À Londres, quand il ne s’agit pas de célébrer le Ramadan en décorant certains quartiers très connus de la capitale britannique, ou de voir défiler des milliers de musulmans dans les rues à diverses occasions, la municipalité gérée par Sadiq Khan s’attelle à des projets tout aussi éloignés des préoccupations des autochtones.
Le 15 mars dernier, Sadiq Khan a ainsi approuvé l’installation à venir d’une statue d’une « femme noire » sur le quatrième socle de Trafalgar Square.
Pour mémoire, cette « Place de Trafalgar » est l’une des plus importantes et animées du centre de Londres. Elle fut construite en 1830 pour commémorer la victoire de l’armée britannique face aux armées française et espagnole durant la Bataille de Trafalgar.
Mais les temps ont changé et l’Empire britannique de George V n’existe plus désormais que dans les livres d’histoire…
La statue d’une « femme de couleur » en 2026 à Trafalgar Square
Aussi, les projets de sept artistes ont été présentés aux Fourth Plinth Commissioning Group (un groupe d’artistes, journalistes et conservateurs présidé par l’écrivain et commissaire d’exposition Ekow Eshun) qui, après consultation du public londonien, ont retenu deux « œuvres » : les sculptures Lady in Blue de Tschabalala Self et Untitled d’Andra Ursuta.
Lesquelles seront respectivement installées en 2026 et en 2028 sur le socle vide en question de Trafalgar Square. À savoir que, depuis 1999, plusieurs œuvres d’art ont été installées sur cet espace qui est l’un des plus célèbres du centre de Londres.
Difficile à distinguer, la sculpture en résine d’Andra Ursuța (à droite sur la photo ci-dessus) représente un cheval et son cavalier recouverts d’un linceul.
Quant à la statue en bronze de la femme d’origine extra-européenne représentée à gauche et réalisée par Tschabalala Self, elle vise à rendre hommage à « une jeune femme métropolitaine de couleur ».
Auprès de la radio BBC, Tschabalala Self a déclaré que la « Lady in Blue » était censée représenter « une figure quotidienne, une personne comme toutes les autres dans la ville ». Ajoutant : « Dans mon esprit, j’ai pensé qu’elle était une Londonienne, une figure contemporaine, une femme à laquelle beaucoup de gens pouvaient s’identifier ».
Pour représenter un « avenir commun » ?
Cette Dame en bleue à talons hauts serait par ailleurs, selon sa créatrice, « censée représenter de nombreuses idées, notamment celle d’un avenir commun ».
Un ton qui ne diffère pas beaucoup de celui des commissaires ayant sélectionné la statue : ceux-ci ont affirmé qu’elle était un « symbole de nos ambitions communes présentes et futures – l’aspiration à l’équité par la représentation, la reconnaissance et l’action. Un monde où tous les citoyens du monde sont appréciés pour leurs contributions uniques ».
Bref, rien de bien vraiment nouveau dans l’Angleterre ethnomasochiste, si ce n’est une remarquable constance dans la fuite en avant…
Crédit photo : capture YouTube (photo d’illustration)
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8 réponses à “Londres. La statue d’une « femme de couleur » installée en 2026, symbole d’un « avenir commun »”
Londonistan est aussi submergé par la vague wokiste, la perfide Albion sombre sous le poids de la submersion migratoire venant de son ancien empire colonial. La France n’est pas en reste, nous sommes nous aussi devant ce constat plus qu’inquietant .
Si ça , c’est une figure quotidienne de Londres , ça ne donne vraiment pas envie de s’y rendre !
Bonjour,
Est-ce que quelqu’un peut répondre à la question ?
Pourquoi la statue d’une femme noire et pas celle d’une Chinoise, d’une Indienne d’Amazonie ou d’une Lapone. C’est simplement de la ségrégation. Même dans les publicités, les chinois, les indiens, les lapons etc.. ne sont pas représentés. On ne voit que des blacks. Pourquoi ?
Un amalgame noir et blanc, qui non seulement fait tâche, mais reste bien plus que dangereux.
Un jour ou l’autre on en paiera le prix …
Les English, peuple conquérant, sont devenus bien mollassons.
Au moins cette femme noire, fessue, n’est pas voilée !
Si l’Islam politique arrive à ses fins ( et il est bien parti ) je ne pense pas que l’idéologie islamique accepte une femme ( peu importe la couleur ) en statue dans un espace public montrant ses formes au lieu d’être voilée avec le corps entièrement caché par les vêtements.
les autochtones actuels à londres ne sont plus blancs mais de tout l’ex empire