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Interview de Yona Faedda, porte-parole du collectif Némésis poursuivie pour avoir brandi des pancartes : « libérez-nous de l’immigration » et « violeurs étrangers dehors ».

La République française tourne à la tyrannie chaque jour un peu plus, avec une répression sidérante contre les opposants politiques et les dissidents. Dimanche 7 avril 2024, durant le carnaval de Besançon ce dimanche 7 avril, deux jeunes femmes avaient brandi des pancartes sur lesquelles étaient inscrits ces messages sans équivoque « Violeurs étrangers dehors » et « Libérez-nous de l’immigration ».

Deux jeunes femmes militant pour le collectif féministe Némésis, qui réclame, comme Marlène Schiappa lorsqu’elle était secrétaire d’Etat sous la présidence Macron, l’expulsion des étrangers coupables de crimes sexuels contre les femmes. Insupportable pour les autorités républicaines, qui non seulement l’ont placée en garde à vue mardi 9 avril au matin à Besançon, auditionnée, mais qui ont également perquisitionné son domicile…à la recherche d’une banderole.  Sa garde à vue a été levée vers 16h30 mardi.

Une enquête est toutefois ouverte pour « provocation à la haine ou à la violence à l’égard d’un groupe de personnes en raison de leur origine ou d’une prétendue race ». La maire gauchiste de Besançon, Anne Vignot a porté plainte. Ce délit est passible d’un an d’emprisonnement et/ou 45 000 euros d’amende. Prochaine étape, la seconde militante sera entendue dans le cadre de l’enquête.

Une enquête menée par ces mêmes autorités qui laissent des prédateurs sexuels et des dangers publics en liberté. Ces mêmes autorités qui laissent des individus en situation irrégulière sur le territoire français, entrainant encore récemment, par exemple, la mort d’un enfant de 2 ans tué par un chauffard Géorgien. Ces mêmes autorités incapables d’empêcher viols et agressions qui se multiplient sur tout le territoire, dont une partie commise par des étrangers extra européens (les statistiques montrent qu’ils sont surreprésentés dans ces affaires).

La République française est impitoyable avec ceux qui entendent défendre la civilisation, y compris en menant des actions de communication pacifiques.

Face à cette déferlante liberticide inquiétante, nous avons fait le choix d’interviewer Yona, 19 ans, pour qu’elle puisse raconter ce qu’il s’est passé.

Breizh-info.com : Pouvez vous vous présenter à nos lecteurs ?

Je m’appelle Yona Faedda, j’ai 19 ans, je suis étudiante, militante et porte-parole du collectif némésis.

Breizh-info.com : Qu’est-ce qui vous a amené à rejoindre le collectif Némésis ?

J’ai découvert Némésis sur les réseaux sociaux et j’ai été surprise de voir des « féministes de droite ».

J’ai découvert un féminisme qui dénonçait enfin TOUTES les violences faites aux femmes, et qui ne les taisait pas en fonction du profil de l’agresseur. Même quand je n’étais pas politisée, je trouvais les féministes de gauches assez hypocrites. Un jour quand j’avais 15 ans en discutant avec une amie de gauche qui a vécu à Marseille, comme moi, je lui dis « ah oui Marseille, c’est chaud, le vieux port, la canebière, tu es systématiquement victime de harcèlement de rue… puis le pire c’est les migrants qui traînent, négligés, qui accostent lourdement toutes les filles, c’est souvent eux je trouve »

Mon amie s’est indignée, en me disant que ce que je décrivais était faux, et que j’étais raciste. J’ai juste décrit ce que je voyais, mon expérience. Je ne portais pas de jugement raciste, ni politique. Mais déjà à l’époque on me faisait taire.

Quand plus tard j’ai découvert Némésis, je me suis réellement sentie représentée dans leur combat. J’ai donc voulu m’engager et militer à leur côté pour la libération de la parole des femmes. Et pour dénoncer TOUTES les violences faites aux femmes.

Breizh-info.com : Que s’est-il passé ce week end ? Pourquoi cette action en plein carnaval ?

Le carnaval de ma ville ramène beaucoup de monde en centre-ville, et comme nous sommes des lanceuses d’alertes, c’est le moment idéal pour faire passer un message. De plus, nous savions qu’il y avait une tribune avec le maire EELV et des élus, alors pour que le message passe encore mieux, nous avons choisi de nous faufiler sur le trajet du défilé du carnaval et passer devant cette tribune et une bonne partie de la foule, en brandissant nos pancartes « libérez-nous de l’immigration » et « violeurs étrangers dehors ».

Breizh-info.com : Comment s’est passée votre garde à vue ? Quelles seront les suites ?

Lors de ma garde à vue, j’ai subi plusieurs pressions, notamment pour dénoncer mon ami qui prend ici une pancarte avec moi. Comme je refusais On me disait que le procureur allongerait ma garde à vue. Aussi, je ne voulais pas déverrouiller mon téléphone. Là encore on me disait que ma garde à vue serait certainement prolongée en conséquence. Je ne blâme pas les policiers. Ils ont été agréables avec moi, ils ne font qu’exécuter les ordres du procureur, qui était énervé par le fait que je ne veuille pas coopérer. Mon ordinateur a été placé sous scellé. Nous ne sommes pas certains qu’ils avaient droit de le faire.

Mon appartement a été perquisitionné, et j’ai fini par accepter de donner mon code de téléphone, étant donné qu’ils me menaçaient de le garder sous scellé et de le déverrouiller avec des logiciels.
Une garde à vue ce n’est pas un séjour au spa, donc évidemment ce n’était pas très agréable ! Mais cependant, je ne peux pas dire que j’ai été maltraitée.

À l’heure actuelle, j’ignore encore les suites de cette affaire.

Breizh-info.com : Comprenez vous les propos du maire de la ville ?

La maire de la ville nous qualifie de xénophobe, compare notre combat à un retour aux années 30, considère nos propos comme criminels. Non, je ne comprends pas ses propos. Notre slogan « violeurs étrangers dehors » ne veut pas dire que tous les étrangers sont des violeurs, mais que les personnes étrangères qui ont commis un viol ne doivent pas rester sur notre territoire. Comme le proposait d’ailleurs, Marlène Schiappa en 2019. Le slogan « libérez-nous de l’immigration » parle d’une immigration qui, comme elle est mal contrôlée provoque des dégâts sur la sécurité des femmes, comme nous l’avons mentionné sur notre banderole où nous disons que 46 femmes auraient pu être épargnées si les OQTF avaient été appliquées à 100 % comme le proposait Emmanuel Macron, en 2023.

Breizh-info.com : Quel message souhaitez vous faire passer à nos lecteurs, notamment sur la question de la liberté d’expression en France et sur la thématique des agressions commises par des étrangers ?

Je pense que cette affaire nous montre qu’il y a une certaine régression de la liberté d’expression en France. Finir en garde à vue, être perquisitionné, voir son ordinateur, être mis sous scellé. et son téléphone portable fouillé, simplement pour deux pancartes et une banderole qui rappelle des faits ou qui font passer des messages légaux, ce n’est pas normal. Je sais que je ne suis pas la seule à le penser, vu la médiatisation, les réactions, et le soutien qu’il y a eu lorsque j’ai été placée en garde à vue. Je pense qu’il faut continuer à se battre et à dire ce que l’on pense car nous avons le droit de le faire.

Je pense qu’il ne faut pas taire les violences si elles sont le fait d’étrangers, par peur d’être considéré comme raciste. Chez Némésis, nous dénonçons TOUTES les violences faites aux femmes peu importe le profil de l’agresseur. Je pense qu’il faut continuer à dire que oui, les violeurs étrangers doivent être mis dehors.

Propos recueillis par YV

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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13 réponses à “Interview de Yona Faedda, porte-parole du collectif Némésis poursuivie pour avoir brandi des pancartes : « libérez-nous de l’immigration » et « violeurs étrangers dehors ».”

  1. vert dit :

    Les militants d’atmosphère à Cherbourg ont été relaxés .
    Après leur manifestation contre le guinéen qui avait violée Claire .
    Plainte du maire PS et du préfet

  2. Odin dit :

    Soutien inconditionnel à Yona ! 💪🤍✨️

  3. Marchf à terre dit :

    Incroyable et scandaleux ! Ces politic(h)iens sont à gerber, honte à cette maîresse Anne Vignot et que dire de ce procureur dont il faut aussi donner le nom.
    Liberté !!!

  4. louis dit :

    la maire gaucharde porte plainte contre … le violeur 😆?non bien sur !

  5. gwen dit :

    Quant à ceux qui nous demandent sur les réseaux de soutenir sans conditions flics et fdo, en ce qui me concerne, tant qu’ils continueront à persécuter les braves gens et à ce faire les complices d’un système répressif et dictatorial, ce sera NIET!

  6. lemetayer dit :

    Le comité Némésis a apporté son soutien aux fascites ukrainiens, donc pas question pour moi de soutenir les actions provocatrices et démagogiques de ce mouvement.Sorry!

  7. La Lande dit :

    Ripouxblique !!! Ripouxplique des petits juges, des procureurs arrogants, bons collaborateurs… Vive la ripouxblique !!!

  8. Gaï de ROPRAZ dit :

    Je suis sidéré! Chaque jour apporte son lot de conneries monumentales !!! Dieu sait si j’applaudis à l’acte et aux commentaires de la jeune fille Yona qui a le courage de s’exprimer et de s’exposer au devant de ce qui devrait être appelé un scandale pur et simple. En effet, de manière simpliste, si l’on veut circonscrire le crime et le delit sur le sol Francais, il faut sévir. Et tout étranger pris la main dans le sac sur le sol national, devrait être expulsé vers son pays d’origine. Du reste, ce risque d’expulsion ralentirait considerablement les méfaits des etrangers sur notre sol. En revanche, l’attitude de la Mairesse gauchiste Vignot, et autant le procureur, m’incitent à dire qu’ils actent en tant qu’ennemis de la Patrie. De ce fait, tous deux devraient être poursuivis en Justice. Et croyez-moi, si cette idée de justice prenait place avec effet immediat, il y a pas mal de politicards de tous bord qui réfléchiraient deux fois avant d’ouvrir leur gueule et surtout prendre des decisions irraisonnables, et d’autant plus anti-patriotiques.

  9. Christian MARIAIS dit :

    Dramatique ces atteintes aux libertés.
    Darmanin s’en prend à ceux qui représentent le mieux la France et la défendent.
    A coup de garde à vue et d’intimidation, il combat ce qu’il appelle  » l’extrême droite » et laisse tranquille les islamo gauchistes.
    C’est vrai que eux, ils ne rigolent pas, ils ont le coup de couteau facile, ça peut faire peur !

  10. domper catalan français dit :

    Il aurait fallu écrire:  » Violeurs du monde bienvenue chez nous  » et  » Immigrés de tous les pays la porte de la France vous est ouverte !  » et là pas de garde à vue…..c’est pourtant simple de ne pas se faire arrêter !

  11. patphil dit :

    mettre en garde à vue une jeune femme qui demande que la loi soit appliquée, vive la france et vive la justice à la française! quelle honte!

  12. Bran ruz dit :

    Je suis en plein accord avec les commentaires de Gai de Ropraz,il a tout dit ! Les gugus qui n’ont rien à foutre sur notre sol, et qui de plus sont chez nous des délinquants de tous types = go home!j’elargirais même cette mesure aux binationaux et ils y en a beaucoup.

  13. NEVEU dit :

    Une saignée de juges ne ferait pas de mal! Retour à la justice seigneuriale…pourquoi pas!

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