France, l’Italie, l’Allemagne, la Belgique, le Luxembourg, les Pays-Bas et la Suisse. Mais peu à peu, le concours s’élargit à de nouveaux membres – présents dans la Zone européenne de radiodiffusion (ZER) – donc dépassant largement les confins physiques du continent : il s’étant désormais du Maghreb à l’Asie.
Une extension à d’autres somme toute logique au sein d’une Union qui n’a de cesse d’affirmer que la culture européenne n’existe pas et que les frontières sont obsolètes. La sémantique n’a qu’à bien se tenir.
Question d’idéologie…
Concours hautement idéologisé, il est la vitrine de ce que les grands médias et autres officines progressistes retiennent être le grand sujet du moment, in primis, la visibilité des minorités sexuelles et ethniques. La musique et le talent aussi n’ont qu’à bien se tenir.
Inutile donc de s’offusquer de la victoire de Nemo Mettler, un jeune-homme auto-déclaré non-binaire engagé dans la compétition « comme personne queer pour toute la communauté LGBTQIA+ » : ce n’est pas comme si le transsexuel israélien Dana International n’avait pas remporté l’édition 1998, la drag queen à barbe autrichienne Conchita Wurst celle de 2014, et le Youtuber androgyne Bilal Hassani celle de 2019.
Inutile donc, de s’offusquer de l’élection de Slimane, de La Zarra, de Bilal Hassani, d’Amir, de Twin Twin etc.. – tous appartenant à des minorités dites « visibles » – pour représenter la chanson française.
Cela correspond parfaitement au but affiché de l’événement.
ESC = Eurovision Satan Contest?#Eurovision2024 pic.twitter.com/UnXT4LzIv0
— Der Mutbürger 🇩🇪🕊 (@GerkenSascha) May 12, 2024
…et de politique
Alors qu’en 2022 la Russie est exclue de l’Eurovision pour avoir envahi l’Ukraine, la Turquie, elle, a pu participé à l’Eurovision pendant plusieurs années et ce alors même qu’elle avait envahi – et occupe encore – Chypre, territoire de l’Union Européenne.
La même année, la victoire du groupe ukrainien, Kalush Orcherstra quelques mois seulement après le début de l’invasion russe, laisse peu de doutes sur les motivations d’une telle élection qui a sûrement peu à faire avec la musique et tout à faire avec la politique.
Deux exemples parmi tant d’autres qui illustrent bien que la compétition obéit à un agenda politique bien précis.
À travers un concours musical, on endoctrine. On divertit et on dévie. L’Eurovision, au lieu de récompenser les talents musicaux des nations européennes, promeut la décadence et choque juste ce qu’il faut pour que les citoyens lambda se déchirent sur les réseaux et au bistrot. On gâche nos énergies à commenter des spectacles bidons à des années lumières de l’arène politique (Jul et la drag queen Nicky Doll portant la flamme olympique en sont autant de manifestation). L’attention est ainsi détournée des véritables problèmes qui affligent nos sociétés : immigration, dénatalité, destruction du système sanitaire publique, ruine de l’agriculture nationale, paupérisation, mondialisation frénétique etc…
Ce que le spectacle de l’Eurovision nous suggère tient en six mots :
Jetez vos télévisions par la fenêtre.
Audrey D’Aguanno
Illustration : Capture d’écran X
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11 réponses à “Eurovision 2024. Doit-on encore être scandalisé ? Retour sur une entreprise idéologique”
Jeter les écrans par la fenêtre ? Autant vouloir résoudre la quadrature du cercle ! Le clampin de base, tous âges confondus, VIT à travers les lucarnes ! Il y a perdu son âme (s’il en avait une) est en train d’y perdre sa liberté et, cerise sur le gâteau, en redemande ! Il sait que c’est le bon chemin pour aller à l’abattoir et il y va en chantant, sa lucarne sous le bras !
Provoquer pour faire du clic.Le clic, c’est du dollar facile. .Notre monde occidental se résume à cela. Notre gouvernement l’a bien compris. Pendant ce temps là, d’autres peuples avancent et construisent leur avenir.
Ce n’est pas des prisons qu’il faut construire ! ce sont des asiles ! par contre nous n’aurons plus de dirigeants politique ! ils devront tous être enfermés ! elle serait pas belle la vie !!
Mon voisin du dessous (allez savoir pourquoi) ma vivement déconseillé de jeter ma télé par la fenêtre. Par contre, une fois éteinte, je remarque un silence apaisant que même le chat apprécie. L’eurovision fait parti des programmes à fuir, tout comme les concours de miss ou les infos version BFM ou France télévision. Et pour les JO, j’irais à la plage.
Beurk ! A vomir !
Je n’ai jamais regardé Eurovision, jamais. Et je ne m’en porte pas plus mal.
Une de mes amies, diplômée de Cambridge’m’a signalé le cas de Katheleen STOCK professeur d’Université à York, elle aimait retrouver d’autres femmes dans un club de nuit…hors trop souvent c’étaient des engins à queue…elle a engagé une campagne de protestation contre ce genre de déchets humains…son université lui a imposé de démissionner…Eh bien nous la soutenons, après tout que de dames de haut lignage entre deux…au moins elles restaient des femmes!
l’occident de demain! quelle perspective !
j’ai mal à mon europe !
Preuve est faite encore une fois que cette Europe n’est pas la nôtre! Notre Europe c’est l’Europe chrétienne de Gibraltar à l’Oural où la Croix servait de passeport…
pauvres gens !!! ils se croient interessants et ne sont que pitoyables