Durant les vacances scolaires, c’est toujours le même problème en Bretagne : les villes touristiques, principalement sur les côtes, sont littéralement prises d’assaut par les touristes. Et des communes qui ne sont pas prêtes, matériellement, pour accueillir autant de monde (d’autant plus que certains élus ont validé depuis des années des constructions nouvelles qui provoquent de la surpopulation à l’année, comme à Dinard), se retrouvent totalement engorgées, bondées.
D’où la question qui se pose : faut-il faire payer l’accès aux villes touristiques de Bretagne, pour les non résidents de ces communes (ou du canton auquel elles appartiennent). On vous a présenté il y a quelques mois la Lettonie, perle des Pays Baltes. Et parmi les idées à reprendre, peut être, en Bretagne, celle de la ville de Jürmala, station balnéaire de 57 000 habitants au Nord Ouest de Riga.
Jūrmala est d’abord la juxtaposition d’une série de petites stations balnéaires, d’ouest en est, sur plusieurs dizaines de kilomètres : Ķemeri, Jaunķemeri, Kauguri, Vaivari, Asari, Melluzi, Pumpuri, Jaundubulti, Double, Majori, Dzintari, Bulduri et Lielupe, autant de plages de Riga.
Depuis le 1er février 2024, pour entrer en voiture dans la ville, qui se retrouvait chaque été submergée par les touristes, les autorités locales ont pris une décision : il faut s’acquitter d’une taxe de 3 euros, en entrant dans la commune (paiement possible par Internet également, en donnant sa plaque d’immatriculation). 3 euros pour une journée, 10 euros pour la semaine, etc…
La taxe va directement financer la commune, et lui permettre ainsi de bénéficier directement du tourisme. Mais elle offre également à ceux qui la paient, l’accès gratuit aux parkings. Quand on sait quelle galère cela peut être pour trouver une place de stationnement à Carnac, Dinard, Bénodet, Pornic, Perros-Guirec, la Baule..on se dit que les décideurs seraient bien inspirés d’aller voir comment ils procèdent du côté de la Lettonie à ce niveau. Pour lutter contre le tourisme de masse, une ville comme Venise a aussi rendu son centre ancien payant à la journée.
Donner la priorité (par la gratuité) aux résidents, de vivre tranquillement chez eux. Permettre via les taxes de financer les infrastructures de la commune à l’année. Réguler le tourisme de masse. Autant de bonnes raisons de réfléchir, dès à présent, à des systèmes que les municipalités ont les prérogatives pour mettre en place, rapidement, pour en finir avec la « Bretagne colonie », dans laquelle les locaux se retrouvent en difficulté dans leurs cités, à chaque vacances scolaires notamment.
Illustration : wikipedia (cc)
[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
6 réponses à “Faut-il faire payer l’accès aux villes touristiques de Bretagne ? L’exemple de Jürmala, en Lettonie”
ET pourquoi pas ! il leur restera la vente de poisson ! qu’ils arrêtent de subventionner par les maires et les départements l’aide aux O.N.G pour les migrants, car bientôt ce seront eux les touristes ! ils seront chez eux !! on ne payent pas suffisamment taxes ! continuez à vous suicider !
faut bien trouver du fric pour subventionner les moulins a vents …😆
« Qu’estce qu’on serait bien s’il n’ y avait pas les touristes « ….bande de nazes , qui fait marcher vos commerces , votre hotellerie, vos gites, vos restaurants ,qui paie les impots immobiliers et locaux? On pourrait aussi faire payer les 4voies
J’entends répéter que le breton est xénophile ( autosatisfaction à bon marché )….en ce cas on pourrait loger dans les nombreux gites du littoral les migrants qui vivent dans des conditions sanitaires déplorables dans les grandes villes EN PARTICULIER PARIS
Pour éviter trop de touristes mettons les villes à la campagne comme cela toutes et tous auront leur espaces verts, car on étouffe dans ces villes pollues coupe gorge garanti dans toute la France.
Méprisable querelle de petits bourgeois auto-satisfaits de leur nullité intellectuelle…C’est une obsession chez certains élus de faire venir des touristes car il faut sacrifier au dieu Fric à la mode Yankees! « Homme libre toujours tu chériras la mer »: Baudelaire! Chez eux gens de la mer on est loin de l’esprit péteux des klébars petits bourgeois pétochards…