Royaume-Uni. Le coût de l’hébergement des clandestins toujours plus élevé pour les contribuables

Un récent rapport publié le 20 mars par le National Audit Office (NAO) britannique (Office national d’audit) a dévoilé que le passage à de nouvelles formes d’hébergement pour les migrants clandestins se trouvant au Royaume-Uni a en réalité accru les dépenses gouvernementales de 46 millions de livres sterling (soit plus de 53 millions d’euros), comparativement aux coûts engendrés par l’hébergement en hôtels.

Selon les conclusions du NAO, organe indépendant chargé de contrôler les dépenses publiques au Royaume-Uni, le gouvernement dépense donc davantage d’argent public pour les nouvelles formes d’hébergement des migrants, telles que la barge flottante « Bibby Stockholm » notamment. Parmi les autres nouveaux sites, les anciennes bases de la Royal Air Force à Scampton, qui n’est pas encore ouverte, et à Wethersfield, qui l’est mais n’a pas atteint sa pleine capacité, et les anciens logements pour étudiants à Huddersfield.

Malgré cela, les trois derniers ministres britanniques de l’Intérieur, Priti Patel, Suella Braverman et l’actuel James Cleverly, ont tous souligné l’ampleur des coûts liés à l’hébergement des demandeurs d’asile dans des hôtels. À un moment donné, en 2023, le gouvernement britannique affirmait dépenser jusqu’à 8 millions de livres sterling (soit environ 9 millions d’euros) par jour pour des contrats avec des hôtels.

Royaume-Uni

Source : capture d’écran du rapport du NAO britannique

Nouveau record d’immigration au Royaume-Uni

Lors de l’annonce du choix de « sites alternatifs » aux hôtels pour héberger les clandestins, le gouvernement de Rishi Sunak estimait que ces changements permettraient d’économiser environ 94 millions de livres sterling (soit 109 millions d’euros). Avant d’être rattrapé par la réalité avec une facture de 46 millions de livres sterling supplémentaire comme évoqué précédemment.

Autre revers pour le Premier ministre britannique, il avait garanti à l’époque que ces annonces contribueraient à freiner la volonté des migrants de traverser illégalement la Manche pour gagner les côtes anglaises.

Tout comme le projet d’expulsion des clandestins vers le Rwanda, toujours à l’arrêt lui aussi, devait également les en dissuader…

Là encore, la réalité est venue une fois de plus contrecarrer les plans de l’exécutif britannique puisqu’au cours de la journée du mercredi 20 mars, le Royaume-Uni a enregistré un nouveau record journalier d’arrivées de clandestins pour l’année 2024. Au total, ce sont 514  individus qui ont traversé la Manche à bord de dix petites embarcations en l’espace de 24 heures, ont indiqué les autorités britanniques.

Le lendemain, jeudi 21 mars, ils étaient rejoints sur les côtes anglaises par 263 autres clandestins.

Au total, ce sont plus de 4 000 migrants qui ont illégalement débarqué sur le littoral britannique après avoir traversé la Manche depuis le début de cette année 2024. À titre de comparaison, 3 683 arrivées clandestines furent enregistrées l’année dernière entre le 1er janvier et le 20 mars 2023.

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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2 réponses à “Royaume-Uni. Le coût de l’hébergement des clandestins toujours plus élevé pour les contribuables”

  1. Gaï de ROPRAZ dit :

    Il est certain que pour nos amis anglais, le réveil sera abrupt.
    A cet égard, connaissant bien les anglais, je suis étonné de cette attitude un rien j’m’en’foutiste. Ce n’est pas vraiment dans la forme de pensée des anglais, d’autant plus lorsqu’on se confronte à eux individuellement, et que l’on perçoit qu’ils se sentent superieurs. En revanche, ce qui m’inquiète, c’est lorsque le « deversoir » va fonctionner. C’est à dire que les anglais, soit vont se debarrasser de toutes les racailles qui les inondent, soit leur rendre la vie tellement difficile que l’on assistera à des départs volontaires (Sauf pour les Hindous qui ont fait leur « trou » en Grande Bretagne). Et là, le problème sera majeur. Car le deversoir se fera en faveur des terres les plus rapprochées, c’est à dire l’Europe.

  2. patphil dit :

    avec un premier ministre d’origine indiznne, un maire de londres pakistanais comme le premier ministre écossais, rien d’anormal

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