Alors qu’un nombre croissant de citoyens néerlandais luttent pour faire face à l’augmentation constante du coût de la vie, le cabinet du Premier ministre en exercice Mark Rutte a annoncé des plans visant à débourser la somme colossale de 30 millions d’euros en paiements de pénalités aux demandeurs d’asile pour ne pas avoir traité leurs demandes dans les délais impartis.
Le secrétaire d’État sortant à la justice et à la sécurité, Eric van der Burg, chargé de superviser les questions liées à l’immigration et à l’asile, a déclaré au journal De Telegraaf d’Amsterdam que les dizaines de millions d’euros qui seront versés aux demandeurs d’asile par l’État néerlandais découlent en partie de l’incapacité du Service de l’immigration et de la naturalisation (IND) à traiter un nombre croissant de demandes.
L’IND, a déclaré M. van der Burg, « ne peut tout simplement pas faire le travail », soulignant que les arriérés de demandes d’asile continuent de s’accumuler non seulement parce qu’il y a plus de demandes à traiter, mais aussi en raison d’un nombre croissant d’appels et de jurisprudences qui alourdissent les dossiers et rendent le traitement plus laborieux.
Selon De Telegraaf, le montant des astreintes prévu dans le mémorandum de printemps s’élève à environ 7 500 euros par demandeur d’asile.
Le montant qui sera distribué aux demandeurs d’asile cette année représente une augmentation de 172 % par rapport à l’année dernière, où 11 millions d’euros avaient été déboursés. À moins d’un changement significatif de la politique migratoire et du système d’asile de l’État néerlandais, le problème devrait s’aggraver dans les années à venir.
L’ancien député européen néerlandais Jan Eppink, ancien membre du Forum pour la démocratie (FvD) conservateur et souverainiste et de JA 21, aujourd’hui membre du Mouvement des agriculteurs et des citoyens (BBB), s’est indigné, à juste titre, de l’annonce du chiffre ahurissant de M. van der Burg.
« C’est ainsi que les demandeurs d’asile s’enrichissent en dormant dans des hôtels et sur des bateaux de croisière. Van de Burg passe la serpillière en laissant le robinet ouvert. Fermez vite le robinet. Halte à l’asile !« , a-t-il écrit sur X.
Les demandeurs d’asile ne sont pas les seuls à « s’enrichir », selon les termes de M. Eppink, sur le dos des travailleurs néerlandais qui paient pour le système d’immigration et d’asile dysfonctionnel des Pays-Bas.
La famille Van der Valk, qui possède la plus grande chaîne hôtelière des Pays-Bas, avec plus de 65 établissements dans tout le pays, tire également profit de cette situation. Rien que pour son hôtel situé dans la ville d’Uden, dans le nord du pays, la famille encaisse près de dix millions d’euros par an en fonds publics pour l’hébergement des demandeurs d’asile et des migrants, selon une analyse réalisée par le Brabants Dagblad.
Le sénateur du Parti pour la liberté (PVV) Alexander van Hattem qualifie l’accord entre l’hôtel et le gouvernement de « folie décadente en matière d’asile ».
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3 réponses à “Bureaucratie aux Pays-Bas. Les contribuables vont payer 30 millions d’euros aux demandeurs d’asile en raison de la lenteur du traitement de leur dossier”
Dans quel continent ou pays du monde on va payer avec l’argent des autochtones des milions pour » s’excuser » de la lenteur des dossiers des demandeurs d’asile ? Asile de fous conviendrait mieux à cette mascarade ! Nos démocraties de l’ UE sont en train de se suicider ethniquement et politiquement. Les portes sont désormais ouvertes à tous les envahisseurs mais qui pourra payer les factures astronomiques de ce que va coûter l’accueil de ces nouvelles populations ?
Hé Hé Hé Je me marre !! avec ces cons de verts et de socialos! on y va tout droit !! Poutine tu manque de mains d’œuvre ! j’arrive !
drole de pays où les étrangers font la loi avec la complicité des zélites