Malgré les freins, les obstacles et les empêchements mis en œuvre par la Cour suprême anglaise, mais aussi par des organismes supranationaux comme la Cour européenne des Droits de l’Homme et le Conseil de l’Europe, le « Safety of Rwanda Bill » a été adopté le 25 avril dernier et le premier migrant a été expulsé vers le pays africain.
Le gouvernement de Rishi Sunak l’avait promis : la loi passerait, et les expulsions auraient lieu. Le but étant de décourager les départs et donc de freiner l’invasion en acte d’Albion. Le texte adopté a été plusieurs fois modifié pour, entre autres, garantir que les clandestins ne pas soient pas renvoyés vers leur pays d’origine par les autorités rwandaises.
Ce mercredi l’exécutif a déclaré avoir rassemblé le premier groupe de migrants illégaux qui n’ont pas droit à l’asile et dont l’expulsion a été validée. Le Sun déclare, photo à l’appui, qu’un premier individu a été expulsé.
L’opération sera évidemment coûteuse : le nouvel accord prévoit le versement par le Royaume-Uni d’importantes sommes à Kigali pour accompagner cette prise en charge des migrants.
En Italie, un accord similaire a été signé avec l’Albanie. Il prévoit la construction de deux Centres de Permanence pour les Réfugiés (CPR) débarqués illégalement dans la péninsule. En 28 jours, les autorités albanaises devront examiner les procédures et décider qui pourra bénéficier de l’asile et entrer sur le territoire italien et qui devra être expulsé (à charge de Rome). Le problème étant toujours le même : les pays d’origine ne veulent pas « récupérer » leurs expatriés.
Dans les deux cas, si l’on dénote une certaine volonté de freiner le phénomène en acte d’invasion de notre continent acceptée comme une fatalité, force est de constater qu’il s’agit de petits pansements appliqués sur des plaies béantes. D’une part, les quantités de clandestins pouvant être accueillies au Rwanda et en Albanie sont dérisoires par rapport au nombre de migrants qui traversent la Méditerranée, De l’autre, rien ne sera véritablement efficace tant que des mesures dures et contraignantes – tels l’arrêt de toutes les aides, les subventions et les investissements – ne seront pas imputées aux pays d’origine pour reprendre leurs ressortissants, et qu’un blocus naval ne sera pas mis en place en mer.
Les choses ne sont évidemment pas simples en la matière : les nations du vieux continent ont les pieds et poings liés par tout un tas de conventions internationales et de jurisprudences immigrationnistes que les gouvernements successifs ont laissé s’installer au cours des 50 dernières années et qui minent leur souveraineté. Pourtant, tous sont d’accord pour admettre qu’il y a un avant et un après 2015, date convenue de début de la dite « crise migratoire », qui n’en est une que parce qu’on l’a laissée proliférer. Et les exemples de pays qui refusent l’immigration-invasion existent (ex. le Japon). Preuves qu’il est donc possible de mettre un terme à un phénomène mortifère, de recommencer à surveiller nos frontières, comme cela se fait dans le reste du monde.
Le tout est donc de le vouloir. Au vu des intérêts obèses que ce vaste mouvement génère – mafias africaines et européennes, coopératives et entreprises de gestion des migrants, travail illicite, avocats et associations qui s’en mettent plein les poches etc. – pas sûr que ce soit pour demain. Surtout quand le procédé se base sur la privatisation des bénéfices et la socialisation des pertes.
Audrey D’Aguanno
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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7 réponses à “Royaume-Uni : un premier migrant expulsé au Rwanda. L’énième pansement sur une plaie béante ?”
Il faut un plan Marchal de la Mer méditerrané, ne plus donner d’argent à toutes ces O.N.G ! malheureusement ce sont des mairies comme Rennes, Nantes, Bordeaux, paris etc. tenues par les verts socialos, qui donnent! sans compter les Départements et les régions aux mains des mêmes salopards !! qu’attendons nous pour demander des comptes aux élections !!
Ils en refoulent un au Rwanda, et la veille sept cents débarquent de France. Submersion venant des côtes françaises. Notre pays ,ou les frontières sont ouvertes aux quatre vents de l’immigration de tous types et profils. Il est temps de stopper cet folie autodestructrice et par tous les moyens utiles . Notre civilisation est en grand danger , réagissons avant qu’il ne soit trop tard pour nous et les générations futures . Le 9 juin, commençons à fortement nous opposer à ces politiques pour qui notre remplacement est un projet ethno-politique.
un de virer ? rappelez moi pour combien d’arriver ?😆
Il serait plus simple de les empêcher d’aborder après les avoir prévenus !! Plutôt que perdre leur temps et en expulser ensuite , au compte gouttes!!
Nos amis anglais sont moins tenus par les multiples organismes européens, cessons de les critiquer. Contrairement à notre pays qui débat, s’écharpe, se disloque, ils sont dans l’action.
une fois au Rwanda, ils s’organiseront pour rejoindre la Tanzanie ou le Mozambique, et avec les réseaux de passeurs actifs dans ces pays en relation avec les Comores, ils débarqueront a Mayotte, ou la Patate chaude retombera dans les mains de la France qui les prendra en charge, au frais du contribuable, ensuite, avec l’efficacité des ONG immigrationistes internationales, subventionnées par l’Union Européenne et les millionnaires mondialistes, qui financent la politique immigrationniste macronienne, nous les retrouveront a Calais ou Sangate, et rebelote pour le retour en Angleterre, ou ce petit jeu va se huiler pour se pérenniser, dans les applaudissements de ceux qui en beneficient, au détriment des peuples européens d’origine.
un seul? des milliers d’avions par jour seront donc nécessaires! foutage de gueule ?