Le gouvernement gauchiste de l’Espagne tente d’amener ses citoyens « LGBTQI » à enregistrer officiellement leurs préférences sexuelles. Le gouvernement espagnol a ainsi activé un registre volontaire, mis en place par le ministère du travail, qui permet aux personnes « souffrant de dysphorie de genre et d’orientations non hétéronormatives » d’informer les autorités de leur identité sexuelle et de genre.
Si le gouvernement ne peut légalement demander ce type d’informations, il peut en revanche faciliter et encourager leur divulgation volontaire. Cela lui permettrait de donner la priorité à l’affectation de fonds publics pour aider les citoyens qui s’identifient comme transgenres ou homosexuels à trouver un emploi.
Par conséquent, l’hétérosexuel « cisgenre », bien qu’il soit plus susceptible de fonder une famille et donc d’avoir besoin de revenus, sera traité comme un demandeur d’emploi de second ordre.
Ce registre a été lancé par Yolanda Díaz, ministre espagnole du travail et chef du parti Sumar. Elle a tweeté : « Nous continuons à gagner des droits pour ceux qui en ont le plus besoin. La nouvelle loi sur l’emploi accorde la priorité, dans l’attention des services publics de l’emploi, aux groupes qui ont traditionnellement souffert d’une plus grande inégalité lorsqu’il s’agit de trouver un emploi »
Seguimos ganando derechos para quienes más lo necesitan.
La nueva Ley de Empleo da prioridad de atención de los servicios públicos de empleo a colectivos que tradicionalmente han sufrido más desigualdad a la hora de encontrar trabajo.
Os cuento más 👇
— Yolanda Díaz (@Yolanda_Diaz_) March 19, 2024
Si il est peu probable que cette initiative ait un impact réel, étant donné que le service de recherche d’emploi du gouvernement est généralement peu performant (1,9 % des Espagnols ayant un emploi ont été placés par l’intermédiaire de ce service) cette initiative met en évidence la manière dont le discours sur l’autodétermination individuelle (y compris l’identité de genre) vise à étendre la portée du pouvoir de l’État et de l’establishment biomédical qui lui est associé.
Le gauchisme est une gangrène profonde…
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4 réponses à “Espagne. Les hétérosexuels, bientôt des sous-citoyens ?”
En somme cette priorité face à des hétéros reconnait implicitement que ces LG et compagnie doivent être reconnus comme des handicapés et donc avec une certaine différence; alors pourquoi pas les malades psychologiques, les insomniaques, les dyslexiques, les chauves, les malentendants, les déficients visuels etc…et bientôt les hétéros feront partie des minorités et auront une priorité !
Aussi tarés ces gouvernants que les nôtres
les socialistes espagnols sont des fous furieux, je croyais qu’ils condamnaient les mises en boites des citoyens, eh ben non!
Cette discrimination existe déjà en France. En effet, depuis la loi du 31 décembre 1971, initiée par Robert BOULIN, il existe, pour chaque enfant né (ou adopté) et élevé en France, une bonification de 8 trimestres de retraite; cette bonification se divise, d’une part, en une « majoration maternité » (ou d’adoption) de 4 trimestres, et, d’autre part, en une « majoration d’éducation » de 4 trimestres, celle-ci accordée en contrepartie de l’éducation de l’enfant pendant les 4 années suivant la naissance ou l’adoption. À la liquidation de la retraite, les 8 trimestres sont attribués à la femme, irrévocablement quant à la majoration maternité. En revanche, si la femme, ayant eu une carrière professionnelle complète, a déjà tous ses trimestres pour prétendre à une retraite pleine, elle peut effectuer, au bénéfice de son mari, dont les droits à retraite sont incomplets, du chef de la majoration d’éducation, une classique « cession de créance ». En revanche, est-il exigé du mari qu’il ait élevé, seul, chacun de ses enfants, depuis la naissance jusqu’au 4ème anniversaire dudit enfant. Un cas existe, c’est l’embolie amniotique, soit une naissance sur 80.000. Ensuite, faut-il proratiser: au dénominateur, la totalité de la population; au numérateur, le nombre d’hommes de 15 à 60 ans (statistiques Insee): on arrive à une occurence d’un cas sur 50 millions. Enfin, pour 4 enfants, le tout à la puissance 4, soit un cas sur 200 millions. Cependant, la loi BOULIN a été modifiée sept fois, en dernier lieu par la loi TAUBIRA du 17 mai 2013. Conclusion: 1) je suis une mère homosexuelle, j’ai droit à ma bonification dans 100 % des cas; 2) je suis une mère hétérosexuelle, j’ai droit à ma bonification dans 100 % des cas; 3) je suis un père homosexuel, j’ai droit à ma bonification dans 100 % des cas; 4) je suis un père hétérosexuel, là, c’est différent: a) en théorie, j’ai droit à ma bonification; b) en pratique, je n’y ai droit que dans un cas sur 200 millions. Faut-il saisir la justice ? Tass ? Cour d’appel, avec Question préjudicielle de conventionnalité, et Question prioritaire de constitutionnalité ? Cour de cassation (avec ibid) ? CEDH ? Haut commissariat des droits de l’homme près l’ONU ? À chaque fois, débouté. Quid de la discrimination ?