La course à la succession de Leo Varadkar au poste de Premier ministre irlandais (Taoiseach) semble terminée avant même d’avoir commencé, le ministre de l’éducation Simon Harris ayant été désigné pour succéder à son patron à la tête du Fine Gael, le parti centriste au pouvoir.
Les rumeurs vont bon train à Dublin après le départ soudain de M. Varadkar de la vie politique irlandaise cette semaine, invoquant un mélange de raisons personnelles et politiques. Le leader mondialiste en partance a supervisé la légalisation de l’avortement dans la République ainsi qu’une politique migratoire désastreuse au cours de ses deux mandats en tant que premier ministre.
Le ministre de l’éducation Simon Harris, âgé de 37 ans, devrait être nommé prochain Taoiseach de la République avant la mi-avril, les autres principaux candidats s’étant retirés de la compétition. Le gouvernement irlandais actuel est constitué d’une coalition tripartite composée des Verts, du parti centriste Fianna Fáil et du parti centriste Fine Gael de M. Varadkar.
Considéré à un moment donné comme le « bébé » du Parlement irlandais en raison de son apparence douce et de son âge, M. Harris a émergé sur la scène politique nationale grâce à son travail de défense de l’autisme et à son soutien vocal à la cause pro-UE lors du débat sur le traité de Lisbonne.
Précédemment ministre de la santé au début de la crise du COVID, M. Harris a attiré l’attention des médias pour son manque de compréhension des questions médicales, déclarant notamment lors d’une interview à la radio qu’il y avait eu « dix-huit autres coronavirus ». Il a également été accusé d’avoir mal géré le scandale des tests de dépistage du cancer du col de l’utérus, qui a contribué à la mort de plusieurs femmes.
Les groupes pro-vie en Irlande ont rapidement souligné que M. Harris avait initialement promis de faire campagne pour que l’avortement reste illégal lorsqu’il a été élu en 2011. Il a ensuite mené la campagne en faveur de la légalisation de l’avortement en 2018.
Il y a très peu de différences idéologiques entre M. Harris et son prédécesseur. Les priorités du gouvernement en place en matière d’immigration, d’Union européenne et de questions sociales ne devraient pas être modifiées par le changement de direction. On est dans la même ligne Macron, Trudeau…Young Leaders compatibles avec Davos et son agenda en quelque sorte.
Illustrations : DR
[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine