Main basse sur la pensée, Femmes Corses, Climat tout ça pour rien, Cormoran, La Destruction des Européens d’Europe : voici la sélection littéraire hebdo.
Main basse sur la pensée
Face à des minorités qui entendent rebâtir à leur façon les données de la morale et de la vie, comment ne pas réagir ? Le coup de force idéologique tenant lieu de pensée, nous nageons sans nous en rendre compte dans l’arnaque intellectuelle systématique. Dans cet essai intempestif, Bertrand Vergely dénonce ces mensonges que sont les prétendues morts de Dieu et de l’homme, la folie du woke et du transhumanisme, ainsi que les vols dont sont victimes l’éthique et la spiritualité. Une invitation tonique et vigoureuse à ne pas se laisser faire. AUTEUR Philosophe et essayiste, Bertrand Vergely a enseigné en classes préparatoires et a publié de nombreux ouvrages, parmi lesquels Notre vie a un sens ! (Albin Michel, 2019), Dieu veut des dieux (Mame, 2021) et Voyage en haute connaissance (Le Relié, 2023).
A commander chez Salvator
Femmes Corses
Contrairement à beaucoup d’idées reçues, les Corses ont toujours réservé une place de choix aux femmes, notamment dans les mythes et légendes qu’ils révèrent et qui donnent sens à leur communauté. Elles n’ont pas toujours, et pas seulement, été réduites au rôle de Colomba poussant à la vengeance, à la haine, à la mort. Pas davantage elles n’ont été systématiquement assignées et cantonnées à des fonctions sociales subalternes – à n’être rien que fille de, sœur de, femme de, mère de –, condamnées aux tâches les moins valorisantes et les plus pénibles de la société. Les femmes corses ont été, à toutes les époques et sur tous les plans, des actrices respectées de l’histoire, participant aux combats du monde contemporain. Elles ont contribué à alimenter les rangs de ces nombreux artistes, peintres, écrivains, sculpteurs, chanteurs et cinéastes qui ont illustré la Corse aux XIXe et XXe siècles, y apportant leur sensibilité singulière.
Robert Colonna d’Istria brosse ici magnifiquement le portrait de plus d’une centaine d’entre elles, de leur « doyenne » la « Dame de Bonifacio », âgée de plus de 9 000 ans, à la résistante Danielle Casanova, en passant par ces paysannes de Calenzana qui, en 1732, depuis le toit de leur maison, jetèrent des ruches grouillant d’abeilles sur des soldats impériaux pour les mettre en déroute, ou encore les pionnières de la cause des femmes Marie-Claire Scamaroni ou Alice Saunier-Seïté : autant d’occasions de comprendre la place des femmes dans la société insulaire, les valeurs qu’elles y ont fait prospérer. Et une manière inédite de revoir ou de découvrir l’histoire de la Corse, loin des images caricaturales.
A commander chez Perrin
Climat, tout ça pour rien
Il existe des myriades de rapports qui parlent déjà du climat, et tous ou presque disent la même chose : la planète va à la catastrophe, conséquence des émissions de gaz à effet de serre et notamment du CO2 qui découle du recours par l’humanité aux énergies fossiles. Il faut donc que nous réagissions, et c’est nécessairement possible.
Pourquoi donc ajouter à cette longue liste un rapport de plus, si ce n’est parce que celui-ci aborde ce dossier central sous un angle nouveau en posant une question simple : quel que soit le rôle ou l’absence de rôle du CO2 à l’égard du climat, y pouvons-nous quelque chose ?
Or la réponse est imparable et elle est négative. Qu’il s’agisse des voitures électriques, des énergies renouvelables, de l’isolation à grands frais de nos bâtiments, des contraintes imposées à notre agriculture, des subventions sans fin accordées à nos transports publics, et plus généralement de toutes les dépenses et contraintes édictées en vue d’une « transition écologique », tout ceci ne sert à rien car les ordres de grandeur s’y opposent. C’est ce que ce livre démontre.
Les milliers de milliards d’euros que nous consacrons et allons consacrer, tout particulièrement en Europe, à la lutte contre les émissions de CO2 ne sont que des gaspillages.
Christian Gerondeau est ingénieur polytechnicien et auteur de plusieurs ouvrages sur les questions environnementales. Son précédent livre, Le Climat par les chiffres (L’Artilleur, 2023) a connu un grand succès.
A commander chez l’Artilleur
Cormoran
En 1986, un couple est retrouvé gisant dans son lit, noyé, après avoir été poignardé soixante-dix fois. Plus de trente ans après, deux retraités anglais sont poussés à l’eau par un mystérieux assassin. Louise, une jeune et brillante commissaire bien décidée à comprendre les raisons de ces drames, se lance à cœur perdu dans une enquête délicate pour sa carrière comme pour sa vie privée. Une famille de cinq enfants – les Morteaux – semble inexplicablement mêlée à ces crimes. Mais l’affaire se corse avec un nouvel assassinat…
Dans ce polar, Simon nous livre un thriller saisissant et envoûtant, qui maintient le lecteur dans un suspense haletant jusqu’à la dernière page.
Né en 1961, Simon est peintre, écrivain et carnettiste. Il a appris à lire, à dessiner, à écrire et à réparer une chambre à air. Il publie son premier roman à 20 ans. Gravement atteint par le virus du voyage, il a publié une vingtaine de récits nomades ; après le Portugal et le Sahara, l’Asie fut son principal terrain d’aventures. Son premier roman policier – Cormoran – est le fruit de cinquante années dans son port d’attache, la banlieue – le 94.
A commander chez Jets D’encre
La destruction des Européens d’Europe
Le génocide par substitution, ou Grand Remplacement, destruction des Européens d’Europe, est le crime contre l’humanité du XXIe siècle. Tel est le postulat du nouvel ouvrage de Renaud Camus.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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