La Korrika du Pays basque, nous en avons déjà parlé sur Breizh-Info. Tandis qu’en Bretagne, les défenseurs de la langue bretonne organisent tous les deux ans la Redadeg, une course de relais destinée à lever des fonds pour promouvoir l’enseignement et la diffusion du breton, des initiatives plus ou moins similaires existent aussi dans d’autres territoires de l’Hexagone.
Au Pays basque, autre contrée où la survie de la langue est en jeu, l’édition 2024 de la Korrika, une course de relais en faveur du basque, partie d’Irun le 14 mars, s’est terminée dimanche 24 mars, place de la Liberté à Bayonne.
Organisée une année sur deux, cette course a officiellement pour objectif, selon les organisateurs d’AEK (coordination des cours de basque aux adultes), de « renforcer la mobilisation des habitants du Pays Basque en faveur de la langue basque et de collecter les fonds nécessaires au développement des centres d’apprentissage de la langue aux adultes ».
De la promotion du basque à celle des migrants ?
Ce défi sportif traversant les provinces basques, côté espagnol et français, sur environ 2 700 km, a été marqué cette année par un événement ayant bien peu à voir avec la défense de la langue basque.
Selon France 3 Nouvelle-Aquitaine, deux jours après l’arrivée de la course, une vingtaine d’associations ont revendiqué lors d’une prise de parole publique, mardi 26 mars à Irun, une action un peu particulière : elles ont profité de la course pour « aider 36 personnes migrantes à passer la frontière entre la France et l’Espagne ».
Cet acte présenté comme un acte de « désobéissance civile » mais qui, dans les faits, s’apparente surtout à une aide à l’immigration clandestine, a eu lieu le 14 mars, lors de l’arrivée de la course au Pays basque nord via Hendaye.
À ce sujet, la vingtaine d’associations, collectifs et partis politiques ayant revendiqué cette action a donné davantage de précisions : « Le 14 mars dernier, profitant du fait que la Course devait se dérouler entre Irun et Hendaye, 36 personnes venues d’Afrique ont traversé le pont Santiago avec la complicité de dizaines de personnes, franchissant ainsi la frontière administrative qui y est établie ».
Une vidéo de ce franchissement de la frontière a même été publiée :
Des militants réclamant « l’ouverture définitive des frontières »
Par la suite, les clandestins auraient ainsi poursuivi leur route vers différentes villes de France, certains s’étant également rendus dans un centre d’accueil à Bayonne.
De son côté, le site Mediabask.eus a rapporté les propos tenus par les porte-parole de cette action le 26 mars. Ceux-ci ont notamment dénoncé « les politiques migratoires répressives de l’Europe forteresse qui fragilise les exilés », ainsi que la dernière loi Immigration « mise en place avec le soutien de l’extrême droite » et réclamé « l’ouverture définitive des frontières ».
Voilà des prises de position qui, à n’en pas douter, ferons grandement avancer les choses pour la culture basque et sa langue, l’euskara…
À noter en dernier lieu que les antennes locales d’Europe Ecologie-Les Verts et de La France Insoumise faisaient partie de la vingtaine d’entités ayant revendiqué cette action d’aide à l’immigration clandestine. Tout comme les syndicats Attac, Solidaires et la FSU. La France Insoumise qui, comme chacun sait, est une grande « amie » des langues régionales…
Crédit photo : capture YouTube (photo d’illustration)
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3 réponses à “Pays basque. Des militants pour la langue aident des clandestins africains à franchir illégalement la frontière [Vidéo]”
Pour les basques, surtout espagnols, tout les moyens sont bons pour emmerder les français, et cella trouve bien entendu un écho très favorable chez les écolosgauchos qui eux aussi exècrent la France et ses habitants. La connerie ça ne s’explique pas, il faut des exemples. En voilà un.
La majorité des Africains et Nord-Africains qui débarquent »clandestinement » en Espagne NE RESTENT PAS dans ce pays: ils font comme les »clandestins » d’Italie c’est-à-dire qu’ils viennent en France où ils sont bien reçus par nos associations payées par les impôts des Français non-musulmans qui travaillent!…
Ces militants basques sont finalement des « régionaliste-Internationalistes »… »C’est nouveau, ça vient de sortir » disait Coluche.