Vous avez forcément entendu parler des frelons asiatiques, qui ont envahi la France il y a plus de deux décennies. Mais peut-être pas encore des coccinelles asiatiques, qui se manifestent de plus en plus avec le retour des belles journées de printemps.
Contrairement à leurs homologues rouges, ces insectes envahissants que sont les coccinelles asiatiques posent chaque année un défi grandissant. Pourtant, comme le précisait France 3 Occitanie au mois d’août 2023, cette espèce connue sous le nom scientifique « Harmonia axyridis » a été importée en Europe à la fin du siècle dernier avec une mission : devenir une alternative naturelle aux pesticides pour l’éradication des pucerons.
Coccinelles asiatiques : comment les distinguer ?
Bien qu’elles ressemblent à s’y méprendre à leurs cousines européennes, les coccinelles asiatiques arborent généralement une teinte plus claire, variant du rouge-orangé au jaune. De plus, elles se distinguent par leur taille imposante parmi toutes les espèces de coccinelles, mesurant entre 6 et 8 mm, contrairement aux 3,5 à 7 mm de leurs homologues locales.
Un élément surprenant réside dans le nombre impressionnant de leurs points : jusqu’à 20, alors que l’Adalia bipunctata n’en compte que deux et la Coccinella septempunctata en a sept. Ainsi, les distinguer nécessite un exercice de comptage minutieux.
Une autre caractéristique distinctive est la possible présence de ce qui s’apparente à une lettre « M » ou « W » sur la partie blanche située à l’arrière de leur tête.
« Plus possible d’inverser la tendance »
Caractérisées par leur capacité de reproduction rapide, les coccinelles asiatiques sont désignées comme des nuisibles en France en raison de leur appétit insatiable. Originaires du Japon, de Chine et même de Russie, ces insectes peuvent dévorer de grandes quantités de pucerons, d’où leur importation en Europe et aux États-Unis dans les années 1980 comme évoqué précédemment.
Cependant, leur taux de reproduction rapide, pouvant atteindre jusqu’à 2 500 larves par femelle, pose problème. La situation semble encore plus problématique en Belgique, où la chaîne de télévision RTBF affirmait, l’été dernier, qu’il était « désormais trop tard pour se débarrasser » de la coccinelle asiatique, citant alors François Verheggen, professeur de zoologie à Gembloux Agro-Bio Tech (Université de Liège). La RTBF indiquant par ailleurs que « la population de coccinelles asiatiques est aujourd’hui telle en Europe, qu’il n’est désormais plus possible d’inverser la tendance ».
Aussi, en remplaçant progressivement les coccinelles autochtones, les coccinelles asiatiques nuisent également à la biodiversité de nos parcs et jardins. Toujours durant l’été 2023, Le Parisien Jardin faisait savoir qu’une baisse de 40 % de la population de coccinelles « traditionnelles » avait été observée depuis l’introduction des coccinelles asiatiques.
Soyez vigilants dans les maisons !
Par ailleurs, ces dernières ont une particularité notable : elles sont capables de produire et de libérer du poison autour des colonies de pucerons pour éloigner leurs concurrentes. Vivant jusqu’à trois ans, les coccinelles asiatiques affectionnent en particulier les environnements arboricoles et les vignobles, ainsi que tout refuge les préservant du froid.
Par conséquent, les habitations deviennent des refuges accueillants pour l’hiver. Des milliers de coccinelles asiatiques peuvent ainsi envahir les maisons, en se glissant notamment dans les interstices des portes, des fenêtres ou encore des volets.
Face à ce fléau, l’un des meilleurs moyens pour s’en débarrasser est d’utiliser un aspirateur. Une fois qu’elles seront dans le sac, fermez-le de façon hermétique et jetez-le. En dernier lieu, précisons toutefois que cette coccinelle importée d’Asie n’est en revanche pas directement dangereuse pour l’Homme.
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6 réponses à “Environnement. La coccinelle asiatique envahit les jardins !”
Mangent-elles également les fourmis ? dans ce cas, elles débarrasseraient ce fléau de l’Ile.
Le grand remplacement à l’œuvre, même chez les coccinelles !
si elles dévorent des pucerons et autres pestes, tant mieux
Hautes alpes 1000m altitude…elles sont là.Au Plafond au chaud.mais si mignonnes.
Désolée mais si c’est un danger pour l’écosystème moi je les brules avec ma raquette électrique c’est stupide de les laisser vivres faut d’abord réfléchir et moi c’est tout reflechi je les brules n’ayant pas de sacs aspirateur la raquette seule solution que j’ai trouvé biodiversite avant tout pour moi déjà que la flore est perturbée à cause de ça ex une fleur jaun6 ressemblent aune marguerite très dangereuse pour les chevaux un peu de cette plante da sdu foin fait mourir un 🐎 de trait ça vous dis à quel point je me sent concernée alors moi je m’exécutes sans scrupules idiots à mon avis j’ai un cerveau donc je m’en sert à bon essient bien sûr c’est aussi pour la terre 🌎 qui appartient à tout le monde et pas qu’à moi c’est ça à or de l’empathie
Satisfait de mon commentaire ???? Moi c’est Satisfait pour la planète qu’est ce que je ne ferais pas Francine vous saluent💚💚💚💚💚💚💚💚💚💚💚💚🌎🌎🌎🌎🌎🌎🌎🌎🌎🌎🌎🌎🌎🌎🌎
Si elles ne sont pas dangereuses pour l’homme pourquoi faut il les aspirer et les laisser crever les unes dans les autres, de faim, de soif, de stress, dans un sac plein de poussière ? Est ce que l’humain pourra guérir de son interventionnisme pantagruélique ? C’est la question de base.